dimanche 1 décembre 2013

Le Hobbit - There and Back Again



Donc, tu t'en doutes, quand le Hobbit est sorti au cinéma, j'étais la première dans les rangs.

(Voir le Hobbit en Nouvelle-Zélande, c'est un peu la consécration de tous les fanboys. Surtout le voir dans LA salle de Wellington où y'a eu toutes les avant-premières de Peter Jackson, et qui est équipée avec la technologie des fameuses 48 images/seconde, bla bla.)

(Je m'en fous de la technologie, je sais pas si ça se voit.)

(Je voulais juste m'asseoir là où s'est potentiellement assis Viggo Mortensen.)

(Ta gueule, c'est possible.)

Et en fait, le Hobbit m'a fait, dans une moindre mesure, le même effet que le dernier volet de Batman : c'est un film que j'ai attendu des années, donc j'avais ZÉRO objectivité au moment de la sortie. Pendant le film, j'étais prise dans l'action, intéressée et divertie. Et puis, peu à peu, insidieusement, j'ai réfléchi à tous les points du film qui capotaient. Et j'ai été rétrospectivement déçue.

MAIS dans une bien moins grande mesure que The Dark Knight Rises, disons-le.

Déjà y'avait pas Marion Cotillard dans le Hobbit, ça compense pas mal.

Sérieux, pour moi, avoir Marion Cotillard dans un film, c'est du gâchis. Chaque minute où elle est à l'écran, le film baisse en qualité. Si on me demande ce que j'ai pensé de Inception ou Midnight in Paris, je dis : oui, c'était un bon film globalement. Sauf les moments où y'avait Marion Cotillard dedans. Là, j'avais envie de la baffer et de lui dire :

- Putain mais casse-toi Marion, merde! Casse-toi avec tes grands yeux ronds et ton accent pourri! Tu nous fais chier! Suicide ton personnage, qu'on puisse avoir un bon film!

(Je ne me l'explique pas, c'est physique. Y'a plein d'acteurs comme ça que je peux pas blairer.)

(En plus dans Midnight in Paris y'avait aussi Léa Seydoux, c'était "apprécier ce film : hardcore mode".)

Bref bref.

Le Hobbit est donc rétrospectivement un assez mauvais début pour une trilogie de laquelle on attend beaucoup (en tout cas, de laquelle j'attends beaucoup).

Même si j'ai pleuré toutes les larmes de joie de mon corps en voyant le premier plan de la Comté parce que c'était comme de rentrer à la maison après dix ans et rien n'avait changé comme quand j'avais quatorze ans à l'époque où cette histoire c'était toute ma vie, et Bilbo me regardait et me disait "Bienvenue chez toi".



(Ouais, j'ai pleuré de joie au générique d'un film, mais j'ai pas pleuré à mon mariage.)

(C'est bon juge pas, tu connais pas ma vie okay?)

Alors je sais que beaucoup de monde a critiqué le film parce qu'il était simpliste, que les nains n'avaient pas beaucoup de substance, que les actions s’enchaînaient trop vite, et les aigles pourquoi ils les amènent pas directement a la montagne du dragon hein?

Cette dernière question, mais qu'est-ce qu'elle m’énerve. Elle mérite la même réponse que celle des 10 dernières années :

Les aigles c'est pas ta bonniche, connard. Déjà ils sont sympa de te rendre service et c'est bien parce qu'ils avaient une dette envers Gandalf qu'ils viennent sortir ton cul des flammes, alors sois content du coup de pouce et ferme ta gueule geignarde, bordel de bite.

(Ouais je suis vulgaire, mais j'aime pas les petits malins.)

(C'est pareil pour les petits malins qui disent "Han mais si Hermione a un appareil a faire remonter le temps, pourquoi ils remontent pas dans le temps sauver les parents de Harry? Pourquoi ils vont pas tuer la mère de Voldemort avant qu'elle tombe enceinte? Pourquoi ils reviennent pas en 1933 assassiner Hitler?" MAIS TU VEUX UNE HISTOIRE OU TU VEUX PAS UNE HISTOIRE?)

Du coup, dans le film, je trouve qu'ils s'en sortent pas si mal.

MAIS c'est quand même très, très différent du livre.

Bon, au depart, ca s'annoncait pas trop mal, c'etait tout comme dans le film : Bilbo est un jeune Hobbit de 50 ans (mais comme les Hobbits vivent en moyenne plus longtemps que les hommes, il a l'air un peu plus jeune, disons dans les 35-40 ans) (rappelons que Frodo avait 33 ans quand il a commencé son aventure, ce qui équivaut à l'âge de la majorité chez les Hobbits, donc dans les 18-20 ans).

Bilbo est un peu un aristocrate de chez les Hobbits, parce qu'il a une grande maison super classe (sur ce point le film est absolument merveilleux pour le retranscrire) et qu'il en rame pas une de la journée (alors que, faut pas déconner, on est pas dans le monde merveilleux des Schtroumpfs communistes où personne ne travaille et tout le monde est heureux. D'ailleurs, dans le Seigneur des Anneaux, Frodo et ses cousins Merry et Pippin font tous partie de l'aristocratie Hobbite, tandis que Sam est un prolo jardinier qui appelle Frodo "maître" dans le bouquin - oui bon, c'est un vieux bouquin hein.)

Bilbo est donc assis tranquillement devant chez lui à fumer sa pipe, quand survient Gandalf le magicien, à qui Bilbo souhaite une bonne journée. Gandalf lui révèle qui il est (rappelons que, dans la Comté, il est surtout connu pour faire des jolis feux d'artifices, et pas pour être un super-sayan de mage level 90) et lui dit qu'il va exaucer son voeu et l'inclure dans son aventure, ce qui sera "très amusant pour moi, et très bon pour vous" (ah ben sympa, j't'envoie te faire bouffer par un dragon, on va bien se poiler dis donc).

(Notons que Gandalf dit exaucer le voeu de Bilbo en se basant uniquement sur un petit lapsus de la part de ce dernier, qui lui dit que "quand vous étiez dans le coin, la vie était inter- enfin vous avez pas mal foutu le bordel hein".)

Et puis Bilbo rentre chez lui, et Gandalf s'en va, non sans auparavant graver un mystérieux signe sur la porte d'entrée de Bilbo avec son bâton.

Le lendemain, Bilbo est prêt à manger tranquillement, quand on toque à la porte. Il y va en pensant trouver Gandalf (qu'il avait invité pour le souper) quand, à la place il trouve un Nain, Dwalin. Le nain entre chez lui, pas gêné, et lui demande à manger. Bilbo est choqué comme un bon Anglais Hobbit, mais s'exécute. Et puis on toque à nouveau à la porte. Et bon je vais pas te faire un dessin, en gros 13 Nains s'invitent chez Bilbo qui est bien emmerdé, mais que la coustoisie légendaire des Anglais Hobbits empêche de les foutre à la porte.

Alors, parmi les critiques les plus courantes du film, on a souvent celle des Nains qui revient. Bon, pour être honnête, le fait que les personnages soient critiqués pour leur manque de profondeur, ça me fait bien rigoler, parce que quand on lit le bouquin, on se rend compte que Peter Jackson s'est vraiment donné du mal pour essayer de donner un semblant de personnalité aux 13 nains, puisque dans le livre, on a à peu près cette description en 350 pages de bouquin (attention, ceci est une description EXHAUSTIVE des nains) :

- Thorin : le chef, sale caractère.
- Balin : le sage, il est vieux.
- Bombur : le gros qui sert à rien et ralentit tout le monde.
- Fili : le plus jeune, il a une bonne vue.
- Dori : celui qui semble apprécier Bilbo le plus.
- Ori, Nori, Kili, Dwalin, Bifur, Bofur, Oin, Gloin : Tous complètement interchangeables.

(Ah si, Gloin c'est le père de Gimli. Mais c'est pas dit dans le livre. Donc voilà, voilà.)

Par contre, j'ai été assez déçue de voir Peter Jackson formater ses personnages pour les faire coller au schéma du Seigneur des Anneaux, en faisait de Thorin et Kili des Aragorn et Legolas du pauvre pour plaire au public qui voulait "Le Seigneur des Anneaux, la suite".



Parce que, j'ai eu beau chercher, aucune description des Nains dans le Hobbit ne mentionnait "Badass avec une voix sexy et des yeux profonds comme l’océan", et encore moins "Jeune Bégé SANS BARBE (d'ou? Mais d'ou un Nain sans barbe?) et qui fait du tir a l'arc".


(Sérieusement? Un Nain avec un arc? Nan mais vas au bout de ton idée Peter, fais-le surfer sur un caillou, tant qu'on y est!)

Bref.

Les Nains mangent, commencent à chanter plein de chansons (eh, on est chez Tolkien, tu te rappelles), et enfin, annoncent à Bilbo qu'ils vont partir avec lui dans une quête et peut-être ne jamais revenir, après quoi Bilbo fait un genre de crise d'hystérie et comprend par la suite que Gandalf l'a engagé dans l'aventure en le vendant comme un cambrioleur auprès des Nains.

(Sympa, Gandalf. Super manière de faire chier à la fois les Nains et Bilbo.)

Donc, forcément, les Nains sont pas super convaincus, surtout après que Bilbo leur ait raconté qu’il fallait pas abîmer ses napperons en dentelle ou le service en porcelaine de feu sa mère (c’est vrai que, comme démonstration de loubard, on a vu mieux), et Bilbo, quant à lui, n’est pas très chaud non plus pour se mettre à la colle avec une bande de suicidaires qui ont décidé de récupérer un royaume des griffes d’un dragon avec leur nombre de treize. (Parce que là, à moins d’être Jésus et ses apôtres, je vois pas trop bien comment treize couillons peuvent venir reconquérir un royaume les mains dans l’slip.)

Et donc ça pourrait être la fin logique de l’histoire (mais une histoire bien chiante, on est d’accord) où les Nains partent se faire rôtir le cul par un dragon pendant que Bilbo reste peinard devant sa cheminée, MAIS c’est sans compter sur Gandalf, qui sort sa méga-évolution en mode super badass wizard.


(Bon, en vrai, il se rend juste plus grand et plus dark et il prend une grosse voix de Batman.)

Et donc Gandalf gueule sur tout le monde en disant, en substance :

- Bon maintenant ça suffit ces conneries, le mec le plus important dans cette troupe c’est moi, j’ai dit que je vous trouverais un cambrioleur et j’ai décidé que c’était Bilbo. Maintenant vous allez pas venir m’emmerder avec des broutilles comme le fait qu’il ne soit pas vraiment un cambrioleur, j’en ai rien à foutre que personne ne soit d’accord, vous faites comme je vous dis ou ça va chier des bulles.

(C’est moi, ou Gandalf est un peu un connard, dans cette histoire ?)

Mais Bilbo se rebelle de tout son petit cœur d’Anglais de Hobbit et déclare que non c’est non, il ne participera pas à cette quête, de toute façon il est déjà pété de thunes et en plus jeudi c’est le festival de la citrouille sur la place du marché, s’agirait pas de manquer ça.

Donc les Nains passent la nuit et s’éclipsent au petit matin. Bilbo se réveille seul dans sa jolie maison vide (et qui doit probablement sentir le bouc, après les folies de la veille), et puis là d’un coup, pouf ! Il se dit qu’en fait une aventure ce serait vache de cool, et puis avec un peu de chance il pourra faire des photos et faire une grande soirée diapo en rentrant a la Comté.

Alors il sort de sa maison en courant, il rattrape les Nains à pied (c’est qu’on va pas vite, à dos de poney), et en voiture Simone !



(Après y’a plein de musique grandiloquente et des plans aériens sur des crêtes de montagnes et y’a des gens qui trouvent ça plombant, moi je dis rien parce que c’est mes plans préférés du monde entier.)

Et c’est à ce moment que le film commence à dévier du livre (et, si tu veux mon avis, à devenir un peu chiant.)

Alors bon, on le savait qu'en adaptant un livre de 300 pages en trois films de trois heures chacun, clairement, le Hobbit allait devoir déborder des contours de son œuvre. L'idée ne m'avait pas emmerdée plus que ça, étant donné que Tolkien a écrit suffisamment de matériel dans ses Appendices pour meubler facilement 8 films (après, est-ce que ce serait des films intéressants, c'est une autre histoire) (les annales des rois du Gondor, m'est avis que ce serait quelque peu contemplatif).

Le truc qui m'a emmerdée, c'est que Peter Jackson a puisé dans sa propre imagination plutôt que dans l'œuvre de Tolkien, et, disons-le tout de suite, les scénarios originaux, c'est pas son fort.

Petit récapitulatif : les points forts des films de Peter Jackson : les adaptations, les scènes de bagarre, les décors, les effets spéciaux, l’humour de nerd, les costumes, le maquillage, le gore, la photographie, la musique.

Les points faibles des films de Peter Jackson : les scénarios originaux, les scènes tristes (tous ces ralentis dès qu’un pékin meurt, mon Dieu, est-ce qu’on est en 1989?), et les loooonnngeuuuuuurs (puisque Peter Jackson est apparemment dans l’incapacité totale de faire un film de moins de trois heures, quitte à ce que le spectateur doive subir des scènes épouvantables d’ennui (humhumKingKong)).

Alors ce qui s’est passé avec le Hobbit, c’est pas vraiment des trucs que Peter Jackson a inventé tout seul, mais limite : disons qu’il part d’une mention absolument minuscule dans un coin de bouquin de Tolkien, et qu’il en fait des scènes de 30 minutes.

(A l’inverse, dans le Seigneur des Anneaux, on avait un livre tellement dense qu’il a fallu enlever plein d’intrigues secondaires afin de couper à l’essentiel.)

(Oui oui ! Tu crois que je te vois pas avec ton petit sourire narquois ? Douze heures de film, je te jure, c’est RÉSUMER le Seigneur des Anneaux sur ses points les plus basiques. Et parfois, je t’assure, ça valait mieux. )

(Et je dis ça en tant que fan absolue du livre, mais même moi, j’aurais pas voulu me taper la version intégrale de trucs comme le concile d’Elrond, alias 48 pages de discours d’Elfes qui te racontent toute leur généalogie avant d’accoucher d’une nouvelle toute pourrie : « …..Et voilà l’ascendance complète du côté de ma mère. Sinon, alors on a chopé Gollum dans la forêt de Mirkwood, et pis y s’est échappé, maintenant on sait pas trop où il est, voilà. »)

Dans le Hobbit, on trouve par exemple une scène  de dix minutes qui te raconte la bataille aux portes de la Moria: l’histoire, c’est qu’une fois forcés à l’exil par le dragon Smaug, les Nains, menés par le père de Thorin, ont tenté de reconquérir la Moria (un ancien royaume Nain tombé aux mains des Orques, et où la Communauté de l’Anneau fera l’excursion qu’on connait cinquante ans plus tard).

Et d’ailleurs, ca, dans le Seigneur des Anneaux :


C’est la tombe de Balin, ce nain-là.


(Donc à la fin, il meurt. Ha ha, comment je t’ai spoilé !)

Donc les Nains se castagnent avec les Orques, et on apprend que c’est dans cette bataille que Thorin a gagné son nom de Oakenshield (en français « Thorin Écu-de-chêne », mon dieu que c’est moche) puisque son bouclier étant fendu en deux, Thorin se saisit donc d'une branche de chêne et s'en servit come d'une protection et d'une massue. (C’est aussi dans le bouquin.)

Là où le film brode, c’est d’abord que Thror, le père de Thorin, a été tué par Azog bien avant la bataille d'Azanulbizar : cette bataille est en fait le point culminant d’une longue guerre de plusieurs années entre Nains et Orques, dont le point déclencheur était justement le meurtre de Thror. (M’enfin là, je pinaille.)

Non, là où le film diverge vraiment de l’histoire écrite, c’est qu’Azog (le gros Orc albinos) aurait dû mourir lors de cette bataille ! Mais à la place, Peter Jackson décide :

- On dirait qu’il perdrait un bras et qu’ensuite il traque la troupe de Thorin et ce serait lui le grand méchant du film.

Ouais. C’est vrai qu’au départ, comme méchants, on avait juste des trolls, des gobelins, Gollum, des loups, des araignées géantes, et UN PUTAIN DE DRAGON, donc ça faisait un peu juste.

D’ailleurs, pour te montrer la différence, voici la totalité de l’histoire d’Azog, telle qu’elle est contée dans le Hobbit:

"Your grandfather Thror was killed, you remember, in the mines of Moria by Azog the Goblin." (Gandalf)

Tu conviendras que c’est quelque plus plus condensé.

(Je m'excuse, j'ai que la version anglaise du bouquin sous la main, donc si tu veux de la mauvaise traduction, faudra que tu ailles acheter la version française toi-même.) (Et NON, je ne suis pas injustement méchante avec les traducteurs de Tokien : traduire "Shadowfax", alias le cheval de Gandalf, alias le roi d'une super-race de chevaux magiques de la mort, par "Gripoil", alias le cheval de ma tata Gertrude, pardon mais c'est simplement criminel.)

Même chose avec l’histoire de Radagast le Brun, le troisième magicien de la Terre du Milieu (je dis « trois » parce que oui, OK, je sais, les deux Istari bleus, mais bon de toute évidence même Tolkien n’en avait rien à foutre de ces deux-là, il s’est même pas emmerdé à leur donner des noms – et pour un mec qui a fait l’arbre généalogique détaillé de chaque Hobbit du Quartier Sud, ça veut dire ce que ça veut dire).

Dans le livre, Radagast est brièvement mentionné par deux personnages : Gandalf, qui l’appelle son « cousin » et Beorn, qui indique à Gandalf qu’il ne l’a pas vu depuis un petit moment. Et c’est tout.

Alors que dans le film, on a droit à tout un long passage où on nous présente Radagast (joué par l’excellent Sylvester McCoy, l’un des docteurs de Dr Who dans les temps jadis et qui est très gentil dans la vraie vie et qui est aussi tout petit comme moi !) dans une scène avec le hérisson en CGI le plus choupi du monde.


(Avis à Marion Cotillard : même un personnage en images de synthèse meurt mieux que toi. Voilà, c’est dit.)

Radagast, donc, fait sa tournée matinale dans les bois, en bon ermite qu’il est, quand il se rend compte qu’un mal inconnu ronge la vie alentour : les plantes dépérissent, les animaux meurent, ah oui et aussi accessoirement y’a des putains d’araignées géantes qui viennent lui caillasser sa maison (mais bon, rien de bien alarmant). Du coup, il enfourche son traîneau tiré par des lapins, et QUOI ?

Un traîneau tiré par des lapins géants ?

J’ai bien vérifié dans toute ma collection de livres, et je peux t’assurer que NULLE PART dans toute l’œuvre de Tolkien il est mentionné un traîneau tracté par des lièvres. Alors je sais pas trop ce que Peter Jackson avait fumé quand il a décidé que les lagomorphes c’était le mode de transport du futur, mais je veux la même drogue.

Pendant ce temps, chez la troupe de Thorin, Gandalf fait un caca nerveux et abandonne tout le monde :

- On devrait aller voir Elrond.
- Oui mais c’est moi le chef des Nains et je dis qu’on n’ira pas voir Elrond.
- EH BEN SI C’EST COMME CA J’ME CASSE !

(Est-ce que Gandalf est une adolescente de 15 ans ?)

La troupe est donc bien emmerdée, parce que maintenant ils ont perdu à la fois leur tank et leur healer, moi je serais eux j’aurais les boules aussi cousin.

Surtout qu’a peine Gandalf le dos tourné, c’est la merde : Bilbo et les poneys se font kidnapper par des trolls à l’accent Cockney (sur ce point, je suis curieuse quant à l’accent des trolls dans la VF : est-ce qu’on leur a donné des accents de petits weshs de banlieue parisienne, pour coller à l’idée ?). Du coup, les Nains arrivent pour le sauver, bien évidemment ils se font tous poutrer la gueule (c’est ce qui se passe quand on va se taper un boss alors qu’on a personne pour prendre l’aggro – bande de n00bs). Heureusement, Bilbo parvient à gagner du temps en disant aux trolls de ne pas manger les Nains parce qu’ils sont plein de vers (c’est un peu gros, mais heureusement pour lui, les trolls sont très cons).

Pendant que les trolls débattent des vertus de la cuisson de Nain, qui c’est qui rapplique ? C’est Gandalf ! Et il les sauve en…faisant tomber un rocher. (Comme ça la lumière du soleil frappe les trolls de plein fouet et les change en pierre.) C’est un peu pourri, comme magie, tout ça, Gandalfinou. Tu m’avais habituée à mieux.

Trèves de bavardages, c’est le moment du loot ! En fouillant la caverne des trolls, Gandalf déniche des épées elfiques de l’âge d’or de Gondolin (ce qui est un peu comme de trouver un œuf de Fabergé dans un poulailler). Il en garde une pour lui et une pour Thorin, et Bilbo gagne Sting en prime.


(Mais non, pas celui-là !)

Sur ces entrefaites arrive Radagast, avec son traîneau de lapins (nan, désolée, mais je m’y ferai jamais) et de mauvaises nouvelles : les araignées géantes aperçues dans Mirkwood sont des rejetons d’Ungoliant, une araignée monstrueuse des temps jadis (Shelob, l’araignée qui attaque Frodo dans le Retour du Roi, est l’un de ses enfants) et que les traces de magie noire mènent vers Dol Guldur (l’ancienne forteresse de Sauron), où se cache l’ombre de Sauron, rassemblant ses forces.

Ensuite tout le monde fume de la beuh pour se calmer.


(Heureusement que c’est une histoire pour les enfants.)

Et Radagast remet à Gandalf une lame de Morgul (en fait, c’est l’épée du Roi-Sorcier d’Angmar, celui qui blesse Frodo dans la Communauté de l’Anneau et qui se fait ensuite démonter par Eowyn de la manière la plus cool du monde).

Mais trêve de discussions ! Des Orques montés sur des wargs viennent à la poursuite de nos héros ! C’est le moment d’une belle bataille d’images de synthèse dans des paysages qu’on croirait en images de synthèse, mais en fait non, parce que j’y étais (ha ha!).


(Nan, mais, les photos de ta lune de miel aux Maldives, elles sont bien aussi. Moi j'étais en Terre du Milieu, après chacun son truc. La plage c'est bien, hein. Les crabes, tout ça.)

Finalement, toute la troupe s’enfuit par un passage secret et arrive à Rivendell, la demeure d’Elrond.

Apres s’être fait accueillir par Bret de Flight of the Conchords (qui en vrai est super mignon mais, déguisé en Elfe imberbe, a l’air du mec le moins sexy du monde)


 (La magie qu’une barbe peut faire, c’est fou)

Gandalf retrouve Elrond (qui a l’air plus vieux que dans le Seigneur des Anneaux alors que de 1 c’est un Elfe et il ne vieillit presque pas et de 2 les événements du Hobbit se passent avant ceux du Seigneur des Anneaux, alors à moins d’une cure de Botox, je ne vois pas trop comment ça marche).

Thorin, après bien des hésitations (après tout, les Elfes, c’est de la saloperie, c’est bien connu) donne sa carte d’Erebor a Elrond, qui lui indique que les runes inscrites sur le parchemin contiennent un message secret qui ne peut être lu qu’à la lumière de la lune du jour où il a été écrit, et il faut que les phases de la lune soient au même stade. Concrètement, tu peux lire le message une nuit tous les trois cent ans, en moyenne.

Sauf que là, coup de bol ! C’est pile ce soir que le message peut être déchiffré ! (Qu’est-ce que la vie est bien faite, des fois.)

Elrond et Thorin déchiffrent donc le message secret, qui dit qu’une porte secrète donne accès à la montagne, si on se tient un jour précis au bon endroit, au coucher du soleil.

Dis donc, ils sont sacrément emmerdants ces Nains, avec leurs messages secrets.

T’imagines si, dès que tu voulais envoyer un message privé à quelqu’un, tu devais lui dire :

- Alors voilà mon message, maintenant monte au sommet de la cathédrale de Strasbourg le 15 février 2023 à 16h47, et par la lumière du soleil couchant, s’afficheront les ru…
- Et si y’a pas de soleil ?
- Bah faut attendre huit ans et recommencer.

NORMAL.

Elrond convoque un concile (décidément ce mec est en amour des réunions qui servent à rien. Dans une autre vie, il devait être chargé de com) et invite Saroumane et Galadriel. Pourquoi ? Je ne sais pas. Ça n’a aucun sens.

Saroumane, déjà, il est le chef de l’ordre des magiciens, donc si concile il y a, c’est lui qui le convoque, et tu peux bien croire que ce sera que les magiciens qui y seront conviés.

Bon, après, on peut se dire que c’est parce qu’il s’agit de la résurrection de Sauron, c’est donc une affaire urgente qui demande l’attention de tous les gens importants de la Terre du Milieu, donc on convoque les Istari et les porteurs des anneaux de pouvoir. Seulement, alors : où sont les trois autres Istari ? (Je veux bien que les deux magiciens bleus vivent super loin, mais Radagast, il est juste à côte, quoi !) Et où est Cirdan, le porteur du troisième anneau de pouvoir elfique ? Où est la logique dans tout ça ?

 Et puis alors, le plus incroyable, c’est quand Gandalf sort la lame de Morgul au milieu du conseil, et qu’on se rend compte qu’en fait, Elrond, Saroumane et Galadriel n’avaient aucune idée du retour de Sauron.

Donc en fait, ils ont fait des centaines de kilomètres pour participer à un concile sur le thème « C’est treize Nains en voyage, et on en a quelque chose à foutre » ?

GENRE !

Et puis j’adore le fait que, pendant tout le concile, on assiste à un dialogue entre Saroumane et Gandalf, tandis que Galadriel fait rien que de se promener autour de la table (« Nan, mais vous ne comprenez pas ! Si je m’assieds, on verra pas les jolis plis de ma robe de huit kilomètres de long ! ») et occasionnellement fait de la télépathie avec Gandalf comme deux collégiens qui s’échangeraient des textos sous le nez du prof de maths :

- Haha Saroumane comment il déblatère comme un vieux croûton !
- Hi hi, ouais et pendant ce temps les Nains sont partis !
- LOL !
- XPTDR !

(Et voilà quinze minutes de ma vie que je ne reverrai jamais.)

Pendant ce temps, les Nains et Bilbo se sont remis en route, plans panoramiques, musique et tralala. Et puis ils se font choper au milieu d’une bataille de géants de pierre, qui était aussi très documentée dans le bouquin:

"He saw that across the valley the stone-giants were out, and were hurling rocks at one another for a game, and catching them, and tossing them down into the darkness where they smashed among the trees far below, or splintered into little bits with a bang."

(Fin de la citation.)

Bilbo et les Nains finissent par trouver refuge dans une grotte et y passent la nuit. Seulement, Bilbo a les boules parce que Thorin a été méchant avec lui en lui disant qu’il avait rien à faire avec eux (parce que Bilbo a eu la bonne idée de presque mourir emporté par un glissement de terrain, ah mais j’vous jure, quel empoté). Du coup, il décide de rentrer chez lui (oh là là, mais c’est la Saint Vexé dans ce film ou quoi ?), sauf que d’un coup, hop, tout le monde est fait prisonnier par des gobelins, sauf Bilbo qui fait une chute de plusieurs dizaines de mètres dans un gouffre plein de cailloux, mais qu’on se rassure, il n’a rien, parce que Y’AVAIT DES CHAMPIGNONS POUR AMORTIR SA CHUTE.

(Vraiment ? Vraiment, Peter ?)

Bilbo se relève dans l’un des tunnels les plus profonds de sous la montagne, et se rend compte qu’il n’est pas seul : il a atterri dans la caverne ou vit Gollum.

Gollum, je te le présente pas (si tu vois pas qui c’est, je sais même pas ce que tu viens faire sur ce blog, retourne vivre sous ton caillou). A cette époque, rongé par le pouvoir de l’Anneau Unique, Gollum tapait le squat chez les gobelins, caché tranquillou en bouffant du poisson cru et en se caressant l’Anneau toute la journée (bah ouais, mais quand on n’a pas la télé, on fait ce qu’on peut).

Gollum, donc, voudrait bien se faire un petit gratin de Bilbo, histoire de varier un peu le menu, mais Bilbo propose à Gollum une partie d’énigmes, à la place : si Bilbo gagne, Gollum lui montre la sortie. Si Gollum gagne, Bilbo se fait bouffer.


Au final, Bilbo gagne par une grosse tricherie : il demande « Qu’est-ce que j’ai dans ma poche ? » (Ce qui, on en convient, n’est pas une vraie énigme.) Ce qu’il a dans la poche, c’est l’Anneau Unique, qui a échappé à Gollum un peu avant. Mais évidemment, Gollum ne le devine pas.

Enfin, pas sur le coup. Parce qu’il est pas con non plus l’asticot, il a une visite dans son trou tous les Saint Anselme, c’est pas compliqué de se dire que la disparition de l’Anneau en même temps que l’apparition de Bilbo, ça a comme un parfum de couille dans le potage.

Gollum se lance donc à la poursuite de Bilbo, mais ce dernier enfile l’Anneau par erreur - une manière de plus de nous montrer que les lois de la gravité sont bien différentes en Terre du Milieu, parce que le coup de faire ça :


Je l’ai essayé tout plein de fois avec mon alliance (qui est une réplique de l’Anneau Unique, mais sans les inscriptions en Elfique – je suis une nerd qui ne s’assume pas), eh ben je peux te dire que ça marche PAS.

Bref.

Bilbo, rendu invisible par le pouvoir de l’Anneau, est tenté de tuer Gollum, mais a pitié de la misérable créature, et se contente de s’échapper de la grotte en faisant du saute-mouton sur Gollum (pas cool).  

Pendant ce temps, les Nains étaient prisonniers du roi des gobelins (une espèce d’énorme tas de pus), mais ils s’échappent sans trop de problèmes avec l’aide de Gandalf. Laisse tomber le fait qu’ils sont quatorze contre plusieurs milliers de gobelins, on est dans une optique d’histoire pour enfants, l’ennemi meurt donc très facilement.

(Sérieusement, cette scène pourrait être une pub pour les épées Durandil.)

Tout le monde se retrouve donc dans la forêt, et Thorin fait son connard (j’ai envie de dire « comme d’hab ») et raconte des méchancetés sur Bilbo dans son dos comme une vulgaire étudiante de CAP coiffure.

- Nan, et pis bon il fait que se plaindre-an, c’est trop chiant, j’veux dire, laisse tomber, tu peux trop pas compter sur lui quoi-an.

Puis Bilbo apparaît, et les Nains sont sur le cul de voir qu’il est sorti vivant de l’emprise des Gobelins (pourtant, mous comme ils étaient contre les épées des Nains, ça devrait pas les étonner tellement).

Mais avant qu’ils aient le temps de se poser plus de questions, ils sont pris en chasse par l’infâme Azog le Manchot et sa horde d’Orques montés sur des wargs.

(Sauf que dans le bouquin, c’étaient des loups géants qui parlent, et je trouve ça vachement plus cool, parce que quand j’étais petite je me les imaginais comme le méchant super terrifiant de l’Histoire Sans Fin et ça me faisait des frissons dans tout le dos.)



(Et ensuite je faisais des cauchemars où je me faisais manger par des loups, mais bon on n’a rien sans rien.)

Donc les Nains, Gandalf et Bilbo montent se réfugier dans les arbres comme des poules effarouchées (c’est pas comme si vous aviez un putain de mage surpuissant avec vous, hein) et Azog fait un long discours en langue Orque (c’est moi ou ça ressemble mot pour mot à la langue des Dothraki dans Game of Thrones ?) (Y’a eu des vilains copieurs quelque part dans cette histoire).

Les Orques attaquent la troupe, et Gandalf se défend en… allumant des pommes de pin avec son bâton et en les jetant sur les wargs (c’est pas comme si vous aviez un putain de mage surpuissant avec vous, bis).

Mais, malgré cette riposte fougueuse (humhum), ils se retrouvent bien baisés, puisque leur arbre commence à se déraciner et à tomber dans le vide. Les Nains se retrouvent donc dans la position bien connue de tous les fils d’action dite « du héros dans le vide suspendu à un autre héros ».


(Perso, dans une situation pareille, avec mes bras en yaourts, je lâche au bout d’une seconde et demie, et tu peux bouffer ton suspense.)

Bon bon bon.

Tout ce bordel, ça n’est pas vraiment pour plaire à Thorin, qui entre en mode « gros badass avec des flammes en arrière-plan », saute de son arbre et s’avance vers Azog pour lui péter sa gueule….

Sauf qu’en fait non, il se fait démonter la tronche.

(Par un gobelin manchot, faut-il le rappeler.)

Bilbo et les autres Nains volent alors à son secours (enfin, sauf ceux qui sont sur le point de tomber dans le vide) (nan, eux, ils sont bien là où ils sont, on peut les oublier un petit moment).

Tout le monde se bat vaillamment pendant un petit moment, et puis les Nains qui étaient suspendus dans le vide en ont enfin assez de faire des tractions et tombent…. Pile sur le dos des aigles géants !

(Ah ben ça, si c’est pas du timing de cocu.)

Les aigles en profitent pour mettre la pâtée aux Orques et aux wargs, puis emmènent Thorin et sa troupe jusqu’au sommet d’une montagne, alors que le jour se lève.

QUOI ? MAIS QUOI ?

Y’a pas comme une distorsion dans l’espace-temps, là ?

Quand Azog a lancé la poursuite sur les Nains, le soleil se couchait. Ensuite, la bagarre qu’on a vue, elle a duré, quoi? Une heure, deux maxi? Mais alors, comment t’expliques que le jour se lève alors que les aigles viennent secourir Thorin et Compagnie ?

Merde, quoi, les mecs ils travaillent avec un fond vert, c’est quand même pas bien compliqée de s’entendre sur la durée moyenne d’une nuit !

(Et puis aussi : je ne suis pas de ceux qui bitchent sur l’intervention des aigles, cf. le début de cet article, mais quand même, c’est un peu bâtard de les poser tout en haut d’un sommet. Parce que là, ça va leur prendre une-demi-journée rien que pour redescendre. Pas cool.)

Thorin reprend conscience en haut de la montagne et, pour une fois, ne fait pas son connard avec Bilbo ; je sais pas si c’est la contusion crânienne massive qu’il s’est ramassée, mais d’un coup il est tout gentil et plein d’amour et de câlins. Limite je m’attendais à le voir distribuer des fleurs et des chatons.

Tiens, d’ailleurs, j’en profite au passage pour te faire remarquer que Thorin s’est tout récemment pris un coup de Morgenstern dans la tête (ce qui n’est pas vraiment de l’acupuncture, faut-il le rappeler) ET s’est fait mâchouiller par un loup géant croisé avec une hyène, qui a l’air d’avoir des dents bien pointues, mais n’a AUCUNE séquelle de ce petit désagrément, à part deux-trois égratignures au visage (film pour enfants, on te dit).

Et ça finit sur la troupe en train de contempler Erebor à l’horizon, et Bilbo qui dit qu’il pense sincèrement que le pire est derrière eux.

PARDON ?

T’as pas oublié le léger détail du DRAGON CRACHEUR DE FEU, par le plus grand des hasards ?

(Putain, les mecs, on n’est pas sortis de l’auberge.)

(En plus le prochain film c’est celui avec les araignées géantes.)

(Ça va être sympatoche, c’est moi qui te le dis.)

5 commentaires:

  1. Pour le Concile Blanc, il me semble qu'il est mentionné quelque part en appendice, et il me semble logique car Elrond implique que c'est Saroumane qui les a convoqués, Saroumane qui nie en bloc le retour de l'Ennemi malgré les évidence, au point d'en devenir suspicieux. Or les appendices nous disent qu'à ce moment là il se met à fouiller la rivière à la recherche de l'anneau unique. En plus, la version longue rajoute un dialogue où Gandalf s'étonne du destin des anneaux de pouvoir nains mais Saroumane le remballe genre "mais on n'en a rien à cirer, l'anneau dont l'Ennemi a besoin c’est l'Anneau Unique qui se trouverait dans la rivière machin"... Bref, je pense que cette scène amorce pour les films suivants les recherches persos de Saroumane qui SAIT que l'Ennemi est de retour et fait ses recherches en cachette... D'autant que dans les appendices on sait qu'en cherchant l’anneau unique il est tombé sur le Palantir. Je suis pratiquement certain qu'on est en train de voir les coulisses de la trahison de Saroumane qui essaye de la jouer perso... et va foirer puis tomber sous la coupe de Sauron. Ce Concile c’est juste Saroumane qui essaye de bullshiter tout le monde alors que le Nécromancier se réveille et que la quête des nains "s'apprête à mettre des forces en mouvement" blabla comme le dit Galadriel. Ensuite, pourquoi ne pas inviter Radagast ? La diatribe anti champignon l'explique simplement : Il le considère comme un raté et un incompétent.

    Sinon, la version longue rajoute quelques petits instants où Bilbo s'émerveille de Fondcombe, on voit la connexion avec la cité s'opérer, puis Elrond et lui échangent quelques mots, l'Elfe lui disant en gros "j'ai l'impression que tu te sens pas vraiment à ta place dans ce groupe, si tu veux rester ici, tu es le bienvenu". Du coup, quand il se fait remballer par Thorin après la scène inutile des géants de pierre, et que Bilbo décide de "retourner à Fondcombe", c’est pas simplement qu'il se vexe, c'est qu'il a le choix entre un endroit qui lui a offert de l'accueillir et dont il est visiblement tombé sous le charme VS un groupe de bras-cassés pas dégourdis dont le chef ne cesse de lui dire "t'as rien à faire là".

    Quant à Gandalf la petite pute, euh... il est fidèle aux bouquins, en fait. Les films ont tendance à le faire passer pour plus sympa qu'il n’est, je ne te l'apprends pas, je trouve donc que c’est bienvenu.

    La version longue m'a permis de bien mieux apprécier le film grâce à tout ce que ça rajoute à Fondcombe, mais les rajouts à la scène du Roi des Gobelins........... la scène est passée de mauvaise à détestable. Et la poursuite menant au chemin secret reste totalement inutile... tout comme les géants de pierre...

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    1. Bon, alors pour le Concile Blanc, c'est vrai que j'avais pas envisagé le fait que peut-être Peter Jackson veuille montrer Saroumane et les chemins vers sa trahison (dans les prochains films, peut-être? Après tout, il a du temps à meubler), donc ça peut effectivement avoir une vague utilité. Mais tu ne m'enlèveras pas de l'idée que Galadriel est juste là pour dire "eh eh vous avez vu? Un personnage que vous connaissez!"

      Gandalf le connard je suis d'accord que c'est très fidèle au livre, c'est juste que du coup ça jure un peu avec la version de lui en grand-père bienveillant qu'on connaît du Seigneur des Anneaux (le film - dans le livre c'est un peu une diva aussi). Mais en fait, en relisant le Hobbit, j'ai réalisé que tout le monde dans ce bouquin est un connard : les Nains sont généralement super méprisants envers tout le monde (même envers Bilbo, qui fait quand même partie de leur compagnie), les Elfes bah voilà, niveau "j'me la pète" on fait pas mieux, Gandalf c'est un bon gros dictateur de derrière les fagots, et même Bilbo! Le mec il a décidé de partir à l'aventure, personne l'a forcé, et dès le premier kilomètre, c'est les jérémiades à n'en plus finir : "Han j'ai oublié mon mouchoir" "Han mais la forêt c'est pas confortable pour dormir", "Han je dois sauter le second petit-déjeuner", "Mon trou de Hobbit me man- MAIS RETOURNES-Y ET FOUS-NOUS LA PAIX!

      Après, je charrie, mais j'ai quand même aimé le livre (et le film aussi, juste pas au niveau auquel je m'attendais). Mais j'ai bon espoir pour le second volet, je ne désespère pas! :)

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  2. Tu es sûre que tu n'en oublies pas un, de Gripoil, pour tata Gertrude ? Dans mon souvenir, c'est plutôt une deux-chevaux, qu'elle avait .....

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  3. Writers :
    J'ai vu le film, il y a qq temps, et ce 'petit' article me fait un bon rappel, pour le prochain :)
    Je ne suis pas un FanBoy, donc j'aime bien avoir la vision des personnes à fond dans le sujet, et raconté de la sorte ... Un plaisir :) :) :) :)

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  4. Tu nous fais la même pour le deux ? :)

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