jeudi 25 juillet 2019

Brève parentale


Et donc je suis maman, ma vie est un bonheur de tous les instants, et mes enfants sont des merveilles que j'aime du plus profond de mon coeur, mais soyons sérieux deux minutes, on se fait quand même bien chier avec des nouveaux-nés, vous trouvez pas?

Non parce que moi j'avais signé pour devenir parent avec en tête toutes les choses cool que j'allais pouvoir faire avec mes enfants : les emmener au zoo, au musée, à la montagne des singes, faire de l'acrobranche au Lac Blanc, faire des randos en montagne, aller à Electropolis à Mulhouse et faire l'expérience où ils te chargent d'électricité statique et ensuite tu fais un éclair avec tes doigts là.

Et oui, j'étais au courant que je ne pourrais faire aucune de ces choses-là avant au moins cinq ou six ans, mais je me disais que, dans l'intervalle, il y avait plein d'autres choses cool que je pourrais faire avec mes gosses : leur raconter des histoires, leur faire des câlins, leur faire découvrir le monde, les goûts, les odeurs, les couleurs, toutes ces choses cool.

Sauf qu'en fait, les trois premiers mois, élever un bébé, c'est plus ou moins comme d'élever un vers à bois.

Le machin fait que manger, dormir et faire caca, il ouvre les yeux deux fois par jour et il voit même rien, et lui faire des bisous ou des câlins, avouons-le, niveau réciprocité, c'est comme de câliner un parpaing.

Donc ouais, on s'emmerde un peu avec ces bébés qui n'interagissent qu'avec leur biberon, mais j'avoue que c'est bien foutu quand même, cette histoire de parentalité, puisqu'on a clairement une courbe de difficulté assez bien faite:

- J'ai réfléchi hier, pendant la tétée de cinq heures du matin...
- Oui?
- En fait, c'est un peu comme si on était dans un RPG, et on est au niveau 1 de la parentalité : on doit juste s'occuper des besoins primaires de l'enfant. Le nourrir, le garder propre, le prendre dans les bras quand il pleure : c'est juste ces trois actions en boucle.
- Okay.
- Et ensuite, au fur et à mesure que l'enfant grandit, la difficulté du jeu augmente, et ça te rajoute des tâches de plus en plus complexes : le nourrir avec différentes sortes de bouffe, lui apprendre à marcher, lui apprendre à parler, lui apprendre à obéir, lui enseigner des principes, des valeurs...
- Et là, en fait, on est dans la phase de farming chiante du début, où il faut répéter les mêmes actions jusqu'à ce qu'on level up et qu'on puisse aller faire les quêtes cool!

Donc, qu'on se le dise : élever un nouveau-né, c'est l'équivalent de toutes ces heures passées dans la forêt de Jade à friter des Chenipan niveau 3 avant de pouvoir enfin aller battre Pierre, parce que t'as fait l'erreur de choisir Salamèche au début du jeu et il vaut pas un clou contre les pokémon de type roche.


(Les vrais se souviendront.)

Bien entendu, tout ceci ne m'empêche pas d'interagir avec les bébés en permanence – d'autant que la sage-femme nous a révélé une botte secrète:

- Donc ils ne comprennent pas encore ce qu'on leur dit?
- Non, la compréhension du langage ne viendra qu'à partir de 6-8 mois. Par contre, ils captent déjà vos émotions selon le ton que vous utilisez. Par exemple, un bébé dont les parents se disputent devant lui montrera des signes d'anxiété. Donc, essayez le plus possible de parler doucement et calmement en leur présence.

Et qu'est-ce que nous, parents indignes, on a relevé de ces bons conseils?

Qu'on peut leur dire n'importe quoi, du moment qu'on utilise un ton calme et posé.

Du coup, pendant les nuits blanches, on a tendance à profiter un peu trop du fait qu'on peut dire des méchancetés, du moment qu'on les dit sur un ton guilleret:

- WAAAAAAA
- ♪ Qui c'est qui pleure comme çaaaa ? ♪
- WAAAAAAAAAAA
- ♫ C'est toi, petite enflure? ♫
- WAAAAAAAAAAA
- ♪ Il est quatre heures du matiiiiin ♫
- WAAAAAAAAAAA
- ♪ Je t'ai nourri, je t'ai changé, et t'as fait ton roooooot ♪
- WAAAAAAAAAAA
- ♪ Alors est-ce que tu voudrais pas fermer un peu ta gueuuuuule ? ♫

Alors, qu'on ne se méprenne pas, je les aime quand même, ces enfants. D'ailleurs, c'est même un peu ridicule à quel point je les aime, parce que dis donc v'là les échanges:

Moi, émerveillée devant le bébé qui vient d'ouvrir les yeux :

- Bonjour mon amour! Et qui c'est le plus joli de tous les bébés? C'est toi! Mais oui! Tu es si beau, mon cœur! Maman t'aime si fort, mon bébé chéri!

Mon bébé:


Fort heureusement, j'ai déjà des tonnes d'expérience dans l'art d'aimer quelqu'un qui ne t'aime pas en retour, puisque j'ai déjà eu trois chats.

(Et, contrairement aux chats, on me dit qu'à terme, le bébé finit par t'aimer quand même, donc c'est cool.)

J'ajouterai juste que le fait d'avoir des jumeaux complique un peu les compliments, parce qu'on doit toujours apporter des petits amendements:

- Oh, mon joli trésor! Maman t'aime plus que tout au monde!
- .....
- Enfin, ex aequo avec ton frère, évidemment.

Et si je ne me corrige pas moi-même, c'est Flaxou qui me tombe dessus:

- T'es si beau, mon Sammy! T'es le plus beau de tous les bébés!
- HAAAAAN!
- Quoi?
- Et Auguste, alors?
- Mais Auguste aussi, évidemment.
- Tu l'as pas dit!
- J'ai pas besoin de le dire, puisqu'ils sont identiques!
- HAAAAAN!
- Quoi encore?
- Le livre il dit qu'il faut jamais dire qu'ils sont identiques!
- Mais ils comprennent pas enc...
- TU NIES LEUR INDIVIDUALITÉ! SHAME! SHAME!
- Hier soir, quand Auguste s'est mis à pleurer, tu lui as littéralement dit "mange tes morts".
- OUI MAIS JE L'AI DIT EN CHANTANT DONC CA COMPTE PAS!


(3615 parents de l'année)

A bientôt pour plus d'aventures gémellaires, bisous lactés!

vendredi 12 juillet 2019

BOUM BÉBÉ ! La der des ders


Et donc j'ai accouché de mes bébés.

(Oui, je sais, dans l'article précédent, j'avais dit "merci d'avoir suivi les aventures de mon utérus", mais toi-même tu sais qu'il en restait une dernière.)

J'ai passé ma dernière semaine de grossesse en pleine canicule, à mourir à petit feu, entre mes bas de contention qui ne contenaient plus rien du tout (#oùsontpasséesmeschevilles) et mes bains froids chaque après-midi pour essayer de garder un peu de fraîcheur.

(Autant te dire que le plan original, qui était de marcher à fond pour déclencher l'accouchement plus vite, a été un échec total.)

(Va marcher par trente-huit degrés à l'ombre avec quinze kilos sur le bide, toi.)

C'est donc pleine d'entrain que je me suis dirigée vers la maternité le 28 juin, jour de mon déclenchement, parce que oui joie hallelujah on allait ENFIN me sortir ces bébés.

- Madame? On va vous faire l'examen du col, mais à moins qu'il ne soit déjà ouvert et dilaté, on va vous renvoyer chez vous, toutes les salles d'accouchements sont pleines.


(Allez quoi, faites un effort, les filles !)

Je me suis donc faite ausculter, et on m'a dit que mon col était "presque effacé, mais il reste un bourrelet" (je te laisse avec cette charmante image), et on m'a dit à demain pour recommencer tout ça.

Du coup, j'ai décidé de faire travailler ce col comme jamais pour rentabiliser ce faux départ, et Flaxou et moi on a fait les courses, le ménage, et on a passé l'après-midi à la piscine à faire des longueurs, histoire de détendre ce fameux bourrelet.

Et il faut croire que ça a marché, parce que le lendemain matin :

- Eh bien c'est parfait, votre col est effacé et ouvert de trois centimètres. On va vous mettre sous perfusion tout de suite.


Et on m'a harnachée installée en salle d'accouchement avec tout mon barda : trois capteurs sanglés sur le ventre (un pour capter chaque coeur des bébés, et un pour suivre mes contractions), une perfusion à un bras, et un brassard pour la tension sur l'autre, autant dire que l'inconfort était total, mais je m'en foutais, c'était enfin le jour de ma délivrance, mes bébés allaient enfin arriver !


(Tu le sens, le sourire de la meuf qui a pas encore mal?)

Et la matinée s'est passée tranquillement, avec des petites contractions qui me faisaient pauser dans ma conversation avec Flaxou pour souffler un peu, mais rien de bien méchant. Je me disais que dis donc, je gérais grave, et je me demandais bien pourquoi on en faisait tout un monde, finalement, de cette histoire d'accouchement.

Et puis une sage-femme est venue me voir :

- Alors madame, vous êtes à cinq centimètres, on va maintenant rompre la poche des eaux du premier jumeau. Je vous conseille d'installer la péridurale avant, parce que les contractions vont s'intensifier.

Et moi, le GÉNIE de l'accouchement, tu sais ce que j'ai répondu?

- Oh, c'est bon, je gère bien là, je ne pense pas que j'en aie besoin tout de suite.

Là, j'aurais dû me douter de quelque chose, parce que la sage-femme m'a regardée genre :


Et puis elle m'a dit :

- Okay, vous faites comme vous voulez. L'anesthésiste n'est pas loin si vous changez d'avis.

Et puis elle m'a mis une bassine sous les fesses, elle a chopé une petite scie en plastique, et d'un seul coup c'étaient les chutes du Niagara dans mon lit d'hôpital, WHAT THE FUCK.

(Non parce qu'on dit "la poche des eaux", mais y'a VACHE D'EAU quoi.)

Et puis j'ai vite compris le pourquoi du regard de la sage-femme avant, parce que j'étais en train de plaisanter avec Flaxou sur la quantité de flotte qui s'échappait de moi, quand une contraction est venue me casser en deux. Et c'est là que j'ai compris qu'en fait c'était CELLES-LA, les vraies contractions! Celles qu'on voit à la télé avec les nanas qui hurlent! OKAY JE COMPRENDS.


Mais du coup, comme j'avais fait ma maligne, j'ai quand même patienté une heure avant de lancer à l'anesthésiste qui passait par là :

- Au fait, pour la péridurale... disons que c'est pas urgent-urgent, mais on va dire que je suis prête quand vous êtes prête.

Et laisse-moi te dire que, quand la péridurale était mise, j'ai eu une pensée pour toutes ces femmes qui ont été assez fortes pour accoucher sans anesthésie, parce que MANDIEU QUE CA FAIT DU BIEN D'ÊTRE SHOOTÉE AUX TRANQUILLISANTS.

(Sérieusement, j'étais tellement soulagée que j'ai même fait une sieste.)

(Pendant que j'étais en train de me vider de mon liquide amniotique, tout à fait.)

Et puis les contractions ont graduellement repris, augmenté, et ce jusqu'au stade où je guettais l'horloge en comptant combien de minutes il me restait avant que la pompe à drogues se débloque.

Oui, pour ceux et celles qui l'ignorent : quand on te pose une péridurale, on te donne une petite pompe avec un bouton magique dessus, qui te permet de te donner une dose de rab si les contractions font mal. Mais pour éviter que tu fasses une overdose ou que tu t'anesthésies complètement, la pompe se bloque après une utilisation, et il faut attendre 15 minutes avant de pouvoir l'utiliser de nouveau.

Mais globalement, je gérais comme une championne :

- Je suis si fier de toi, ma chérie.
- Mais ouais, je suis une Viking.
- Je suis tellement impatient de pouvoir bientôt rencontrer nos enf...
- FLA IL EST VINGT HEURES DOUZE VA APPUYER SUR LE BOUTON MAGNE-TOI PUTAIN!


(Comme. Une. Championne.)

Et puis, au bout d'onze heures de contractions, la sage-femme est venue me dire que c'était le moment des choses sérieuses.

Alors toute cette partie de l'accouchement est un peu floue dans ma mémoire, parce que, de un, j'étais quand même bien droguée, et de deux, j'étais méga concentrée sur mon travail, mais Flaxou m'a depuis raconté que le personnel passait son temps à aller et venir entre ma salle d'accouchement et trois autres, parce qu'apparemment toutes les femmes du Haut-Rhin avaient décidé de donner naissance le même week-end.

Perso, je ne me rappelle d'aucun visage, d'aucune personne, juste de voix qui me disaient de pousser, pousser, plus fort, mieux que ça, encore, allez, encore, c'est bien, on continue, et ainsi de suite pendant quarante interminables minutes.

J'étais en train de me dire que ce foutu bébé ne sortirait jamais, quand j'ai entendu le médecin dire à la sage-femme :

- Le crâne est suffisamment sorti, on peut chercher la ventouse.

Moi, je ne voyais rien de ce qui se passait, vu mon gros bide qui était dans le chemin, mais j'ai vu Professeur Flaxou (qui, en bon scientifique, avait insisté pour regarder TOUT CE QUI SE TRAMAIT du côté de ma teuch) (cet homme est fou) pâlir un bon coup pendant que la sage-femme faisait de grands mouvements de bras avec le crâne de mon bébé mais sérieusement c'est pas censé être super fragile cet engin-là?

Et puis j'ai continué à pousser, pousser, pousser jusqu'à l'épuisement, et je crois que le docteur a vu que je fatiguais et a pensé que ce serait encourageant de me dire :

- La tête est sortie ! Vous voulez la toucher?


(Non merci, j'ai envie de pouvoir vivre sans cauchemars intenses pendant les vingt prochaines années, merci.)

Et puis j'ai poussé encore un peu, et d'un seul coup, j'ai senti comme un poids énorme qui se détachait de moi, ils m'ont posé un machin gluant tout gris sur le ventre et c'était mon bébé, un bébé tout fini, avec des ongles et des cheveux, un bébé avec des yeux grands ouverts qui me regardaient, un bébé qui respirait et faisait des petits bruits, un bébé si grand déplié que j'arrivais à peine à croire qu'il était dans mon ventre il y a une seconde, un bébé si magnifique et si parfait et si TELLEMENT LE PORTRAIT DE SON PÈRE PUTAIN CA VALAIT BIEN LE COUP QUE JE ME FASSE CHIER TIENS.

(Sans déconner, cet enfant est un clone de Flaxou.)

(Il a même hérité de son épi dans les cheveux, c'est pas scandaleux?)

Et j'avais à peine le temps de dire à Fla que cet enfant avait ses cernes et que c'était ridicule parce qu'il était à peine né, d'où il était fatigué franchement, qu'un pédiatre l'avait déjà emporté avec lui pendant que deux sages-femmes m'appuyaient sur le ventre pour pas que bébé numéro deux se mette trop à l'aise.

- Allez madame, les contractions ne s'arrêtent pas, il est temps de se remettre à pousser pour le deuxième!
- Mais je suis tellement fatiguée...
- Allez, on ne faiblit pas, vous vous en sortez super bien!
- Rassurez-moi quand même d'un truc : le deuxième, il va venir plus vite, pas vrai?

Et là, le gynéco et la sage-femme se sont regardés genre :


Et m'ont dit:

- Oui... oui... en théorie, si tout se passe bien, il y a des chances que ça puisse aller un petit peu plus vite.

Mais j'avais à peine le temps de me dire que ouh là là j'aime pas du tout ces conditionnels à la pelle qu'ils me mettaient déjà à la tâche, et ce coup-ci, juré, j'ai poussé quatre grands coups et le bébé était dehors.

(Ça valait bien le coup de me foutre la trouille.)

Et puis ils ont immédiatement évacué bébé numéro 2 et Professeur Flaxou, parce que:

- En temps normal, on attendrait que votre placenta se décroche tout seul, mais comme vous êtes anémique, il faut qu'on minimise la perte de sang le plus possible, alors on va aller le chercher.
- Vous allez le chercher? Mais genre vous avez comme une pince ou....
- Je vais mettre ma main entière à l'intérieur de vous maintenant.
- Ah bon OK cool d'accord.

Pendant ce temps-là, mon utérus :


(Je ne remercierai jamais assez la médecine moderne d'avoir inventé la péridurale.)

Et puis les médecins ont fait tomber un espèce de steak géant dégueulasse dans un seau, m'ont dit que c'était mon placenta, et puis tout le monde est parti sauf une sage-femme qui est restée me nettoyer, me recoudre, et me féliciter parce que j'avais pas déchiré mon périnée et apparemment c'est une super nouvelle, mais moi je ne suivais plus rien de ce qui se passait parce que Flaxou était revenu avec nos bébés et c'étaient les bébés les plus parfaits de l'univers, et j'ai passé une heure rien qu'à regarder leurs adorables petites mains et leurs sublimes petits visages tout fripés.


(Oui, bon, les hormones aident pas tellement l'objectivité.)

Et on m'a finalement montée dans une chambre, les sages-femmes ont pris les bébés pour la nuit, et j'ai enfin pu dormir le ventre vide pour la première fois depuis des mois.

(Je te raconte pas la joie du lendemain, quand on m'a amené un plateau de petit déj avec un jus d'orange dessus, et que j'ai pu boire toute la briquette SANS AIGREURS D'ESTOMAC.)

(Et je te raconte pas non plus la joie de ma première douche, quand j'ai pu à nouveau me savonner les pieds après DES MOIS à les laisser juste tremper dans l'eau!)

Bref, depuis cette belle soirée de juin, Flaxou et moi coulons des jours heureux avec nos deux petits bouchons, et on profite à fond de "l'effet star" des jumeaux.


(Moi à la maternité, choyée par tout le personnel soignant.)

Et on est très heureux de répéter en boucle les quatre mêmes informations à qui veut l'entendre : oui, l'accouchement s'est bien passé. Oui, la maman se remet bien. Non, les nuits ne sont pas trop dures. Ils font 2,5 et 2,6 kilos pour 45 et 48 centimètres, et oui, c'est un beau poids pour des jumeaux.

Là où le bât blesse, c'est quand on nous a demandé les prénoms, et qu'on a eu la même réaction partout :

Nous: Ils s'appellent Samuel et Auguste !
Littéralement tous nos amis : 


- Quoi? C'est ça leurs noms?
- Ben oui, pourquoi, vous aimez pas?
- Non non, c'est joli, c'est juste... super normal, en fait.
- ...
- Moi je croyais que vous alliez les appeler, genre, Thor et Odin!

Oui, donc, désolée de décevoir apparemment TOUT LE MONDE, mais je rappelle que le but était que nos enfants ne se fassent pas taper à l'école, alors voilà, ils ont des noms normaux, Castor et Pollux et Elladan et Elrohir, c'était pour déconner, merci de prendre note.

(Et vous noterez que j'ai tout de même mon Sam, donc petite référence discrète à mon personnage préféré du Seigneur des Anneaux quand même.)

(En vrai mon personnage préféré c'est Eowyn, mais avec deux garçons, c'était un peu chaud à caser.)

Donc voilà, on est parents, c'est une vie un peu différente mais vachement cool (et le fait que les bébés dorment 20 heures par jour aide un peu à la transition, on va pas se leurrer), mais chaque fois que je les regarde, je suis toujours émerveillée de me dire que j'ai fabriqué des petits humains et que maintenant ils sont des personnes complètes.

Et qu'en huit mois seulement, on est passés de ça :


A ça :


(Je sais pas toi, mais je trouve que c'est du bon boulot.)