vendredi 20 juin 2014

Tawhaki le brave - une légende Maorie




La légende de Maui est sans conteste la plus connue de Nouvelle-Zélande, mais beaucoup d'autres héros peuplent la mythologie Maorie. L'un de ces héros est Tawhaki le valeureux, et voici son histoire.

Tawhaki était le meilleur pêcheur et chasseur du village. Ses beaux-frères, jaloux de son succès, décidèrent alors de le buter.


ENCORE?




Je pensais que c'était juste Maui le demi-dieu avec son caractère de merde, mais là, pardon, vous avez clairement un problème d'ego, les mecs.

(Quand est-ce que les gens vont comprendre que la vie, c'est pas un concours de zigounette?)

(Un problème qui ne sera jamais réglé tant qu'il existera un marché pour les 4X4 avec des grosses jantes.)





(Après, vaut mieux ça que de tuer sa famille étendue sur une histoire de pêche à la langouste.)


Tawhaki, donc, laissé pour mort, est trouvé sur la plage par sa femme, alarmée de voir que ses frères rentraient seuls de la pêche. Grièvement blessé, il est sur le point de se faire avaler par la marée montante, quand sa femme implore les dieux de l'aider à sauver son mari. Les dieux compatissants lui prêtent donc leur force, et la femme de Tawhaki porte son mari sur son dos jusqu'au village, où il sera soigné.

(Bon ensuite y'a toute une longue histoire sur la vie et les exploits de Tawhaki, mais je voulais juste dire que je trouve ça cool que ce soit sa femme qui lui sauve la vie.)

Tawhaki, inconscient, est soigné par sa femme, et lorsqu'il ouvre les yeux le lendemain matin, il lui sourit faiblement et dit:

- Tes frères sont aussi mauvais au combat qu'à la pêche. Ils croyaient m'avoir tué!

Et "merci", ça t'arracherait la gueule, connard?

Et puis le coup de "han tes frères trop des boloss, même pas ils arrivent à me tuer", euh pardon mec mais si j'étais toi je ramènerais pas ma mouille, parce que si ta femme était pas venue te ramener par le fond du sloup, tu serais en train de te faire bouffer par les poissons, donc respect.

Bref bref, Tawhaki se rendort sans dire ni merci ni bonsoir, et se réveille brusquement le lendemain en demandant à sa femme:

- Y a-t-il un grand arbre près du whare? 


(Le whare, c'est la maison.)

Sa femme lui dit que oui, et il lui ordonne donc de couper l'arbre, de le ramener dans la maison et de placer l'arbre entier dans le feu, sans le débiter.



Alors là pardon, mais j'ai grandi dans la montagne avec le chauffage au bois donc je sais un petit peu de quoi je parle, et laisse-moi te dire que si tu fous un arbre entier encore vert dans un feu ouvert à l'intérieur d'une maison, vous allez tous mourir asphyxiés par la fumée en 2-2, donc bravo champion, ça valait bien le coup que ta femme te sauve le cul si c'est pour crever d'un bête accident domestique.


Mais on est dans une légende (et peut-être que l'arbre était mort et sec, on va dire ça) et donc le bois prend feu, et Tawhaki prophétise:

- Tout comme le feu mange le bois, ainsi mes enfants mangeront les enfants de tes frères.





(Oooooookay.)


(Super idée, laissons les règlements de compte à nos enfants qui n'ont rien à voir dans l'histoire, comme ça on n'a pas besoin de faire la bagarre nous-mêmes.)

(Allez va faire la guerre en mon honneur mon fils. Moi je vais rester ici avec ta mère et on va boire des Mojitos sur la plage, tranquille Emile.)

Mais Tawhaki n'en a visiblement pas fini avec les idées de merde, puisqu'il annonce ensuite:

- Quand notre fils viendra au monde, il sera nommé Wahieroa, "longue-bûche-de-bois-pour-le-feu", pour qu'il se rappelle de la volonté de son père.




QUOI?

Alors déjà je trouve ça super méchant d'appeler son enfant "longue-bûche-de-bois-pour-le-feu" (pourquoi pas "bouilloire-pour-le-thé" ou "couteau-à-sushi", tant qu'on y est?), et puis en plus, si tu veux appeler ton fils d'un nom qui lui rappelle la volonté de son père, y'avait pas moins cryptique que "bûche-de-bois-pour-le-feu"? 

Chais pas moi, appelle-le "vengeance" ou "tue-tes-cousins" ou un truc du genre!


Bref, donc Tawhaki rassemble ses proches et ils décident de s'en aller construire leur propre pa (village fortifié) plus haut sur la montagne (ce qui ne m'étonne pas tellement, moi non plus je serais pas trop chaude à l'idée de rester vivre avec les gens qui ont tenté de me tuer parce que je pêchais plus de poissons qu'eux).

Les mois passent, le fils de Tawhaki naît et est appelé Wahieroa comme prévu. Tawhaki, regardant son fils, décide qu'il ne lui laissera pas prendre sa revanche à sa place (ah, quand même!) et déclare qu'il est temps de contre-attaquer.

Tawhaki se rend sur le plus haut sommet de la plus haute montagne, et invoque les dieux, ses ancêtres, de provoquer un déluge.

Donc en fait Tawhaki c'est un genre de Noé, ou comment ça se passe?


Sérieusement, est-ce que n'importe quel Maori peut invoquer les dieux comme ça, entre la poire et le fromage? Nan parce que jusqu'ici, on ne nous a rien dit sur les pouvoirs de Tawhaki (hormis qu'il était bon pêcheur, mais bon, s'il faut être demi-dieu pour ça, alors je vais commencer à me poser des questions sur mon tonton).

Quoi qu'il en soit, les dieux écoutent la prière de Tawhaki, la mer s'enfle, le ciel s'ouvre dans un déluge d'eau, et en une nuit seulement, l'inondation emporte le village des ennemis de Tawhaki.

Quelque temps plus tard, Tawhaki pense à ses parents qui ont été kidnappés des années auparavant par les Ponaturi, et décide d'aller les sauver.

(Ça va, t'as mis le temps, gros.)

Les Ponaturi sont des esprits de l'eau qui ressemblent à des humains, mais qui ont des cheveux d'algue, des longues griffes, et la peau verte ou bleue. Ils passent la majorité de leur temps sous l'eau, mais font surface la nuit et dorment sur terre. Cependant, comme ils craignent le soleil, ils doivent absolument retourner à l'eau avant le lever du jour. 

(C'est un peu comme des vampires, sauf qu'au lieu de manger les humains, ils les réduisent en esclavage.) 

(Ce qui est un petit peu mieux, mais pas beaucoup.)

Tawhaki se met en route avec son jeune frère Kahiri, et ils voyagent par monts et par vaux à la recherche de la maison des Ponaturi. Un beau jour, ils arrivent sur une plage où se dresse un whare solitaire et immense, dont le toit dépasse la cime des arbres. Ils savent alors qu'ils ont trouvé la demeure des Ponaturi, car ces derniers sont des milliers, et seule cette maison est assez grande pour les contenir tous.

Tawhaki et Kahiri s'avancent vers la maison sans crainte, car c'est le milieu de la journée, et ils savent que les Ponaturi sont absents. En approchant, Tawhaki chante une vieille chanson de leur tribu, et il entend en réponse un bruit d'os qui s'entrechoquent. Il dit alors à son frère:

- Tu entends? Ce sont les os de notre père. Ils chantent de joie, car ils savent que la vengeance est proche. 




(Oooookay.)

(Donc on va juste faire semblant que c'est normal de reconnaître ses ancêtres au bruit que font leur os?)

(D'accord.)

Les frères approchent de la maison, et rencontrent une vieille femme accroupie à l'entrée. Et comme ils ont du bol et qu'on est dans un conte, C'EST LEUR MÈRE! 

(Qu'est-ce que la vie est bien faite, des fois.)

La vieille femme accueille ses fils avec des pleurs et des cris de joie, mais les enjoint à s'enfuir, car les Ponaturi sont trop nombreux et trop forts pour deux guerriers. Mais Tawhaki a un plan. 

Tawhaki, son frère et sa mère rassemblent de la terre et de la mousse, et bloquent tous les interstices dans les murs et le toit de la grande maison. Le soir venu, les deux frères se cachent dans le chaume du toit et attendent la venue des créatures.

La nuit tombée, les Ponaturi sortent de l'eau et vont tous se coucher dans la maison, tandis que la vieille femme veille sur le seuil de la maison. Seulement, le whanau est si bien plongé dans le noir que les Ponaturi ne voient pas venir le lever du soleil, et continuent à dormir bien après l'aube. 

Une fois le soleil haut dans le ciel, les Ponaturi se réveillent paniqués, sentant qu'ils ont trop dormi. Ils crient à la vieille femme:

- Tatau, Tatau! Fait-il jour?

A ces mots, la vielle femme arrache la porte, tandis que ses fils détruisent le toit du whanau. Les Ponaturi, frappés par le soleil, sont instantanément vaporisés. Puis les frères victorieux mettent le feu à la maison, emballent les os de leur père, et ramènent leur mère dans leur foyer.

(Par contre, était-ce bien nécessaire de cramer la maison?)

(Chais pas moi, vous vivez dans une civilisation pas super développée au niveau des infrastructures, ça vous rendrait pas hyper service de garder un édifice de ce genre?)

(Enfin moi je dis ça, je dis rien.)

Bref.

Les années passent, la mère et la femme de Tawhaki meurent, et son fils prend une épouse et s'en va fonder son propre village. Tawhaki est un guerrier fort et vigoureux dans la fleur de l'âge, mais il se sent seul.

Heureusement pour lui, une fille des dieux a entendu parler de ses prouesses, et, le regardant de sa demeure céleste, se dit que hmmmm pas mal cette petite tranche de mortel.

Donc elle descend du ciel pour le draguer, après la suite j'te fais pas un dessin, toujours est-il qu'il la prend pour femme et ils ont une fille qui est mi-humaine mi-déesse.

Seulement, un beau jour, Tawhaki gâche tout en faisant une remarque déplaisante à sa fille (le livre ne va pas dans le détail, mais bon, vu que c'est son père, j'imagine un classique du genre "Tu  vas pas sortir comme ça, t'as l'air d'une pute" ou le culte "Plutôt crever que de te laisser sortir avec ce petit connard de Kévin Michel").

La femme de Tawhaki, Hapai, est blessée par la remarque, prend sa fille dans ses bras, et s'élève vers le ciel.

(La version légendaire de "T'es qu'un con et je retourne chez ma mère".)

Tawhaki, réalisant les conséquences de ses mots, grimpe sur le toit du whare après sa femme et s'excuse, mais cette dernière continue de s'élever dans les cieux et lui annonce qu'elle ne reviendra jamais.

(Ben dis donc, une petite remarque et elle se barre pour toujours? Je voudrais pas connaître le taux de divorce de l'époque.)

Tawhaki, accablé de chagrin, crie alors à sa femme de lui donner un dernier message en souvenir. Sa femme reste silencieuse un moment, puis lui dit:

- Tu viendras nous chercher, Tawhaki, je le sais. Mon message pour toi est le suivant : prends garde à la liane qui oscille au vent. Choisis la plante profondément enracinée dans la terre. Adieu.





(Ah ouais, OK, et sinon tu peux pas faire plus mystérieux, pour voir?)


Tawhaki et son frère Karihi se mettent donc en route pour chercher les filins presque invisibles qui montent jusqu'au ciel (et qui étaient des toiles d'araignée dans une autre version, mais ici sont des lianes). Une fois arrivés à destination, ils rencontrent la gardienne des plantes, Matakerepo, qui est leur grand-mère (le monde est petit).

Tawhaki s'approche, mais Matakerepo, qui est aveugle, sent venir un intrus par les vibrations du sol, attrape son arme, et se met à donner des puissants coups de lance tout autour d'elle. Tawhaki tombe alors au sol et rampe silencieusement jusqu'à être au niveau de la vieille femme, puis la frappe sur les yeux, et Matakerepo retrouve immédiatement la vue.

Alors là, OK, ça finit vachement bien, mais est-ce que Tawhaki savait en avance qu'il fallait frapper sa grand-mère sur les yeux pour qu'elle retrouve la vue? 

Non parce que sinon, bonjour Jean-Michel Connard.: "Salut mamie, je pourrais juste dire "c'est moi ton petit-fils", mais à la place je vais te mettre des tartes dans la mouille", bravo le respect.

Bref, Matakerepo est contente d'avoir retrouvé la vue et accueille ses petits-fils avec joie. Tawhaki lui explique son plan pour retrouver sa femme et sa fille, et Matakerepo lui dit:

- Prends la route céleste, mon petit-fils, mais prends garde aux lianes qui oscillent dans la brise.

(Ça va, on l'aura compris.)

Mais Kahiri avait commencé l'ascension sans écouter sa grand-mère, et avait attrapé un mauvais bout de liane: il se retrouve donc balancé d'un côté et de l'autre de la voûte céleste, de plus en plus haut et de plus en plus vite, jusqu'à ce que Tawhaki lui crie de lâcher prise et qu'il vienne s'écraser au sol aux côtés de son frère.

Tawhaki réalise alors que l'ascension est dangereuse, et ordonne à son frère de rejoindre son peuple et de protéger le pa en son absence. Puis il commence à grimper seul jusqu'aux cieux. Il fatigue, il a froid, et manque plusieurs fois de tomber, mais la voix lointaine de sa grand-mère l'encourage, et il se retrouve bien vite perdu au milieu des nuages.

Et puis, alors qu'il désespère de trouver le monde céleste, Tawhaki se retrouve soudain au milieu des fougères et des arbustes du bush, et pose enfin pied sur la terre d'en haut. Il entend soudain le bruit de haches sur du bois et décide de se rendre dans cette direction, mais se change d'abord en vieillard pour éviter d'être reconnu.

PARDON?

T'es en train de me dire que Tawhaki peut non seulement commander des déluges par la Poste des Dieux, mais peut aussi changer son apparence à volonté? 

Mais enfin chais pas moi, ce genre de choses, faut pas me les sortir comme si c'était le truc le plus normal du monde! Tawhaki c'est quoi, au juste? Un sorcier? Un demi-dieu? On est quand même d'accord que c'est pas un humain normal!

(Ou alors tous les Maoris sont des X-Men, je ne vois pas d'autre explication.)

Tawhaki, sous son déguisement, arrive alors dans une clairière où travaillent plusieurs hommes, qui sont en train de fabriquer une pirogue en évidant un tronc d'arbre à la hache. Voyant le vieil homme approcher, l'un d'eux s'écrie:

- Mes frères! Nous avons suffisamment travaillé aujourd'hui! Rentrons au village! Ce vieillard transportera nos outils.


OK, SYMPA, SUPER, JE VOIS QU'ON A UNE BONNE AMBIANCE AU PARADIS.


Les hommes se préparent donc à rentrer, et l'un d'eux dit à Tawhaki:

- Esclave! Ramasse les haches et suis-nous aussi rapidement que tu le peux.

DE MIEUX EN MIEUX.



(C'est le paradis ou bien c'est l'île des connards? Nan parce que là je me pose sérieusement la question.)

Tawhaki, sans un mot, ramasse les outils et suit les hommes en boitant, jusqu'à ce que ces derniers disparaissent dans la forêt. Il fait alors demi-tour lestement, retourne dans la clairière, et se met au travail avec une telle agilité que la pirogue est bientôt terminée.

Puis Tawhaki revêt à nouveau son apparence de vieillard et se hâte jusqu'au village. Une fois arrivé, il croise deux femmes portant du bois, qui, le voyant, s'exclament:

- Voilà ce nouvel esclave dont nous ont parlé les hommes! Pourquoi nous éreinter à porter ce bois quand il y a un esclave pour le faire à notre place? Vieillard, viens par ici!

Et les deux femmes placent leur fardeau sur le dos de Tawhaki, qui entre dans le village courbé sous la charge et déshonoré. En voyant cet homme pitoyable, les habitants du village se moquent de lui tandis qu'il traverse le marae.

(Okay, donc c'est l'île des connards, plus de doute.)

(Ah, et puis: y'a un inconnu qui débarque au milieu de votre monde céleste, et les gars, sans lui dire ni bonjour ni bonsoir, hop, ils le cataloguent "esclave", comme ça, sans se poser de questions?)

(Quelle bande de trous du cul.)

Tawhaki aperçoit sa femme et sa fille assises près du feu, et vient s'asseoir à leurs côtés, malgré les imprécations des villageois (puisque les esclaves n'ont pas le droit de s'approcher des aristocrates, au risque de se rendre tapu). Ignorant les autres, il regarde longuement sa famille à travers les flammes, mais ne dévoile pas sa véritable identité. 

(Super plan, gros.)

Le lendemain, Tawhaki est réveillé par les frères de sa femme, qui lui font transporter les outils jusqu'à la clairière. Tawhaki les suit, un sourire aux lèvres, et constate leur surprise lorsqu'ils trouvent la pirogue terminée. Les frères font demi-tour et regagnent le village, mais Tawhaki reste dans la clairière et apporte les touches finales à son oeuvre. 

Pendant ce temps, les hommes, agacés par l'absence de leur nouvel esclave, reviennent à la clairière, mais se cachent parmi les buissons pour observer ce qui se passent. Ils voient alors Tawhaki sous sa vraie forme, devinent qu'il doit être le mari de leur soeur, et se hâtent au village pour lui annoncer la nouvelle.

Quand Tawhaki revient au village sous sa forme de vieillard, Hapai l'attend à l'entrée et le regarde intensément:

- Qui es-tu? Lui dit-elle.

(Ah ben ouais, ce serait peut-être le moment de commencer à poser des questions.)

Tawhaki ne répond pas et continue à marcher.

- Dis-moi: es-tu Tawhaki? Demande encore Hapai.

Tawhaki ne répond toujours pas et continue à marcher, jusqu'à ce qu'il trouve sa fille. Il se dirige alors vers elle et la soulève dans ses bras, et, ce faisant, rajeunit jusqu'à retrouver sa véritable apparence. Tout le monde est heureux et acclame le héros.

Heu, pardon? Cette fin n'a aucun sens!

La femme de Tawhaki lui pardonne parce qu'il est monté jusqu'au ciel pour la retrouver, on est d'accord? Alors pourquoi s'emmerder avec toute cette histoire de pirogue et de vieillard? Est-ce qu'il n'aurait pas pu tout simplement marcher cash vers le village et dire "Hapai, c'est moi ton mari, je suis monté à pied jusqu'au ciel pour venir te retrouver, steuplaît arrête de faire la gueule"?

(Si tu veux mon avis, c'est beaucoup d'intrigue secondaire pour rien.)

(On se croirait dans le deuxième volet du Hobbit.)

Et donc la légende finit comme ça: le fier guerrier retrouve sa famille et demeure dans les cieux où il règne en maître. 

Et, quand le tonnerre gronde, les hommes sur terre disent "C'est Tawhaki qui marche dans le ciel".

(Tawhiki, tu t'entendrais à merveille avec ma voisine du dessus.)

FIN.

3 commentaires:

  1. Mais c'est quoi cette daube de légende? Qu'en est-il de la prophétie de son fils-la-bûche? Depuis quand on commence des légendes où on promet une intrigue et les personnages peuvent s'en tirer avec un simple "finalement, c'était une mauvaise idée cette vengeance, l'animosité ne sert à rien, moi je préfère perfectionner mes aptitudes de sculpteur-sur-pirogue pépère à la maison"?? Ils sont fous ces Maori...
    En plus, je tiens à contester l'appelation de "guerrier": en bilan de légende, Tawhaki a) s'est fait tabasser sans lever le petit doigt par des pêcheurs b)a utilisé un subterfuge pour faire cramer des pseudo-vampires, toujours sans se battre et c)a, certes, persévéré pour retrouver les siens, mais s'est laissé humilier par la populace sans raison pendant 2 jours, tout ça pour nous faire une réunion-violon digne du plus cucul des Walt Disney. Donc moyen comme soldat assoiffé de sang :P

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    1. Ah mais oui, je suis tout à fait d'accord!
      Mais en fait, quand on lit la mythologie (et l'histoire) des Maoris, on se rend très vite compte que toute cette imagerie d'Epinal de la "race guerrière", c'est de la grosse mythonnade. Genre les colons ils ont trouvé que c'était un "peuple guerrier" juste parce que quand ils se sont pointés la gueule enfarinée en disant "Salut les sauvages, pas mal ce pays, allez maintenant c'est chez moi, mais j'te laisse rester, chuis pas comme ça", les Maoris ont pas fait "Ah mais bien sûr grand maître, le trône c'est par là, un petit thé glacé?"
      Donc les Maoris, juste parce qu'ils ont fait la guerre pour défendre leur peuple et leur terre, on les a taxés de "peuple guerrier", mais en fait ils étaient comme toi et moi, ils préféraient manger des racines et tresser des joncs (et sculpter des pirogues) que de se foutre sur la gueule en permanence.

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  2. Après tout, nous aussi on a une flopée de contes un peu bizarre / flippant / crado.
    Parce que quand le chaperon rouge déguste sa mère-grand (et puis elle choisit les morceaux en plus), ma foi... Donc si Tawhaki a besoin de lui mettre un pain pour qu'elle retrouve la vue, après tout, c'est presque logique :P

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