Alors oui, bon, ça fait un an que je te rebats les oreilles avec la Nouvelle-Zélande, et à quel point c’est génial.
Et c’est vrai qu’incontestablement, les gens sont sympas, l’atmosphère est relax, les paysages magnifiques, et (dans l’île
du Nord du moins) l’eau est super bonne.
MAIS il y a des aspects de la Nouvelle-Zélande
qui sont loin de faire l’unanimité. C’est pourquoi j’ai décidé de faire une
petite mise au point, alarmée par le nombre de commentaires me disant « Ça
a l’air tellement génial la Nouvelle-Zélande, je vais peut-être y aller moi
aussi ».
(Imagine après t’y vas et tu trouves ça
tout pourri, et ça va être de ma faute si t’as ruiné ta vie. Désolée mais je ne
porte pas le chapeau, merci bien.)
Donc, sache que la Nouvelle-Zélande n’est
pas le pays de tes rêves si tu aimes d’amour les choses suivantes :
Ça tombe un peu sous le sens si t’as déjà
vu le Seigneur des Anneaux ou Top of the Lake, mais la Nouvelle-Zélande est par
définition un pays RURAL. Mais attention ! Ça veut pas seulement dire que
la campagne est un trou paumé sans électricité ni eau courante (même si c’est
vrai). Ça veut aussi dire que, même en ville, on garde une mentalité très
campagnarde.
Donc si tu te dis « Bah moi j’aime
pas la campagne, mais c’est pas grave, j’irai vivre à Auckland, c’est la
ville », je t’agite un petit drapeau rouge virtuel devant les yeux.
Auckland, ce n’est PAS une ville. Pas au
sens où on l’entend en Europe, du moins. Auckland, c’est un rassemblement de
petits villages côte à côte, mais on n’y trouve rien de ce qui constitue la vie
citadine en Europe.
Conclusion : si tu aimes les cafés,
les terrasses de bar, les petits restaus sympas ; si tu aimes le shopping ;
si tu aimes flâner dans les rues, le nez en l’air, admirer les bâtiments,
regarder les gens marcher ; si tu aimes sortir en boîte ; si tu aimes
le confort d’avoir tous les services dont tu peux avoir besoin (mairie, poste, magasins, médecins, etc.)
juste à côté de chez toi ; si toutes ces choses te paraissent une évidence,
alors tu peux oublier la vie en Nouvelle-Zélande, parce qu’elles sont tout
bonnement INEXISTANTES.
Idem pour tout ce qui concerne la culture
: si tu raffoles des musées, du théâtre, des films d’auteur, des vernissages,
ou des opéras, passe ton chemin, parce qu’en Nouvelle-Zélande, la sélection est
très maigre.
(Par contre, si tu aimes les concours de pêche
à la truite ou de tonte des moutons, tu vas KIFFER.)
Après, je me dois d’ajouter un aparté à ce
constat : tout ce que j’ai dit plus haut ne s’applique pas si tu vis à
Wellington, qui est une sorte d’enclave Européenne de la Nouvelle-Zélande.
Apres, faut être prêt à vivre dans une
ville où il pleut toute l’année, où il vente en permanence, où la température
grimpe péniblement au-dessus des 20 degrés cinq jours par an, et où tous les
habitants se massent dans les espaces publics au moindre rayon de soleil (donc,
en moyenne, une fois l’an).
(Ah oui, et y’a aussi pas mal de
tremblements de terre.)
(Mais après, c’est un choix. Terrasses de café
et jolies petites boutiques de mode versus tremblements de terre et temps de
merde, c’est toi qui vois.)
Parce que l’assurance qui couvre tout le
monde ne s’applique que pour les opérations chirurgicales et les urgences, et
que les assurances et mutuelles payantes ne couvrent quasiment JAMAIS les dents
et les yeux. Donc, à moins de raquer plus de mille dollars par an de mutuelle
(ceci n’est pas une hyperbole), chaque plombage à 300 dollars, c’est pour ta
pomme.
Donc, si t’as pas été gâté par Mère Nature
et que t’as des dents toutes pourries et des yeux tout bigleux, je t’assure,
reste chez toi.
(Sauf si t’habites aux Etats-Unis, à ce
moment viens plutôt ici.)
Ou alors, tu peux faire comme moi, garder
ta mutuelle française, et revenir régulièrement en France te faire faire des
nouvelles lunettes et des détartrages gratos. (Enfin « gratos » on
s’entend, mais par rapport aux prix d’ici, c’est l’impression que tu as.)
Cette section compte aussi si tu as une
maladie chronique et des médocs à prendre tous les jours, parce que les médicaments
ici coûtent la peau des yeux de la tête, et, pour la plupart, ne sont pas remboursés.
(Ou alors, tu peux faire comme moi, et
arriver dans le pays avec deux ans de pilules dans ta valise.)
(Ca fait un peu dealer Colombien, mais bon
c’étaient des pilules contraceptives, donc à moins que la progestérone ce soit
la nouvelle drogue à la mode, je vois mal comment je pourrais faire fortune en
les revendant.)
3) La ponctualité.
Car, il faut le savoir, en bons héritiers de la culture polynésienne Maorie, les Kiwis ont un rapport au temps quelque peu…flexible.
(Pour tout le reste, les Kiwis ont une
culture ultra-Européenne, mais apparemment ils chopent ce qui les arrange.)
Pour moi, Alsacienne de souche et donc par
définition enfant de deux cultures (et donc de deux perceptions du temps) qui
clashent pas mal – entre l’horripilant « quart d’heure de politesse »
français et l’infaillible et intransigeante ponctualité germanique – pouvoir étudier
le rapport des Kiwis au temps était donc du pain bénit.
Personnellement, ayant été élevée dans une
culture fort germanique, je suis toujours à l’heure et j’aime quand les autres
le sont. Mais, pour avoir fréquenté beaucoup d’amis originaires « de l’intérieur »,
j’ai aussi appris (avec force peine) à moduler mes attentes avec les gens de
culture plus latine, et donc plus flexible avec la notion de ce qu’ « être
a l’heure » signifie.
Concrètement, ça veut dire que j’attends que
la personne soit en retard de plus d’un quart d’heure avant de me vexer.
En débarquant en Nouvelle-Zélande, je
m’attendais donc au premier abord à y trouver la perception germanique du temps
qu’ont nos amis Anglais – ce qui me réjouissait d’avance.
(We could
not, would not want to wait.)
Sauf qu’en fait, comme je l’ai appris très
tôt, les Kiwis sont super cool avec la question du retard.
Cool à un degré qui dépasse carrément la
nonchalance latine pour arriver à ce terrifiant point de non-retour :
En Nouvelle-Zélande, la notion de retard
n’existe pas.
Pas plus que la notion d’être à l’heure,
en fait.
Même les transports en commun opèrent souvent
sans horaires – un fait qui me dépasse totalement et, malgré tout mon entraînement,
me met hors de moi.
Sérieusement. Les bus qui m’amènent au
boulot passent « en moyenne toutes les 20 minutes » selon le tableau
d’affichage à l’arrêt de bus. Ca veut dire que, quand je bosse à 16h, je me
pointe à l’arrêt de bus à 15h, mais pourquoi, en fait? Parce que je peux avoir
un bus à 15h, mais autant j’en ai un à 15h30 seulement, et des fois j’en ai
deux qui se pointent à la queue leu leu à 15h45 parce que celui d’avant a pris
du retard et finalement tant pis pour ta gueule si ça fait 45 minutes que tu
poireautes, vu que tu risques pas d’être en retard au boulot parce que LE
RETARD CA N’EXISTE PAS.
Et c’est vrai, en plus !
Tout le monde s’en fout si les trains ont
du retard ou si les bus ne sont pas à l’heure ! Parce que ton patron, lui
aussi, il s’en fout si t’es pas à l’heure !
Exemple : l’an dernier, à Auckland,
je pars au boulot en voiture, et il pleuvait sur l’autoroute. Résultat, ces neuneus
de Kiwis roulaient à 20 à l’heure (des fois qu’ils se mettent tous à faire de
l’aquaplaning dans un-demi millimètre d’eau) et je suis arrivée au boulot avec
30 minutes de retard.
Donc, forcément, je me pointe au bureau en
panique, les cheveux mouillés, et je vais cash voir mon patron :
- Oh là là je suis désolée le trafic
c’était terrible, terrible, pardon pour le retard.
Et là, mon patron me fixe pendant trois
secondes sans rien dire. Puis il s’esclaffe et me dit :
- Oh dis donc, je suis bien fâché !
Oh là là ! Que ça ne se reproduise plus, ou je déduirai ça de ton
salaire ! Ha ha !
(Ces gens sont fous.)
Perso, j’ai contemplé quelques minutes
cette culture de dégénérés, et j’ai dit : non. Fuck le système, je ne peux
pas vivre sans horaires, je ne suis pas un animal bande de sauvages je suis une
Alsacienne !
Donc, en bonne angoissée de la vie, je
pars toujours bien en avance pour être sûre d’arriver au boulot au moins 5
minutes avant le début du travail. Mais mes collègues, eux, sont loin d’avoir
ce genre de scrupules. (L’heure officielle de début du boulot, c’est 9 heures,
mais je peux te dire qu’en un an, je n’ai jamais vu personne se pointer au
bureau avant 9h45. Et ça, c’est les lève-tôt.)
Et après tout, on ne peut pas les blâmer.
(C’est juste que j’ai passé trop d’années à
être conditionnée à coups de dessins animés Suisses où les réveils
anthropomorphiques expliquaient aux enfants à quel point c’était crucial d’être
à l’heure.)
(Faut dire que les 3-5 ans sont connus
pour leurs emplois du temps chargés.)
Donc, si t’es comme moi, ça va t’exaspérer
beaucoup.
(Si t’es comme Marie ma blonde préférée, ça
va être le pays de tes rêves.)
(Marie, merci pour avoir été en retard à 90%
de nos rendez-vous ces 10 dernières années. On ne le savait pas, mais chaque
minute où je t’attendais me préparait à la vie en Nouvelle-Zélande. Tu as été
mon maître Shaolin.)
4) La farniente.
Si ton idée d’un week-end se résume à regarder des séries sous la couette en mâchonnant des chips, ben d’abord respect et compassion, et ensuite, ne le dis pas à tes collègues de boulot le lundi, sous peine de subir des regards inquisiteurs.
Parce que les conversations de bureau le
lundi matin, ça donne à peu près ca :
- Salut les gars ? Comment s’est passé
le week-end ?
- Ah, super ! Avec ma femme on a passé
le week-end à faire de la rando au Tongariro.
- Cool !
- Moi et mon frère on a fait un triathlon.
- Génial !
- Je vous envie, les mecs. Moi j’ai pas
fait grand-chose. Juste du surf avec les potes a Muriwai Beach, et sept-huit
heures de kayak le dimanche. Tranquille, quoi.
- Et toi, Charlotte ?
- Bah je suis restée à la maison.
- ….
- T’étais malade ?
Car, ce que le Kiwi aime par-dessus tout
(plus que la bière, plus que l’avocat, plus que les fish&chips, plus que
les barbecues et les journées à la plage), c’est le SPORT.
Faut dire que le pays s’y prête bien. Avec
la mer partout, des montagnes, des volcans, des plateaux rocheux et 30% de
parcs nationaux, tu peux faire de tout : surf, planche à voile, nage,
rando, VTT, plongée, golf, alpinisme, ski, kayak, et encore une myriade de spécialités
que je ne connais pas et dont je me fous royalement pour te dire la vérité.
(Genre y’a un truc où t’es debout sur une
planche de surf avec une pagaie, et tu pagayes. Voilà.)
N’oublions pas de mentionner que les Néo-Zélandais
sont les spécialistes de tous les sports extrêmes (saut à l’élastique, saut en
parachute, rafting, deltaplane, parapente, et même le truc avec les costumes
comme les écureuils volants là) et en ont même inventé certains (comme le zorb,
ou le bumper ball).
Ajoute à ça que les Kiwis sont de grands
fans de sports d’équipe, principalement le rugby et le foot (qui est ici appelé
« soccer » à l’américaine) (bande de ploucs), mais aussi des trucs
plus étranges comme le cricket (sérieusement, même en Angleterre on n’y joue
plus) ou encore le netball.
Et, pour couronner le tout, les Kiwis sont
les plus énormes enthousiastes de triathlon que j’aie jamais vu.
Non seulement il y a des triathlons
partout et tout le temps (même en hiver !), mais on peut régulièrement
participer à d’autres trucs sympas si on trouve ça trop facile d’enquiller 1,5 kilomètres
de nage, 40 kilomètres de vélo et 10 kilomètres de course (c’est pour les
petits joueurs).
Par exemple, le décathlon est une pratique
courante ici (moi qui pensait que c’était juste un magasin) – les participants
combinent donc 100 mètres, saut en longueur, lancer de poids, saut en hauteur,
400 mètres, 110 mètres haies, lancer de disque, saut à la perche, lancer de
javelot, et 1 500 mètres, le tout à la suite sur une ou deux journées (fastiche
fastoche).
Et pour les gens vraiment cramés du bulbe,
la Nouvelle-Zélande propose l’Iron Man à peu près une fois par mois.
L’Iron Man, bien loin de ma zone de
confort Marvel, c’est un triathlon à temps limité combinant 4 kilomètres de
nage, 180 kilomètres (oui, CENT QUATRE-VINGT) de vélo, et 42 kilomètres de
course pour finir sur une note plus douce.
(Parce que faire un marathon simple, c’est
pour les fillettes.)
Ah oui, et le tout doit être complété sans
pauses en moins de 17 heures.
(Ces gens sont des malades mentaux.)
Il y a même des magazines spécialisés entièrement
dans le triathlon, en vente dans les grandes surfaces à côté de TV Magazine et
Femme Actuelle (enfin, l’équivalent Kiwi – c’est la même chose, mais avec des
membres de la famille royale en couverture de chaque numéro).
Autant te dire que quand, comme moi, on
place la glande comme nectar de la vie, vaut mieux ruser.
Maintenant, à la question :
- Comment était ton dimanche, Charlotte ?
Au lieu de répondre :
- Bah au départ je voulais aller faire une
balade avec Fla, mais quand on s’est levés il était déjà midi et demie, et puis
comme y’avait un nuage dans le ciel on s’est dit qu’il allait pleuvoir peut-être.
Du coup on est restés à la maison et on a fait un marathon Mega Shark en
mangeant du pop-corn et j’ai pas enlevé mon pyjama en deux jours, c’était génial.
Maintenant, je réponds :
- Le samedi je suis allée faire une rando
et dimanche j’avais un barbecue.
Parce que c’est le minimum d’effort requis
dans ce pays.
(Ca veut pas dire que je le fais, hein.
Mais et alors, t’es pas de la police que je sache.)
(Les randos, l’été pourquoi pas, mais
l’hiver je vais pas non plus me taper des kilomètres de bush sous la pluie,
t’es pas bien dans la tête Simone c’est comme ça qu’on attrape la pneumonie et
qu’on meurt.)
5) La bonne bouffe.
Je pense pas qu’il y ait besoin de s’étendre sur le sujet, parce que je l’ai mentionné à de maintes reprises, mais un tiens vaut mieux que deux tu l’auras : la bouffe néo-zélandaise est l’équivalent d’un caca de chien qui aurait été mangé par un autre chien, puis vomi, puis re-mangé, puis re-fait caca.
Donc, si t’aimes manger mais que tu sais
pas cuisiner, t’es baisé, disons-le tout de suite.
(A moins que tu sois millionnaire et que
tu puisses donc te permettre de manger au restaurant plus d’une fois par siècle.)
(Pour un menu classique plat + dessert +
boisson dans un petit restau sans prétention, compte 60 euros. PAR PERSONNE.)
Si tu sais cuisiner, tu peux t’en sortir,
mais faut être prêt a dépenser des fortunes pour des ingrédients lambda en
permanence.
(Dix dollars pour une boule de mozzarella.
Je dis ça, je dis rien. Ca fait juste 6 euros 50.)
(SIX EUROS CINQUANTE !)
6) Fumer.
(Oui, c’est ça, un dollar la clope.)
(C'est cher payé pour avoir l'air cool.)
(C'est cher payé pour avoir l'air cool.)
J’ai même été informée par des gens qui
s’y connaissent que, dans ce pays, ça coûte moins cher de fumer de la beuh que
de fumer des cigarettes.
(Il s’avère que le climat de l’île du Nord
est idéal pour la culture des kiwis, des concombres, et du cannabis. Tu te
coucheras moins bête.)
7) Parler de cul.
Non que je sois une grosse perverse, mais les Néo-Zélandais sont les gens les plus chastes du monde.
Ça a ses avantages, notamment les médecins
qui jamais au grand jamais ne te demandent de te déshabiller. Mais des fois, ça
devient carrément ridicule, cf. ma conversation avec la standardiste d’un
dermatologue chez qui j’avais pris rendez-vous pour un examen complet de mes
grains de beauté :
- Donc votre rendez-vous est lundi à 14h,
venez un peu en avance et mettez des vêtements amples et confortables pour que
le médecin puisse vous examiner facilement.
- Pourquoi ? Je vais pas enlever mes vêtements
de toute façon ?
- Ah non, oh là là, on ne vous demandera
jamais ça.
SERIEUSEMENT ?
Un examen de tout mon corps, et je me mets
pas à oil-pé ? Ça devient n’importe quoi, là, messieurs.
Les Kiwis sont donc des gros prudes.
Ils floutent le moindre bout de fesse
qu’on peut voir à la télé, ils bipent tous les vilains mots sales comme « flûte »
ou « crotte », et sont généralement absolument adorables quand ils
s’adressent à nous autres Européens :
- Merci de m’avoir filé « The Wolf of
Wall Street », je pense le regarder ce week-end.
- Oui, par contre je dois te prévenir :
il y a beaucoup de nudité dedans.
HA HA HA.
- Cameron, adorable bambin, mon petit pipou, t’oublies que
je suis Française.
- Et alors ?
- Et alors j’ai vu les couilles du Président
Chirac en couverture de Voici, je pense que je suis capable de me contenir a la
vue d’une ou deux meufs à poil, ci-mer.
(Sans compter que j’ai passé tous les étés
de mon enfance dans les gravières allemandes, alors j’ai vu passer mon quota de
zizis flétris et de nichons fanés, c’est bon.)
(Et quand bien même! J’ai 25 ans, je suis mariée, merde !
Je ne vais pas être choquée par la vue d’une bite à la télé quand Professeur Flaxou agite la sienne sous mon nez pour un oui pour un non !)
Donc, même si, pour nous autres, c’est très
mignon de voir les Kiwis s’indigner quand on dit un gros mot, et que c’est très
rigolo de les observer rougir à la moindre mention de kiki ou de tétés, mieux
vaut éviter de trop le faire, parce que c’est très mal vu et qu’on a vite fait
de passer pour un grossier personnage.
8) Internet illimité.
Non seulement l’illimité n’existe presque pas en Zélandie (quelques abonnements te promettent l’illimité, mais ils te limitent la bande passante), mais les télécom en général sont très très chers, que ce soit le téléphone ou les services Internet.
Donc, si tu es un gros geek (coucou), prépare-toi
à sacrifier une bonne partie de ton budget pour satisfaire tes besoins en bande
passante.
(Mais, plus sérieusement, si tu es un gros
geek et que tu viens en Nouvelle-Zélande, fais-moi signe. On a besoin de gens
dans notre fuseau horaire pour faire des multis.)
Voilà, t’es prévenu.
Pour conclure, note enfin que tu vas absolument détester la Nouvelle-Zélande si tu aimes d’amour les choses suivantes :
- Te faire siffler dans la rue
- Marcher dans les chewing-gums et les
cacas de chien
- Les foules
- Les transports en commun bondés
- Te faire bousculer par des inconnus
- Te faire contrôler par les flics
- Les gens qui tirent la gueule
- La pollution
- Les embouteillages
- Te faire draguer dans les bars par des
gros relous dès que tes potes partent fumer
- Les commères
- Les regards accusateurs
- Faire des créneaux
Parce que ça n’existe pas ici.
(Putain, je peux pas m’empêcher de faire
de la propagande pour ce pays.)
(C’est de la folie mon petit monsieur.)
Quoi ? Nan mais laisse tomber, si on peut pas parler de cul, j'y foutrais jamais les pieds !
RépondreSupprimerOuais, mais si je peux avoir les moutons zombies de Black Sheep, où croiser le réalisateur de Brain Dead... Ben je vieeeeens quand même ! ;)
RépondreSupprimerElle fait peur ta première image lol! Sinon, je suis urbaine dans l'âme, s'il n'y a pas de ville, je vais dépérir. Et puis la ponctualité... quoique depuis que j'ai des enfants, je suis plus souvent en retard (y en a toujours un qui veut faire pipi au dernier moment ou qui tâche son t-shirt) donc je pourrais peut-être m'y faire.
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