vendredi 1 novembre 2013

Cendrillon pour ses vingt ans, a même pas de carrosse blanc


Aujourd’hui, dans ma grande tradition« détruisons notre enfance », je voudrais te parler de Cendrillon.

Comme tout le monde, tu connais l’histoire de Cendrillon. La méchante belle-mère, les deux sœurs têtes à claques, la marraine bonne fée, la citrouille en carrosse, le soulier de verre, Gus-Gus versus Lucifer, les oiseaux avec un CAP couture, enfin la bonne vieille histoire quoi.

Mais moi, j’ai pas été élevée en France de l’intérieur. Nan, moi, j’ai été élevée juste à côté de la frontière, dans le pays où on traverse le Rhin pour faire ses courses (parce qu’aucun Alsacien ne sera jamais chopé en train d’acheter des mouchoirs en France alors qu’il peut les acheter chez DM). Le pays où tout le monde a au moins un ancêtre Allemand (bon, des fois Suisse, aussi, on est pas sectaires). Le pays où on fête la Saint Nicolas, Carnaval, et où, en bon germanistes, on fait péter plein de feux d’artifices pour n’importe quelle occasion. (Des feux d’artifices qu’on achète où ? Gagné !)

Alors, évidemment, la culture Alsacienne est un tronc d’arbre poil plus germanique que latine.

Du coup, la version de Cendrillon avec laquelle j’ai été élevée, c’est pas celle de notre Charles Perrault national, mais celle des Frères Grimm.

Et c’est cette histoire que je vais te conter aujourd’hui.

Alors bon, ça commence tout pareil que chez Perrault : Cendrillon a une gentille maman qui meurt, le papa se remarie avec une autre femme qui avait deux méchantes filles. Les filles volent les jolis habits et les bijoux de Cendrillon,se moquent d'elle, la forcent à s’habiller avec des chiffons, et lui font faire toutes les corvées. Elle est forcée de dormir à la cuisine, près du feu, et les méchantes sœurs la surnomment donc « Aschenputtel », puisqu’elle est toujours couverte de cendres (en Allemand, « Aschen » veut dire « cendres »,  je t’explique au cas où t’avais pris LV2 Espagnol).

Bon, déjà là, je comprends pas trop pourquoi Aschenputtel se laisse faire par ses deux tortionnaires, parce que bon, je veux bien que sa maman lui ait fait promettre sur son lit de mort de rester toujours gentille et que Dieu la protégerait, m’enfin bon y’a une différence entre être gentille et être une bonne poire.

Donc Aschenputtel mène une vie bien triste et va tous les jours pleurer sur la tombe de sa mère et prier le bon Dieu pour une vie meilleure.

(Perso, si j’étais le bon Dieu, je lui dirais « Ecoute ma petite souillon, t’es bien mignonne mais t’es quand même un sacré jambon, va donc pousser une gueulante chez tes connasses de sœurs et laisse-moi en dehors de tout ça, tu seras gentille, c’est pas tout ça mais y’a la famine en Afrique et j’ai pas que ça à foutre de régler les disputes familiales, on est pas dans Sans Aucun Doute, ci-mer ».)

(Oui, quand j’imagine parler Dieu, il a le même argot qu’en 1995, et alors t’as un ci-sou ?)

Bref.

Un beau jour, le père d’Aschenputtel va au marché et demande à ses filles quels cadeaux elles souhaitent qu'il leur rapporte. L’aînée demande une belle robe, la cadette des perles et des diamants. (Ça va, rien que ça ? Et cent balles et un Mars, aussi ?) 

(Nan mais sérieux, tu t’imagines si ton père te dit « Je vais faire les courses, il te faut quelque chose ? » et que tu lui réponds « Bah écoute ouais, prends-moi une rivière de diamants, s’il en reste ». NORMAL.)

Aschenputtel, elle, sympa, demande juste à son père de lui ramener la première brindille qui s’accrochera à son chapeau.

(Ooooookay.)

(T’as pas un peu l’impression de te faire enfler, sur ce coup-là ?)

Donc le père va au marché, achète les trucs, et ramène à Aschenputtel une branche de noisetier. Aschenputtel la plante sur la tombe de sa mère et l’arrose de ses larmes, et au fil des années, un noisetier pousse.

Alors pardon, mais les frères Grimm, ils étaient  peut-être doués en racontage d’histoire, mais visiblement ils en connaissaient pas une quille en botanique.

Déjà, bonne chance pour faire pousser un arbre à partir d’une putain de brindille, mais bon, admettons qu’il y ait eu des noisettes accrochées après, à la limite, ça passe.

Mais franchement, t’as une idée de la quantité d’eau requise pour faire pousser un arbrisseau ? Même en s’hydratant bien, je vois pas comment c’est possible de fournir assez de larmes pour arroser un arbre convenablement. (Qui plus est, en l’arrosant uniquement avec de l’eau salée, enfin moi j’dis ça j’dis rien.)

Bref, l’arbre pousse. Aschenputtel vient prier sur la tombe trois fois par jour, et à chaque fois, un oiseau blanc vient se percher sur le noisetier pour lui tenir compagnie.

(TROIS FOIS PAR JOUR ? Ben dis donc tu m’étonnes qu’elles te traitent mal, tes sœurs. En fait tu fais genre tu fais les corvées mais t’en branles pas une! Tu passes ton temps à chouiner et à prier, bah bravo, bonjour l’ambiance.)

Enfin bon, sur ces entrefaites, le roi du pays décide d’organiser une grande fête qui durerait trois jours et trois nuits, ceci dans le but de trouver une épouse à son fils.

(Ça va, il fait pas dans le modeste, le roi.)

(Est-ce que tout le monde dans ce pays a la folie des grandeurs ?)

Le roi invite donc toutes les belles jeunes filles du pays (comment, au juste ? Est-ce qu’il a des fiches sur tous ses sujets, ou c’est marqué « Nan gros l’invite pas celle-là, wallah c’est un boudin » (oui, mes fiches parlent comme Booba, et alors t’as un problème, j’te nique ta race ou quoi)).

Donc les sœurs d’Aschenputtel se préparent pour le bal, et cette dernière les supplie de l’emmener avec elles (haha, t’as pas été invitée, la moche !). Mais la méchante belle-mère refuse, sous prétexte qu’Aschenputtel n’a pas de robe à se mettre. 

(En même, temps, faut la comprendre, la marâtre. Elle a deux filles apparemment jolies mais c’est des grosses connasses, si y’a moyen d’en fourguer une à un prince, c’est pas le moment de se taper l’affiche en arrivant au bal avec une souillon).

Aschenputtel insiste (c’est bizarre, c’est pas trop en accord avec son caractère de paillasson humain). 

(Peut-être qu’elle avait vraiment la haine de se dire « Oh putain, j’aurais pu demander une robe neuve à mon père, et maintenant j’ai rien qu’un bâtard de noisetier! »). 

Alors, pour se débarrasser d’elle, la méchante belle-mère attrape un plat de lentilles et le jette dans les cendres de la cheminée (ah ben bravo, et la famine en Afrique ?), et dit à Aschenputtel qu’elle aura le droit de venir au bal une fois qu’elle aura trié l’intégralité des lentilles de la cendre.

Une idée bien merdique, si tu veux mon avis.

(Pourquoi les gens des contes insistent toujours pour donner des taches cheloues à faire en ricanant « ahaha, te voilà bien baisée » au lieu de simplement dire non ?)

(Parce que bon, y’a toujours une chance que ça marche. Tandis que quand tu laisses pas le choix, au moins t’es sûr.)

(Bref.)

Aschenputtel est bien triste, mais se met à la tâche quand même, pendant que la mère et ses filles partent au bal. Mais, à peine la marâtre disparue, voilà qu’arrivent deux colombes blanches, qui disent à Aschenputtel qu’elles ont été envoyées du ciel par sa défunte mère pour l’aider dans sa tâche.

(Dis donc, je sais pas ce qu’elle fume, Aschenputtel, mais je veux la même chose.)

Donc, avec l’aide des colombes, elle finit sa tâche en deux temps trois mouvements, mais une fois que tout est trié, elle est couverte de cendre. Donc elle se remet à pleurer parce qu’en fin de compte c’était bien la peine de se traîner dans la crasse si c’est pour de toute façon pas pouvoir aller au bal en tenue correcte (nan mais sérieux, t’y avais pas pensé avant ?).

A ce moment, les colombes viennent voir Aschenputtel et l'amènent à la tombe de sa mère, où l'attend une robe et des chaussures de soie blanche. 

(Mais ils les ont trouvés où ?) 

(J’veux bien que sa mère soit un ange ou chais pas quoi, mais enfin pour autant que je sache, même quand on est un esprit bienveillant, c’est vache de compliqué de transmuter la matière. Donc quoi, les colombes sont allées cambrioler une boutique de haute couture ?)

Bref, Aschenputtel arrive au bal toute belle, mais à pied comme une gueuse (vu que, dans la version des frères Grimm, pas un mot n’est soufflé de la citrouille qui se transforme en carrosse).




(Du coup, sans la magie, c'est un peu plus galère de faire son chignon.)

Le prince trouve Aschenputtel tellement belle que ça lui coupe la chique. Subjugué, il va l’accoster. Les frères Grimm ne détaillent pas comment ça s’est passé, mais j’imagine un truc dans ces lignes :

- Ouaich mademoiselle bien ou bien ? C’est pas trop une pure soirée ? Vasy t’es chaude pour venir danser là ? 

Donc Aschenputtel danse avec le prince toute la nuit, c’est le coup de foudre instantané, et quand un autre homme veut faire danser la jeune fille, le prince l'arrête en disant "Cette jeune fille ne danse qu'avec moi".

(C'est cool, c'est pas misogyne du tout comme comportement.)

Bref, elle danse toute la nuit, et s’esquive avant le petit matin histoire d’arriver avant sa belle-mère et ses filles (mais y’a pas d’histoire des douze coups de minuit, oh tu crois qu’onfait la fête comme des Néo-Zélandais ou quoi ?). Elle enlève sa belle robe et la planque derrière le noisetier, puis va se coucher devant l’âtre en faisant semblant de rien.

Le second soir, elle demande à nouveau à aller au bal, et cette fois-ci, la belle-mère jette deux fois la quantité de lentilles de la veille dans la cendre et lui demande à nouveau de tout trier.

Nan mais elle est conne ou elle le fait exprès ? 

Aschenputtel a miraculeusement accompli la tâche impossible que tu lui as donnée la veille, et du coup, tu lui redonnes la même tache à faire? 

(Non mais franchement, quelle famille de jambons.)

Ben du coup, pas de surprise, Aschenputtel et les colombes finissent le tri des lentilles, elle se rend sur la tombe de sa mère, trouve une robe et des souliers brodés d’argents, va au bal, danse avec le prince toute la nuit, s’éclipse avant le petit matin et retourne dormir dans les cendres, ni vu ni connu.

(Et la belle-mère et ses filles, ça fait deux fois maintenant qu’elles voient Aschenputtel être le centre d’attention au bal, mais ne la reconnaissent pas.)

(Je commence vraiment à croire qu’il y a un problème de chromosomes dans cette histoire.)

Et le troisième soir, la méchante belle-mère a enfin compris que son épreuve des lentilles est toute pourrave (il était temps, Flash Gordon), et du coup elle se barre juste en avance pour éviter la confrontation avec sa belle-fille.

(Enfin un comportement sain dans une famille normale.)

Mais comme tu t’en doutes, Aschenputtel elle s’en bat la race, vu que sur la tombe de sa mère l’attend une robe et des souliers brodés d’or (et pas en verre, c'est ridicule cette histoire, qui irait mettre des chaussures de verre?), encore plus magnifiques que les précédentes tenues.

(Et pendant ce temps, dans un atelier du royaume, une innocente couturière est tenue en otage par deux pigeons.)

Aschenputtel arrive au bal, danse avec le prince, tout ça, mais cette fois-ci le prince lui dit qu’il souhaite l’épouser et lui demande de rester. Seulement voilà, Aschenputtel elle est un peu teu-bé et elle se dit que si elle ne s’échappe pas à nouveau elle va se faire démonter par sa belle-mère (laisse tomber le fait que tu vas ÉPOUSER UN PRINCE, clairement, c’est encore légitime de s’inquiéter d’avoir fait le mur).

Après, peut-être aussi qu'elle avait simplement la trouille à l'idée de se retrouver mariée pour la vie à un gars qu'elle trouvait vaguement mignon et si ça se trouve il a des défauts horribles, genre il jette ses chaussettes à côté du panier à linge au lieu de dedans le panier à linge.



(Et encore, ça c’est si t’as de la chance. Apres, autant tu te retrouves avec un fétichiste du caca, ou un mec qui vote Front National.) 

(Pléonasme.) 

(Ha ha !)

Du coup, Aschenputtel s’enfuit du château, mais le prince avait tout prévu et avait ordonné à ses serviteurs d’enduire l’escalier de poix.

(C’est cool, c’est pas du tout flippant comme idée.)

(« Et là je lui demande si elle veut m’épouser. Et si elle veut pas, je l’empêche de partir en la collant au sol. Comme ça, elle sera forcée de m’aimer ! Ahahaha ! »)

Donc Aschenputtel s’enfuit tout de même (heureusement pour elle, parce que ce prince m’a tout l’air d’un psychopathe) mais elle perd un de ses souliers brodés d’or sur les marches de l’escalier. Le prince proclame alors qu’il épousera la jeune fille dont le pied entrera dans la chaussure.

(C’est un plan parfait ! C’est bien connu qu’il n’y a qu’une seule meuf dans tout le royaume qui chausse du 37.)

Le prince fait donc le tour des maisons (heureusement qu’il a rien d’autre d’important à faire, comme d’apprendre à gouverner un royaume) et fait essayer le soulier à chaque jeune fille. Le jour où il arrive dans la maison d’Aschenputtel, la belle-mère force la jeune fille à rester dans la cuisine, et fait essayer le soulier à sa fille aînée. Mais son pied est trop grand, du coup, sa mère lui coupe les orteils pour le caser dans la chaussure.

 QUOI ?? MAIS QUOI ??!

Enfin j’veux bien qu’épouser un prince, ce soit super la classe, mais enfin là c’est quand même un petit peu de l’abus, non ?

(Surtout que cette famille était pas vraiment dans la misère, cf. les achats spontanés de diamants.) 

(Bon, après, tu sais pas, peut-être qu’ils étaient près de la caisse du supermarché, comme les Tic-Tac Orange. C’est difficile de résister.)

Bref, en tout cas son pied rentre dans la chaussure, le prince est content et annonce qu’il va épouser cette nana.

(Nan mais t’es sérieux ? T’as dansé trois nuits de suite à cinq centimètres de la même fille, et t’arrives même pas à te rendre compte qu’on te présente une fille totalement différente ?)

(On se demande bien ce que tu regardais tout ce temps-là, hein.)

Le prince s’en va donc pour le château avec la sœur aînée juchée sur son cheval, mais en chemin, ils passent à côté de la tombe de la mère d'Aschenputtel. A ce moment, les deux colombes dans l'arbre crient au prince de regarder le pied de sa promise. Il se rend alors compte que du sang goutte de la chaussure et réalise qu’il a été victime d’une supercherie.

Alors attends deux secondes, la suite de l'histoire on s'en fout. Mais t'es en train de me dire que des oiseaux tapent le bout de gras avec le prince et que tout le monde trouve ça parfaitement normal? 

- Eh prince! Regarde le pied de ta fiancée, elle te ment!
- Bougre d'enfer, tu as raison, petit pigeon!

NORMAL.

Bref.

Le prince retourne a la maison d’Aschenputtel, et la belle-mère fait alors essayer le soulier à la fille cadette (j’espère juste qu’elle le rince d’abord, quand même). Là aussi, le pied de la fille est trop grand, donc sa mère lui coupe le talon pour qu’il rentre dans la chaussure.

SERIEUSEMENT ?

Est-ce qu’on vient pas d’apprendre juste à l’instant que la mutilation ne menait à rien?

(Et puis, le prince, tu vas pas la lui faire à l’envers deux fois de suite en espérant que ça se voie pas, il est pas con quand même.)

Le prince décide alors d’épouser la cadette et la ramène avec elle au château.

(Ah ben autant pour moi.)

(C’est tous des consanguins dans cette histoire, ou bien ?)

Et du coup, re-belote : sur le chemin, les colombes attirent l’attention sur le sang qui coule de la chaussure, et le prince retourne chez Aschenputtel. (« Oui bonjour, celle-là aussi est cassée, il m’en faudrait une autre ».)

Le prince déclare alors que ça commence à bien faire ces manigances et qu’on lui dise une fois pour toutes s’il y a d’autres filles dans cette maison, histoire qu’il puisse en finir et rentrer chez lui, parce que ça fait deux fois que son cheval doit faire demi-tour, et un cheval ça consomme pas du trois litres aux cent, donc belle-mère, t’es sympa t’abrèges.

La belle-mère bien embêtée est obligée d’avouer qu’il y a une autre jeune fille dans la maison, mais ment en disant que c’est simplement une servante. Mais le prince il en a marre qu’on le prenne pour une pomme, donc il fait venir Aschenputtel et lui demande d’essayer le soulier. 

(Avec le sang des deux sœurs dedans, et tout ? Ben j’espère qu’elle avait pas d’ampoules, Cendrillon, sinon bonjour les hépatites.)

Et là, c’est super ! La chaussure lui va comme un gant ! 



(Et sans se couper des morceaux de pied, c’est cool la vie.) 

A ce moment, le prince la reconnaît comme étant l’inconnue ayant dansé avec lui au bal.

(Ah oui, maintenant tu la reconnais ? Juste avant, t’avais aussi « reconnu » ses deux demi-sœurs, dis donc c’est beau l’amour.)

Et donc ça finit bien, Aschenputtel épouse le prince, et les deux sœurs se font crever les yeuxPARDON ?

Ah oui, je t’avais pas dit ? Le jour du mariage, les deux demi-sœurs d’Aschenputtel tapent l’incruste dans l’espoir de regagner les faveurs de leur souffre-douleur maintenant que c’est une princesse (« Salut, on t’a traité comme des connasses pendant des années, mais sinon sans rancune ? »). Et alors qu’Aschenputtel et le prince marchent vers l’autel, les deux colombes attaquent les sœurs et leur crèvent un œil à chacune.

(Ça va, ils savaient mettre l’ambiance aux mariages, à l’époque.)

Et à la fin du mariage, alors que tout le monde sort de l’église, les deux colombes reviennent et crèvent les deux yeux restant des sœurs (quoi, mais tu veux dire qu’elles se sont fait crever un œil chacune et qu’au lieu d’aller se faire soigner, elles sont restées assister au mariage ? C’est des femmes ou des Vikings ?), les punissant ainsi de leur méchanceté pour le restant de leur vie.

Alors bon, de deux choses l'une :

De un : Je commence vraiment à croire que la mère d’Aschenputtel est une entité démoniaque. Crever les yeux des gens, c’est pas vraiment une optique très « ange du Seigneur », si tu veux mon avis.

De deux : Je trouve ça franchement pourrave de s’acharner sur les belles-sœurs alors que c’est la marâtre la vraie méchante de l’histoire. Les filles ont déjà eu les pieds mutilés par leur mère, je pense que c’est suffisamment payé pour quelques années de putasseries. 

D’autant que la marâtre n’est pas punie du tout, alors que qui est-ce qui a refusé à Aschenputtel d’aller au bal, et qui est-ce qui a coupé les pieds de ses propres filles ? Ben voilà, alors moi j’trouve ça dégueulasse. 

(Aucun sens de la justice, défunte mère d’Aschenputtel !) 

(Va prendre des cours chez Dexter. De toute façon il a plus que ça à faire maintenant.)




PS : Je sais pas toi, mais moi, si on m’invite un jour à un mariage ou les gens font des lâchers de colombes, je dis NON.

4 commentaires:

  1. Ah voui, ces histoires de poix, avec des pigeons, c'est sympa. Mais on dira ce qu'on voudra.
    C'est tout de même meilleur avec de la choucroute.

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  2. Je t'imagine bien raconter ce conte à tes futurs enfants, je suis morte de rire. :)

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  3. Writers :
    Salut, un peu gore, les contes de l'autre coté du Rhin ... Toujours comme ca ?
    Sinon comme d'hab, j'ai bien rigolé en lisant tout ca.

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