lundi 21 février 2011

Un article tout en finesse.


L'autre jour j'étais chez ma gynéco.

(Ouais, j'ai à ce point rien à te raconter.)

Rassure-toi, je vais pas non plus te détailler l'examen où elle me cherche des anomalies à l'intérieur de moi, ni quand elle me malaxe les nichons des fois que j'aurais un cancer. (Je suis sûre que ça t'exciterait, jeune pervers.)

Non, c'est surtout parce qu'elle m'a fait asseoir à son bureau (avec les habits et tout, t'imagines pas des trucs) et qu'elle m'a dit : 

- Bon les résultats de vos analyses sont revenus, vous avez du cholestérol.

Donc là j'étais quand même légèrement dégoûtée, vu que j'ai vingt-deux ans et que le cholestérol, normalement, c'est plutôt pour les hommes dans leur cinquantaine. Et puis bon d'accord je mange Mac Do une fois par mois, et puis oui c'est vrai qu'il y a eu les excès de Noël, mais quand même.

Alors la docteure (je lui mets un "e" parce que j'aime pas écrire le mot au masculin quand c'est une femme, et aussi parce que le mot "doctoresse" je le trouve trop moche, pouah pouah) m'a dit que c'était sans doute à cause de deux trucs qui étaient pas mes amis, à savoir ma pilule et mes gènes.

Pour le coup des gènes, j'avoue, je m'y attendais. Faut savoir que j'ai une famille un peu spéciale : du côté de ma mère, il y a des cancers, du cholestérol, des problèmes de reins et de vésicule, et des dents pourries (jolies, mais pourries). Il y aussi de l'alcoolisme, mais comme je m'appelle pas Zola, je compte pas ça comme héréditaire. Et du côté de mon père, il y a rien. Absolument rien. Les seules personnes de la famille qui sont mortes avant l'âge de 90 ans, c'était soit des accidents, soit qu'ils l'ont vraiment fait exprès. (Mon arrière-grand-mère buvait comme un charretier polonais, et elle est morte à 87 ans, en pleine forme, foie nickel et tout. Faut croire que le schnaps maison, ça conserve.)

Et moi, en vingt-deux ans d'existence, j'ai déjà eu six caries (mais jamais d'appareil), des calculs de la vésicule une fois (avec une échographie et tout, mes copines croyaient que j'étais enceinte de la vésicule, bon maintenant ça fait trois ans, il sort quand il veut), et maintenant le cholestérol. J'ai un peu l'impression que le côté maternel s'acharne sur moi. 

En plus c'est un peu dégueulasse, parce que ma sœur, en terme d'héritages maternel, elle a juste chopé la "tare" de pas bien assimiler les sucres. Donc certes, elle se mouche tout le temps, mais elle fait quinze kilos de moins que moi. Et faut la voir à l'œuvre, le paquet de bonbons il tient pas la journée. Et puis ma sœur c'était aussi celle qui se moquait de moi parce que je passais dix minutes par jour à me brosser les dents avec vigueur et acharnement, et ensuite on allait chez le dentiste ensemble, elle avait rien, et moi j'avais deux caries. Préférence génétique!

Bref. Donc j'avais du cholestérol.

Je voyais déjà venir le régime, plus de crème ni d'huile, manger du poisson vapeur et des légumes bouillis sans sel, et me taper du porridge infâme tous les matins. Mais en fait non, la docteure a juste dit :

- Non, pas besoin de régime, vous n'avez que 0,1 g au-dessus de la moyenne. Je vous change la pilule et ça descendra tout de suite.

Là déjà je criais victoire dans ma tête.

Et puis elle m'a regardé d'un air soucieux et elle m'a demandé :

- Par contre, est-ce que vous seriez d'accord si je vous prescrivais une pilule qui vous coupait les règles?

Au début j'ai cru que c'était une blague.

- Comment ça?
- Eh bien vous voyez, cette pilule contient juste du progestérone, à la différence de l'ancienne où il y avait aussi des eostrogènes. C'est les œstrogènes qui ont fait augmenter votre taux de cholestérol. Donc avec cette pilule, il devrait redescendre dans la moyenne. Il y a également moins de risques de cancer du sein, car vous prenez moins d'hormones. Par contre, c'est une dose à prendre en continu, donc dès que vous avez fini une plaquette, vous en démarrez une autre. C'est ce qui fait que vous n'aurez plus de règles.

Je comprenais de moins en moins.

- Et...c'est mal?
- Non, ça ne change rien à votre organisme. D'ailleurs, vos chances de procréation à l'arrêt de la pilule sont plus grandes qu'avec l'autre. C'est juste que certaines femmes trouvent que ce n'est pas... naturel.

Oh ben merde alors.

Tu crois vraiment que je vais me coltiner un régime sans graisse (et, avec ma chance, un cancer du sein) pour pouvoir glorieusement me taper cinq jours par mois de maux de ventre et de mauvaise humeur, à saigner comme un cochon, juste pour satisfaire cette connasse de Mère Nature? 

Qu'elle aille se faire foutre, Mère Nature, je lui ai assez donné comme ça. Neuf ans à souffrir, ça suffit, merci bien. C'est pas parce qu'Ève a croqué la première que je vais perpétuer la punition avec le sourire, si Mère Science me trouve une alternative. (Surtout que le pire reste encore devant moi: parce que l'accouchement, malgré la péridurale, c'est toujours pas une promenade.)

Donc voilà, je prends désormais la pilule du miracle. C'est tellement génial que mon rêve le plus cher depuis l'enfance s'est envolé : le rêve où je me réveille, un beau matin, et je suis transformée en garçon.

Maintenant, plus besoin : j'ai plus l'inconvénient principal des filles, et en plus je peux continuer à mettre des jolies chaussures. (Comme ces Converse Batman, je les veux je les veux je les veux.)

Maintenant, si quelqu'un peut m'apprendre à faire pipi debout, mon rêve sera complet. 

Et si possible, faites en sorte que je puisse écrire mon nom dans la neige.

lundi 14 février 2011

Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile



Plus les années passent et plus j'ai l'impression d'être une résistante de l'amour.

Pas de l'amour au vrai sens du terme, au sens "je t'aimerais même si t'étais grosse, ou si t'avais du psoriasis" (faut vraiment aimer quelqu'un pour continuer à l'aimer quand il fait des cultures de champignons entre ses orteils). Mais l'amour au sens "jetons des seaux de rose partout jusqu'à en vomir, puis découpons des cœurs dans les choses qu'on aura vomi", ce genre d'amour.

Le pire, je crois, c'est que personne autour de moi ne comprend.

Naguère, quand j'avais pas de mec (c'était wolaaaa y'a longtemps) je disais :

- Nan mais de toute façon-an la Saint-Valentin c'est trop une fête COMMERCIALE-an t'vois, j'veux dire c'est quand même trop méga MERCANTILE quoi-an, et puis bon vas-y la DICTATURE de la machine capitaliste broyant l'honnête homme dans ses mâchoires infernales-an. Nan mais sérieux le FLÉAU de l'homme moderne quoi, le cancer c'est trop rien à côté t'vois. Moi j'dis révolution à la Che Guevara merde-an!

Ouais je parlais comme une connasse, en même temps j'avais seize ans. D'où les références au communisme. Parce qu'à seize ans j'étais communiste. Vu que j'avais lu Marx, mais pas encore Soljenitsyne. (Avoir lu Marx sans Soljenitsyne, c'est un peu comme quand tu vois l'étagère Ikea sur la photo du catalogue, et tu l'adores tellement que t'as envie de l'embrasser, et tu passes des jours à rêver à la belle place qu'elle occupera chez toi. Et puis ensuite tu la montes, et rien ne marche comme il faut, et tu finis par pleurer sur tes boulons au milieu du champ de ruines qui fut jadis ton appartement.) (Dis donc je deviens forte en métaphores.)

Bref.

Donc évidemment, on ne me prenait pas au sérieux. (En même temps j'avais seize ans.) Et j'entendais un peu partout ce langage :

- Ouais ouais, tu dis ça parce que t'es célibataire et que t'es jalouse, c'est tout!

Et quand je disais que non non, je n'étais pas jalouse de dépenser une fortune pour une gigantesque opération marketing, ceci dans le but de me retrouver tout aussi amoureuse qu'au départ, mais plus pauvre de cinquante euros, et garnie d'un hideux bracelet en or plaqué marqué "FOREVER" en police Vivaldi. Ce à quoi on me répliquait généralement :

- Oh, tu dis ça maintenant que t'es seule, mais attends d'être avec quelqu'un que tu aimes vraiment, et tu verras, c'est pas si mal!

Aujourd'hui, six ans plus tard, je suis toujours assez fière de clamer que je n'ai pas fêté une seule Saint Valentin de ma vie. Ça prouve que j'arrive à tenir au moins un principe. (Oui, parce que le principe de "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse" que j'avais juré de ne jamais trahir, ben epic fail. J'aimerais pas du tout qu'on se foute de ma gueule derrière mon dos, et pourtant je me gêne pas.) (J'ai juste changé mon principe en "Assume ce que tu dis derrière le dos des gens", qui est nettement plus facile à tenir. Vu que je m'en fous d'avoir des amis. J'ai un blog, j'ai pas besoin d'amis. C'est le web 2.0, merde.)

Bon, heureusement, j'ai un tantinet tempéré mes vues sur la Saint Valentin. (Et surtout, je ne les exprime plus avec un accent de connasse.) Je continue à penser que c'est une fête consumériste qui asservit la population à un mythe exploité pour les purs besoins du marketig (coco inside), et je continue à penser que si déjà on s'offre des cadeaux, autant s'offrir des choses que l'autre veut vraiment plutôt que des bijoux moches ou des restaus hors de prix juste sous prétexte qu'il faut être "romantique". (Une barrette de RAM avec un joli ruban, c'est très romantique.) Et je continue à penser que si on tient vraiment à célébrer son couple, autant fêter son anniversaire, date autrement plus significative que le 14 février, qui ne signifie rien, à part que c'est la moitié du mois de février.

Mais j'ai arrêté de traiter tous les gens qui fêtent la Saint Valentin de gros cons. (Sauf si leur idée d'une soirée en amoureux est d'aller au Mac Do. Là y'a pas d'excuse.) Et je concède aussi que c'est pas le pire mal de l'humanité. (Il serait même pas dans mon top 10.) C'est déjà un progrès par rapport aux années précédentes.

Quand à moi, je continue à fêter ma Saint Valentin en toisant de mépris les gens qui me disent :

- Ooooooh ton copain est pas là en semaine? C'est trop dommage! Vous allez fêter le week-end prochain alors?

Et à passer mon 14 février seule chez moi, en pyjama sous une couette, à regarder Shaun of the Dead en mangeant des Granola.

Parce que Simon Pegg, le deuxième amour de ma vie, est né le 14 février, et que le diable m'emporte si ça c'est pas un truc à fêter.



PS : Pour les accros au romantisme qui sont déçus de tant de cynisme, voilà quelque chose pour vous : aujourd'hui, j'ai appris que mon papy et ma mamie ont décidé de se marier (après vingt-deux ans à vivre dans le péché, ah ben bravo). Ils ont soixante-quinze ans et ils vont être des jeunes mariés tout amoureux, et je trouve que c'est la chose la plus adorable du monde. Hourra pour eux!

PPS : Non j'ai pas honte de mes titres, c'est super bien Cookie Dingler. Alsace représente!

lundi 7 février 2011

Un peu de méchanceté gratuite



Il faut que je démantèle un mythe.

Parce que bon, là, à lire mes charmantes banalités remplies à ras bord de dérision et de bonne humeur, on pourrait penser que je suis une sorte de bisounours d'un mètre cinquante-sept, qui aime tout le monde et fait des câlins à toute créature vivante qui a le malheur de croiser son chemin.

C'est faux.

Je suis méchante.

Pas méchante méchante, non plus. C'est pas méchant du genre "j''arrache les têtes des poussins pour boire leur sang à la pleine lune, et je fais des croche-pieds aux aveugles sur les voies de bus". Je suis quand même civilisée. Je laisse ma place aux vieilles dames dans le tram, je m'arrête aux passages piétons pour laisser passer les gens, je mets une lumière sur mon vélo (bon ça c'est surtout une question d'instinct de survie).

Et puis, bon, c'est vrai que j'adore faire des câlins. Aux humains, mais aussi aux animaux, aux peluches, à mon oreiller quand je m'endors, souvent aux arbres aussi.

Bon, en fait, la plupart du temps, je suis une sorte de bisounours d'un mètre cinquante-sept.

C'est juste que de déborder de gentillesse tout le temps, c'est super crevant à maintenir. Alors des fois, je ventile avec des tonnes de méchancetés, mais je les dis que dans ma tête (ou à Sarah).

Sauf que là, j'ai été gentille pendant tellement que je ne tiens plus, alors je vais faire une chose que je ne fais d'habitude jamais : je vais ventiler ma méchanceté ici. (Jusqu'ici, j'ai pratiqué l'auto-censure avec un acharnement qui frise le stakhanovisme.)

La raison, c'est que plus je m'ouvre au monde et je me sociabilise, plus je rencontre des gens que j'ai envie de taper. Alors j'ai décidé de faire un article préventif pour vous expliquer la conduite à ne pas adopter près de moi. Comme ça, si jamais un jour on se rencontre, vous serez prévenus.

Première chose : si j'étais reine de la langue française (soit dit en passant, ça serait trop cool comme métier) j'interdirais aux gens de finir leurs phrases en "an" une fois qu'ils ont terminé le lycée. Parce que tu vois-an, quand tu parles comme ça-an, même si tu dis des choses intelligentes-an, ça te donne l'air d'une pouf. (C'est fou, j'ai fait ça pendant deux lignes, et j'ai déjà envie d'ouvrir un blog mode!.)

Je supporte pas non plus les gens qui parlent anglais à des gens français. Je sais pas s'il y a un signe plus ostentatoire de "j'me la pète" que de parler anglais quand tout le monde autour de toi est français.

- Nan mais le French quoi, c'était so 2009, j'veux dire-an, get over it.

(Notez les expressions idiomatiques pour faire genre je m'intègre trop bien dans le monde anglophone, seriously, I'm not deconning.)

T'imagines si moi je faisais ça avec mes amis? Mais ils me jetteraient des cailloux! Ils me jetteraient des cailloux jusqu'à ce que je m'arrête, en criant "Mais ta gueule! retourne à Kettering si t'es pas contente"! (C'est des vrais amis.)

Et d'ailleurs, je trouve cet usage disproportionné et abusif de l'anglais un tantinet discriminatoire pour les autres langues. Va essayer de te la péter en parlant allemand, pour voir. 

-Ja aber ich meine-an, weiB du, Französisch ist so zwei tausend und neun, hallucinant quoi, le truc de ouf, Schnipp schnapp schnappi das kleine Krokodil, abusierenden quoi.

(Quoique, ça aurait peut-être pu passer quand Tokio Hotel était à la mode.)

Je déteste aussi les expressions comme "c'est frais" (Je ne supporte pas qu'on se réfère à un truc comme "frais" quand on parle d'autre chose que de haricots surgelés.), ou encore "j'ai envie de dire".

- Salut, ça va?
- Écoute, j'ai envie de te dire : bien.

Ben si t'as envie de le dire, dis-le, me préviens pas avant ! Et puis c'est pas comme si ta réponse était d'une profondeur si intense qu'il faudrait m'habituer à l'idée en l'annonçant au préalable.

Eh, t'as vu? J'ai fait une phrase entière et j'ai pas mis un seul mot d'anglais dedans! C'est dingue hein?

- That's so weird, you know, I'm so fluent in English I can't even speak French anymore. Mais bon-an, that's all right tu vois, j'ai envie de te dire : that's life, shit happens, man, you know, yeah, trop frais quoi-an.

Un jour je t'enfermerai dans un frigo, et là, CE SERA FRAIS !

J'aime pas non plus les ados qui hurlent les exploits de leur vie sexuelle dans le tram. (Genre ouuuh j'ai fait l'amour et ça a duré au moins deux chansons de Rihanna, la folie!)

J'aime pas les gens qui laissent le son sur les touches de leur portable et après quand ils écrivent un SMS ça fait quarante "bup" à la minute.

J'aime pas les étudiants riches dans le train du dimanche soir :

- Et là ma mère elle me sort : "Ouais euh t'sais quoi si jamais tu veux mettre des trucs sur ton CV, cet été, tu peux bosser au Conseil de l'Europe, j'ai un pote là-bas." Alors là je lui ai dit "Nan mais maman quoi, attends j'me casse le cul en colle de philo toute l'année c'est bon quoi, moi l'été je me RE-POSE." Non mais j'hallucine quoi. C'est bon, j'ai déjà un stage sur mon CV, j'ai pas besoin d'un deuxième.
- Elle avait pas déjà essayé de t'envoyer en stage en Angleterre aussi?
- Mais ouais mais grave, déjà l'an dernier là! "Allez va à Londres gna gna gna ça sera que huit semaines, tu logeras dans la résidence secondaire de tonton à Hyde Park et la bonne te fera à manger". Attends huit semaines en Angleterre, mais je meurs moi! Et puis j'sais parler anglais quand même. A ma dernière colle j'ai eu 11 alors hein.

(Moi je tuerais quelqu'un pour un stage au Conseil de l'Europe. Ou du moins je le pousserais dans les escaliers et j'attendrais de voir.)

J'aime pas les filles qui polluent ma page d'accueil Facebook avec des noms de boissons. Primo, TOUT LE MONDE A COMPRIS que Redbull ça veut dire "en couple". Secundo, je vois pas en quoi ça aidera le dépistage du cancer du sein (surtout qu'il paraît que le Red Bull est cancérigène, ironie cinglante). Tertio (oui j'ai fait option latin en cinquième, plus nerd que moi tu meurs. Rosa rosa rosam rosae rosae rosa.) : accepter un message disant "Nous les filles on va faire en sorte que les garçons se cassent la tête avec nos codes super secrets, tihihi" c'est un peu être au CE1 de l'âge social. (Et en passant, chapeau pour les codes secrets, je sais pas qui les a réalisés, mais elle peut entrer aux RG quand elle veut.)

Et enfin : je supporte pas les gens qui disent "LOL" dans la vraie vie. Genre avec leur bouche et tout. Si t'es dans la vraie vie t'as qu'à rigoler, merde. C'est ça que ça veut dire! (A quand les "Emdéère"?)

Fiou, voilà je me sens mieux. 

Je pense que je vais pouvoir tenir au moins un an ou deux après avoir déversé tout ce fiel. 

Sauf si on me lance sur le biopic sur Justin Bieber.


PS : Lecteur, lectrice, apporte ta contribution : je souhaite amener au firmament une nouvelle langue de la coolitude qu'on pourra mélanger sans vergogne et sans respect de la grammaire avec notre bon vieux français. Des suggestions? (N'oubliez pas, il faut que ce soit hype. Personnellement, je songe au grec ancien.)

mardi 1 février 2011

la perle du mois!


Une perle du mois bien maigrelette, pour cause de cloîtrage intensif pré-examens. (Et j'ai même pas mes résultats alors si ça se trouve ça valait même pas le coup.) Bon vote!

Gagnante :


11) - J'en ai marre de ce hoquet.
- Tu veux un glaçon?
- Pourquoi, ça marche?
- Ben non, c'est pour faire du hoquet sur glace!

En entrée, un consommé de Sarah:

1) "Une crevette et un crabe ça fait une...mangouste!" Sarah

2) "Il a eu que des bonnasses ce mec! En même temps c'est un bonnard." Sarah

3) "T'imagines le bébé de Cotillard et Canet? Ça fait un... Canillard!" Sarah

4) "Si c'est un garçon, je l'épouse. Si c'est une fille... je l'épouse." Sarah


En plat, quelques perles des profs en croûte:

5) "La diplomatie, quand on est un petit pays, c'est facile. Deux bombinettes et c'est bon!" Prof de géopolitique

6) "La diplomatie, c'est pareil que les couples : quand ça marche pas, c'est parce qu'il y en a un des deux qui veut que l'autre, ce soit pas l'autre, ce soit lui." Prof de géopolitique

7) "Je sais pas pourquoi, mais les caméramen, ils détestent qu'on leur dise pas bonjour!" prof de relations publiques (et après elle s'étonne)


Et comme dessert, quelques dialogues flambés :


8) - Il développe l'idée de l'espace vital, qu'on va retrouver plus tard dans l'idéologie nazie.
- Et dans Dirty Dancing! (Désirée)

9) - On est cro forts!
- Comme Cindy!

10) - Tu me prends pour une vieille?
- Ben, tu parles fort, tu racontes toujours les mêmes histoires, et tu te plains tout le temps. Alors dis-moi, t'es quoi? (professeur Flaxou le goujat)



(Badam pam pcchh)