Je copie toutes mes idées intéressantes de Krommlech. Et quand il m'arrive rien dans la vie, je copie ses chaînes de blogs.Donc si tu trouves pas ça intéressant, c'est elle qu'il faut blâmer. (Oh oh je me pâme de machiavélisme.)
Les films dont je connais les répliques par cœur
Le Seigneur des Anneaux, 1, 2, et 3 : et comme je fais pas du tout dans le fanatique, je peux te citer tous les dialogues des versions courtes et longues, en français, anglais, et elfique. (Oui, j'avais pris des cours d'elfique par Internet quand j'étais au collège, parce que j'avais pas beaucoup d'amis. J'avais un cahier d'écriture et tout.)Reservoir dogs : ça énerve beaucoup Professer Flaxou, parce que lui aussi c'est un grand fan de Tarantino, et lui aussi son number ouane c'est Reservoir Dogs, du coup on le re-regarde souvent. Mais Professeur Flaxou a ce trait de caractère étrange qui l'autorise a ne pas s'impliquer dans un film. Moi pas. Moi je vis chaque seconde du film, et du coup comme je suis amoureuse de Mister Blonde et de Mister Orange, je fais toutes les répliques en même temps qu'eux (mais d'une voix beaucoup moins virile).
Les films qui m'ont traumatisée
L'Exorciste : (Bon je précise que j'avais douze ans à l'époque. Je suis plus une flipette aujourd'hui.) Parce que le soir où je me suis couchée après l'avoir vu, j'ai entendu des bruits au-dessus du plafond de ma chambre (y'avait des souris sous les tuiles du toit). J'ai dormi dans le salon pendant trois jours.
28 jours plus tard : C'est le film qui a tout déclenché : les cauchemars, la paranoïa, le fait que quand j'entre dans un bâtiment je cherche tout de suite les issues de secours et les armes potentielles, le fait que dès que je tombe malade je fais venir Professeur Flaxou à mon chevet, je lui mets mon poignard entre les mains, et je lui dis : "Si mes yeux deviennent blancs, tu sais ce que t'as à faire".
Les films cultes que je n'ai pas aimés
2001, L'odyssée de l'espace : Un jour avec Professeur Flaxou on était au vidéo club, et on s'est dit eh tiens, un classique de la science-fiction qu'aucun de nous deux n'a encore vu, comment se fait-ce ? (oui parce qu'au cas où vous auriez pas remarqué, on est un peu des geeks). Donc on l'a pris, on a commencé à le regarder, et puis environ quinze heures plus tard, on s'est réveillés en entendant le générique de fin. On s'est dit, damned, une faille spatio-temporelle, regardons le film à l'endroit où on s'est endormis (après que Hal ait été débranché). On a commencé à regardé à partir de cet endroit, et puis on a réalisé que la seule partie vaguement intéressante du film, on l'avait déjà regardée. Alors on s'est rendormis. Mais comme on voulait comprendre la fin quand même, on l'a regardé une dernière fois en avance rapide x2. Et on a quand même rien compris. (une histoire de monolithe, de fœtus géant et de paysages fluos).
La dolce vita : C'était juste histoire de pouvoir dire "J'ai vu un film de Fellini et ça déchire sa race" aux gens qui faisaient cours de cinéma avec moi, qui étaient tous en arts appliqués conceptuels, et qui m'intimidaient beaucoup. En fait j'ai rien dit, parce que j'ai regardé une-demi heure et que j'en avais marre. En plus les sous-titres s'affichaient une phrase sur deux, alors ça aidait pas vraiment à la compréhension générale du film (étant donné que mon italien, moyen moyen). J'ai juste capté qu'il y avait un gars et une meuf, ils ramassaient une fille sur la route, ils l'amenaient chez elle, et puis ils la viraient de sa propre chambre pour faire l'amour dedans (pas gênés) pendant que l'autre fille se préparait un café peinard, tout va bien, des étrangers font des choses sexuelles dans ma maison. (Non mais c'est parce que c'est l'Italie, vas-y la permissivité sexuelle, aux Etats-Unis ils auraient déjà de la chevrotine dans le cul.)
La dolce vita : C'était juste histoire de pouvoir dire "J'ai vu un film de Fellini et ça déchire sa race" aux gens qui faisaient cours de cinéma avec moi, qui étaient tous en arts appliqués conceptuels, et qui m'intimidaient beaucoup. En fait j'ai rien dit, parce que j'ai regardé une-demi heure et que j'en avais marre. En plus les sous-titres s'affichaient une phrase sur deux, alors ça aidait pas vraiment à la compréhension générale du film (étant donné que mon italien, moyen moyen). J'ai juste capté qu'il y avait un gars et une meuf, ils ramassaient une fille sur la route, ils l'amenaient chez elle, et puis ils la viraient de sa propre chambre pour faire l'amour dedans (pas gênés) pendant que l'autre fille se préparait un café peinard, tout va bien, des étrangers font des choses sexuelles dans ma maison. (Non mais c'est parce que c'est l'Italie, vas-y la permissivité sexuelle, aux Etats-Unis ils auraient déjà de la chevrotine dans le cul.)
Les films qui me font toujours autant rire
La classe américaine : Alias le film que, quand je l'ai vu, j'ai enfin compris d'où toutes les allusions venaient (du genre "Georges est un fasciste de merde") et du coup dès qu'il y a une fête je me retrouve à crier à qui veut l'entendre "On va manger des chips ! T'entends ? Des chips !!"
Monty Python, Sacré Graal : "I'm invincible !" "You're a loonie".
Monty Python, Sacré Graal : "I'm invincible !" "You're a loonie".
Les films que je n'ai toujours pas compris
Matrix : Alors j'ai compris l'histoire de la pilule bleue et rouge, mais le reste ça veut pas.
Mulholland Drive : Après trois visionnages, une fille en art du spectacle m'a dit que le film passait de la réalité à la fiction et qu'en fait c'étaient deux histoires emmêlées. Mais du coup je sais toujours pas laquelle est la réalité.
Mulholland Drive : Après trois visionnages, une fille en art du spectacle m'a dit que le film passait de la réalité à la fiction et qu'en fait c'étaient deux histoires emmêlées. Mais du coup je sais toujours pas laquelle est la réalité.
Les films que j'aime sans savoir pourquoi
Love Actually : Tout devrait me dégoûter dans ce film. Tout. Le merchandising de Noël, Keira Knightley, la mièvrerie sucrée, le côté "film choral des destins qui se croisent" revu mille fois, Keira Knightley, le happy ending général, le côté hyper méga prévisible de tout le scénario, Keira Knightley. Et pourtant, je le regarde, et ça fait fondre mon cœur. Je suis répugnante.
L'auberge espagnole : Et dieu sait que j'ai la même estime de Romain Duris que d'une moule marinière (apprends à jouer et arrête de plisser les yeux, trouduc !) et que je peux pas non plus sacquer Judith Godrèche (C'est sa voix. Je l'entends et j'ai envie de lui mettre des claques jusqu'à ce qu'elle saigne. C'est plus fort que moi.) et qu'en plus j'aime pas non plus Cédric Klapisch, et que j'exècre cette morale bobo-communiste de la fac de lettres. Mais j'aime bien ce film. Je me déteste.
L'auberge espagnole : Et dieu sait que j'ai la même estime de Romain Duris que d'une moule marinière (apprends à jouer et arrête de plisser les yeux, trouduc !) et que je peux pas non plus sacquer Judith Godrèche (C'est sa voix. Je l'entends et j'ai envie de lui mettre des claques jusqu'à ce qu'elle saigne. C'est plus fort que moi.) et qu'en plus j'aime pas non plus Cédric Klapisch, et que j'exècre cette morale bobo-communiste de la fac de lettres. Mais j'aime bien ce film. Je me déteste.
Les films qui me feront toujours pleurer
Elephant Man : Je crois que j'ai pleuré pendant super longtemps rien qu'à revoir John Merritt recroquevillé dans un coin de la station de métro.
Le tombeau des lucioles : Le film qui te fait perdre ta joie, ton amour des choses vivantes, ta foi en l'humanité, ton envie de vivre. (Un postulat de départ très encourageant).
Les films dans lesquels je voudrais être
Boulevard de la mort : Pour les cascades, et surtout pour la scène finale (allons poutrer du psychopathe !)
Là-haut : Une maison qui vole ! Un chien qui parle ! (tout est dit)
Là-haut : Une maison qui vole ! Un chien qui parle ! (tout est dit)
Les films vraiment trop nazes
Ghost Rider : Parce que c'est un des seuls films que j'ai vu et où je n'ai trouvé absolument rien à sauver. (Même dans les films de Michael Bay, au moins les effets spéciaux jouent bien, ils ont pas l'air d'être sortis d'une animation de Pixar cuvée 1992.)
Frontière(s) : "T'façon elle pue d'la chatte !" était la meilleure réplique du film. (C'est le seul film de ma vie où j'ai quitté la salle avant la fin.)
Frontière(s) : "T'façon elle pue d'la chatte !" était la meilleure réplique du film. (C'est le seul film de ma vie où j'ai quitté la salle avant la fin.)
Les films cultes que je voudrais voir
West Side Story : Quand j'étais petite, les comédies musicales étaient bannies de la maison. Mes parents étaient des vrais hippies, leur seule comédie musicale c'était "Hair". (Celle-là par contre je l'ai beaucoup vue). Du coup j'aimerais bien voir à quoi ça ressemble.
Ghostbusters : Tout le monde arrête pas d'en parler, et j'ai toujours droit à des cris d'indignation "Han t'as pas vu Ghostbusters-an !" (Ouais enfin moi y'a beaucoup de monde à qui je pourrais faire "Han t'as pas vu Dersou Ouzala, Grand Prix du festival de Moscou 1975-an!!" Et pourtant je le fais pas.)
Les films que tout le monde a vu sauf moi
Forrest Gump : Pendant des années, les gens m'ont parlé de boîtes de chocolat et de gens qui courent, et j'ai jamais compris.
Mary Poppins : Toujours le ban anti-comédies musicales.
Mary Poppins : Toujours le ban anti-comédies musicales.
Les films que je refuse de voir
Internal Affairs : Et pourtant je l'avais téléchargé exprès, mais je n'y arrive pas. Chaque fois que je suis seule chez moi le soir avec rien à faire (tous les soirs, quoi) je me dis "Ah c'est le moment de regarder Internal Affairs", et à chaque fois je me retrouve à regarder autre chose. Même quand il n'y a strictement rien d'autre à voir, je regarde des vieux épisodes de Friends déjà vus mille fois. C'est une malédiction. (Peut-être que c'est aussi parce que j'ai l'impression que la langue chinoise est vide de toute émotion : le mec il est là et il dit "Tu as tué mes enfants et violé ma femme, tu vas mourir salaud!" et on dirait qu'il dit "Au fait pense à prendre du pain quand tu rentres du boulot".)
Stargate, la porte des étoiles : Des fois, je m'enthousiasme un peu trop, et je tiens à peu près ce langage à Professeur Flaxou :
A ce moment-là Professeur Flaxou me fait des yeux "Non pitié dis-moi pas que tu veux aller voir ça avec moi". Puis il me dit :
Comme ça il est sûr d'échapper à la corvée. (Et vu que je suis biologiquement programmée pour que ce soit au-dessus de mes forces d'aller au ciné toute seule, j'ai loupé toute la Quinzaine du cinéma polonais avec ces conneries).
Oui, parce que "Stargate", non. A l'âge de quinze ans, quand j'ai découvert le vrai cinéma, je me suis fait la promesse de ne plus jamais regarder un film de Roland Emmerich.
Stargate, la porte des étoiles : Des fois, je m'enthousiasme un peu trop, et je tiens à peu près ce langage à Professeur Flaxou :
- Flaxou c'est la Quinzaine du cinéma turc à l'Odyssée ! Ils passent un film germano-turc sous-titré en russe, qui parle de gens qui écrivent des romans et qui se suicident ! Télérama a dit que c'était génial de profondeur, langoureux et envoûtant avec des abîmes de désolation humaine. Même les Cahiers du Cinéma ont dit "Ouais. Bon. Voilà quoi." Tu te rends compte ! C'est leur meilleure critique depuis que Jean-Luc Godard est mort !
A ce moment-là Professeur Flaxou me fait des yeux "Non pitié dis-moi pas que tu veux aller voir ça avec moi". Puis il me dit :
- D'accord. Je vais le voir si tu regardes "Stargate" avec moi.
Comme ça il est sûr d'échapper à la corvée. (Et vu que je suis biologiquement programmée pour que ce soit au-dessus de mes forces d'aller au ciné toute seule, j'ai loupé toute la Quinzaine du cinéma polonais avec ces conneries).
Oui, parce que "Stargate", non. A l'âge de quinze ans, quand j'ai découvert le vrai cinéma, je me suis fait la promesse de ne plus jamais regarder un film de Roland Emmerich.
Les films de mon enfance
Godzilla : Quand j'avais huit ans, c'était mon film préféré. D'où la promesse de ne plus jamais regarder un film de Roland Emmerich. (Certains soirs, au fond de mon lit, j'en pleure encore de honte.)
Le Roi Lion : Tous les jours entre l'âge de six et sept ans et demi. TOUS. LES. JOURS. (Bonjour, je suis masochiste.) D'ailleurs il va aussi dans la catégorie des films qui me feront toujours pleurer. (Déjà quand il dit "Papa, on est super copains, et rien ne nous séparera jamais?", je pleure et je sanglote devant ma télé que demain il sera MORT Simba !!)
Le Roi Lion : Tous les jours entre l'âge de six et sept ans et demi. TOUS. LES. JOURS. (Bonjour, je suis masochiste.) D'ailleurs il va aussi dans la catégorie des films qui me feront toujours pleurer. (Déjà quand il dit "Papa, on est super copains, et rien ne nous séparera jamais?", je pleure et je sanglote devant ma télé que demain il sera MORT Simba !!)
Les films qui m'ont laissée de marbre
Sachant que c'est très, très rare, parce que je suis du genre méga-émotive (J'ai pleuré quand Wall-e a perdu la mémoire. True story.)
Bambi : Peut-être que j'ai des tendances matricides, allez savoir, mais ça ne m'a jamais fait pleurer. Peut-être que c'est parce qu'on ne voit pas la mère mourir, peut-être que c'est parce que son papa se pointe cinq secondes après et s'occupe de lui, je ne sais pas, mais c'est la sécheresse.
Paranormal Activity : L'arnaque totale. Je ne sais plus combien de gens m'ont dit "Han il fait trop peuuuur!", mais il y en avait pas mal quand même. Je commence à penser qu'ils étaient sous l'effet d'une hallucination collective. Sérieusement, c'est le film le plus bidon du monde. Trois portes qui claquent, la lumière du couloir qui s'allume, des robinets qui s'ouvrent. Dis donc ça c'est de l'esprit malveillant ! (Il vous bouffe votre facture d'eau, le salaud !!) (Mais où est passé le bon vieux temps de l'esprit qui te violait à coups de crucifix?)
Les films que j'ai vus sous pression
27 Dresses : Alias "le film préféré" de ma coloc anglaise, qui a insisté pour qu'on le regarde "parce qu'il est trop drôle". Heum. Une heure et demie de film, j'ai ri UNE fois. Et, devinez quoi, on voyait tout venir : la jolie fille qui approche de la trentaine et qui a un super boulot épanouissant mais très prenant et qui n'a pas le temps de trouver un copain et toutes ses amies sont déjà mariées mais elle aimerait bien une famille quand même il lui faut juste trouver le bon oh mon dieu que ma vie est triste avec cette pression sociale intolérable; le mec qui débarque et qui veut lui apprendre la vie et elle le déteste mais sous ses airs de macho il cache un cœur sensible et vulnérable; la meilleure copine rigolote, dieu merci qu'elle est là parce que sinon le film étoufferait sous sa propre mièvrerie; le mariage final avec la pièce montée, non mais ouvrez les yeux c'est peut-être joli mais c'est comme de manger du P.Q. (Ne me demande pas comment je sais ce que ça fait de manger du P.Q. Je le sais, c'est tout.)
Twilight 2 (la revanche des imberbes) : Parce que j'avais amené la sus-mentionnée coloc au cinéma quand je ne connaissais pas encore ses goûts (eux aussi sus-mentionnés) et qu'elle a eu super la trouille. Du coup je me sentais mal qu'elle fasse des cauchemars à cause de moi, et je lui ai promis qu'elle aurait le droit de choisir tous les films qu'on irait voir à l'avenir. Et voilà ce qui est arrivé. (Bon, non mais franchement, c'était pas si mal. Les acteurs jouaient comme des pieds, mais il y avait une indiscutable maitrise formelle qui rendait au moins le film joli à regarder. Et ça reste moins prévisible que 27 Dresses.)
Les films que tout le monde a aimé (sauf moi)
Bienvenue chez les Ch'tis : Pourtant je suis pas super difficile en matière de comédies (je rigole comme une baleine devant la Cité de la peur). On me l'a peut-être survendu, le fait est que j'ai pas rigolé, et pour une comédie, c'est un peu dommage.
Voilà, maintenant, si tu veux me faire un cadeau, tu sais quoi prendre (et quoi éviter). Et si tu veux m'inviter à une soirée DVD, sache que tant qu'il y a du pop-corn tu peux me faire regarder des films avec Jennifer Lopez si tu veux.
Totalement d'accord sur Paranormal Activity, Bienvenue chez les Ch'tis, Twi... (Non, décidément, j'arrive pas à le dire sans gerber.) et Love Actually. Sauf que Love Actually je sais pourquoi : Hugh Grant. OK y'a la pouf des tavernes, mais quand même. Hugh Grant quoi.
RépondreSupprimerLe reste... ça se discute :p
J'ai mis dans mes WC une affiche qui dit "Twoilettes". Je pense qu'il n'y a rien à ajouter.
RépondreSupprimerA part : La Cité de la Peur, mon film CULTE !!! (on est faites pour s'entendre :))
Erk keira je suis bien d'accord... mon dieu qu'elle joue maaaaal et personne ne s'en aperçoit c'est ça le pire.
RépondreSupprimerSi t'aimes bien le cinéma ya le site "sens critique" pour toi..
Aheum, je ne sais pas si tu voulais dire que Jean-Luc Godard était mort au sens métaphorique du terme ou si c'était au sens propre...
RépondreSupprimerEn tout cas, il est toujours de notre monde ! :)
Ah oui, je voulais te demander aussi : puis-je ô grande Tindomerel piquer cette chaîne pour mon blog cinéma ?
RépondreSupprimerJe te citerai en tout petit à la fin de l'article, n'aies crainte. :)
Pas de souci, c'est pas ma chaîne hein :)
RépondreSupprimer