lundi 16 janvier 2017

Séries 2016, partie II : le top

On continue dans la rétrospective des séries de 2016, et le moins qu’on puisse dire, c’est que même si 2016 a quand même globalement été une bonne grosse année de merde, au niveau séries, c’était un sacré bon millésime.

J’en veux pour preuve les bijoux ci-dessous, et accroche-toi à ton sloup, ça va être un long article.

(J'ai essayé de faire le tri, mais je ne suis qu'humaine.)



Black Mirror


Alors Black Mirror, c’est pas une nouvelle série de 2016, mais en fait un peu quand même.

Les trois premières saisons de la série étaient produites par Channel 4, une chaîne britannique réputée pour ses séries décalées de bonne facture (entre autres, les cultissimes Black Books et IT Crowd) mais aussi pour ses programmes bien merdiques (Come Dine with Me, et autres Gypsy Wedding de bas étage).

Au milieu de tout ça, on avait Black Mirror, une pépite noire comme une nuit sans lune, au concept simple : chaque épisode se présentait comme un moyen métrage de 30-40 minutes, situé dans un futur proche ou lointain, et nous présentant une avancée technologique et l’utilisation que la société en fait. Aucun lien entre les épisodes, donc, si ce n’est le thème central : la technologie et ses dérives.

Et le génie de Black Mirror, c’est que la série ne bascule jamais dans le prêchi-prêcha facile, type « Bouh la technologie nous aliène, c’est pas cool, allons vivre dans les bois sans eau courante ». Dans chaque épisode, on voit clairement que le problème n’est pas la technologie en soi, mais l’usage qui en est fait (abusif, détourné ou corrompu).

Et alors faut pas être sensible, les potos, parce que chaque épisode de Black Mirror va te faire dire « On est tous des merdes et la vie est moche » en seulement la moitié du temps requis pour regarder Requiem for a Dream.

Donc, qu’est-ce qui a changé entre les trois premières saisons de Black Mirror et la quatrième ? C’est que la série a été rachetée par Netflix, ce qui m’angoissait quelque peu.

Non pas que je n’aie pas confiance en Netflix – c’est une chaîne qui pour l’instant ne m’a jamais déçue – (prends-en de la graine, HBO) mais j’avais peur qu’en changeant de continent, le ton de la série bascule vers quelque chose de moins noir, de plus conformiste – en un mot, de plus américain.

Et comme il faut savoir admettre ses erreurs, j’admets la mienne volontiers : la saison 4 de Black Mirror est aussi bonne que les précédentes.

Les thèmes abordés sont dans l’air du temps (le diktat de l’apparence sur les réseaux sociaux, ou la réalité virtuelle, pour n’en citer que deux) et très bien traités – et, à mon grand soulagement, aucune trace de « c’était mieux avant ».

Seul bémol (mais inévitable vu le format) : la série est très inégale en qualité, avec des épisodes brillants (celui avec les abeilles, sublime) et d’autres juste bof (ouh là là, des soldats à qui on lave le cerveau, originalitay). Pareil pour les acteurs, des fois incroyables de justesse, des fois carrément gênants de cabotinage. 


(Et y’a rien à faire, je peux pas sacquer Bryce Dallas Howard.)

Je dis aussi oui au seul épisode positif jamais vu dans Black Mirror (San Junipero), parce que les dérives de la technologie c’est cool, mais des fois aussi c’est bien de voir une fin qui ne donne pas envie de se tirer une balle dans le slip.)




The Expanse


Une petite série de SF sans prétention, mais au final bien sympathique.

Ça se passe dans le futur, les humains ont colonisé l’espace, et Mars et la Terre sont deux super-puissances en guerre, pendant que les autres colonies vivent dans une sorte de tiers-monde de l’espace. Dans ce contexte, un vaisseau de transport plein de beaux gosses se fait atomiser par ce qu’ils pensent être un navire martien, y’a plein de conspirations, ah oui et peut-être que tout le monde va mourir tué par un parasite moussu.

La série est basée sur une série de romans récente, et ça se voit tout de suite, parce que l’univers est très étoffé et je suis à peu près certaine que ça doit être l’horreur totale de regarder cette série si on a lu les bouquins, parce que rien que là je peux sentir qu’ils passent super vite sur plein d’éléments de contexte.

Notamment un truc un peu chelou, c’est qu’on appuie vachement sur le fait que les gens qui vivent dans le tiers-monde ont plein de problèmes de santé parce qu’ils ont pas assez d’eau et que l’oxygène est contaminé, mais par contre tout le monde dans cette série est foutu comme un mannequin Calvin Klein.

Genre même le détective qui a passé sa vie à boire du plomb et respirer de l’amiante, ils le font jouer par le mec de The Punisher.


(« Nan mais c’est bon, on lui a mis une sale coupe de cheveux, ça passe ».)

Au final, certains acteurs pédalent un peu dans la semoule, mais c’est vraiment le seul reproche que j’ai à faire a The Expanse.

(Et, pour une série SyFy, les effets spéciaux sont franchement pas dégueu.)

(Je m’attendais au pire)

(HeumheumStargateSG-1.)




Stranger Things


Bon, je ne vais pas gloser dessus quarante pages, parce que le monde entier l’a fait, et je suis quasi sûre que tu as déjà vu la série de toute façon, alors voilà : Stranger Things c’est super. Rien à rajouter, tout est giga bien, acteurs, histoire, musique, et aussi est-ce que c’est possible d’adopter le môme sans dents s’il vous plaît, c’est pas pour moi c’est pour une copine.


(Bon d’accord j’ai menti, c’est pour moi.)

(Mais regardez cette bouille !)

Une chose avant de conclure: Tumblr a développé une théorie comme quoi Steve de Stranger Things est le père de Jean-Ralphio de Parks and Rec, et je suis MILLE POUR CENT D'ACCORD.


D'ailleurs je suis à fond derrière TOUTES les théories de crossover avec cette série:


JE DIS OUI



JE DIS TRIPLE OUI

Ah si pardon, juste une critique : Stranger Things, ce n’est pas comme ça que les gens s’habillaient (et surtout pas se coiffaient) dans les années 80.

Stop a la glamourisation nostalgique de cette période honnie de la mode.

Les années 80, c’était pas ça :


C’était ça :


NEVER FORGET.

(Ah et puis Barb elle est morte hein, c’est clair. Qui sont ces gens qui en doutent encore ?)




Westworld


Comme pour Stranger Things, je vais pas te raconteur l’intrigue, vu que Westworld c’est LA claque de 2016.

Apres de très longues années d’attente (j’avais entendu parler du début de ce projet en 2012, c’est dire), Westworld est enfin là, et force est de dire que la hype valait carrément le coup.

Casting cinq étoiles (Ed Harris n’a pas vieilli depuis Abyss) (Anthony Hopkins, lui, vieillit, mais reste toujours aussi flippant) (big up à son regard de serpent qui te fait frémir jusqu’aux tréfonds de ton âme), décors de fifou, effets spéciaux au top, scénario bien nourri, réflexions sur l’âme humaine, tout y est.

Mention spéciale au scénario plein de twists qui te fait te questionner tout le temps, au point que ça en fait surchauffer plus d’un :

- Je suis sûr que lui c’est un robot.
- Chut.
- La meuf à qui il parle, je suis sûr que c’est un robot aussi.
- Fla, tais-toi !
- Le vieux, je te parie qu’en fait c’est un robot.
- Mais ça n’a aucun sens, c’est lui qui a créé les robots !
- TU SAIS PAS !

Mais tu sais que c’était une bonne saison quand tu passes des jours à débattre et échafauder des théories tirées par les cheveux.

Pour les initiés, le grand clivage de mon couple actuellement (surligne pour voir – attention spoilers) :

Fla soutient mordicus qu’en ne s’échappant pas du parc, Maeve a commis son premier vrai acte de libre arbitre, tandis que moi je suis persuadée qu’elle n’a en fait pas réussi à se débarrasser de son programme qui l’empêchait de sortir, et qu’elle a juste l’impression de choisir de rester.


Dernière remarque : le scénario est adapté de Mondwest, un film des années 70 écrit par un certain Michael Crichton – un mec qui, décidément, avait une certaine fixette sur des parcs d’attraction créées par des vieux Anglais aux cheveux blancs et dont les créatures échappent à tout contrôle et attaquent les visiteurs.


(Sérieusement, une fois que t’as fait le rapprochement, c’est impossible de voir autre chose.)



Sense8


AVERTISSEMENT: je couronne direct Sense8 comme ‘pire série à regarder avec tes parents’.

(Ex aequo avec les premières saisons de Game of Thrones.)

Et je préviens, parce que le pitch pourrait faire penser à une série familiale, à la Heroes (mais en moins mauvais) : Huit individus de par le monde se retrouvent soudain connectés psychiquement les uns aux autres, et découvrent qu’une mystérieuse organisation est à leurs trousses pour leur faire des expériences dessus et les utiliser à des fins pas cool.

A ce stade, si t’aimes bien la science-fiction, t’es déjà en train de bâiller d’ennui, parce que le coup des gens aux pouvoirs psychiques traqués par des méchants, c’est le synopsis d’environ trois mille séries et films depuis l’aube des temps (coucou Heroes, coucou X-Men, coucou Limitless, coucou Minority Report, coucou Jarod Le Caméléon, coucou les Incroyables Pouvoirs d’Alex).


(Mais si, la gamine qui se faisait asperger de produits chimiques et ensuite elle pouvait se transformer en liquide comme un T-1000!)

Sauf que la série part dans une direction un peu moins convenue, grâce au lien entre les huit héros, qui peuvent ‘prendre possession’ les uns des autres et ainsi prêter leurs talents respectifs aux autres en cas de besoin.

Les talents restent d’ailleurs plutôt réalistes – hormis la Coréenne qui est une machine à combattre totalement improbable (genre la meuf de quarante kilos qui dézingue dix-sept mecs à mains nues – pardon mais non).

Bref, tout le monde a son petit talent : l’Américain est flic, l’autre Américaine est une hackeuse, le Mexicain est un acteur (et donc super bon menteur), l’Indienne est chimiste, l’Allemand est un couteau suisse humain (il sait se battre, crocheter des serrures, assassiner des gens, la totale), le Kenyan sait réparer les voitures et conduire à contresens sur l’autoroute (tu sais pas, ça peut être utile), et l’Islandaise….sait où trouver des boîtes de nuit sympa ?



(Toi aussi, trouve le personnage mal-aimé.)

Bref, la série est originale malgré son pitch convenu, et fourmille de trouvailles visuelles très intéressantes (le style Wachowski, on aime ou on n’aime pas, mais on ne peut pas nier que c’est inventif) (le bullet time, quoi !)

Par contre, je répète mon avertissement de plus haut : Sense8 n’est pas une série familiale, puisqu’outre la violence, les meurtres et les gens qui se shootent a l’héroïne, on y trouve aussi PLEIN de scènes de cul (qui sont bien filmées, hein, mais bon, ça peut mettre un peu la gêne si tu fous ça à la télé pour la Chandeleur, quoi).

(Mention spéciale à la meuf super cheloue qui commence à se toucher dès que ses potes gays s’embrassent devant elle.)


(Euh, tu le dis si on te gêne, hein ?)

La série a été louée pour sa diversité, puisqu’on y trouve des personnages gays, transgenre, et de (presque) toute la terre (mais quand même deux Américains sur huit) (alors qu’il vous suffisait d’en remplacer un par un Kiwi, et paf ! Vous aviez tous les continents !)

(J’aurais même accepté un Australien, c’est dire.)

Par contre ça reste Hollywood, donc ils sont quand même tous hyper beaux.

(Notamment les mecs qui ont tous des corps de ouf, genre okay je comprends que l’acteur ait des tablettes de chocolat, et que le flic soit musclé, mais le gangster c’est un Allemand et il a pas de Bierbauch ? Moi je dis qu’il y a une arnaque quelque part.)

(Idem pour le Kenyan qui vit dans les bidonvilles mais a quand même des beaux muscles, des dents parfaites et une peau immaculée.)

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, Sense8 reste une série vraiment cool, originale et bien jouée (même le remplacement de Capheus est bien).

(Par contre, pense à zapper le générique tout de suite, parce que c’est le plus long générique de série de toute l’histoire des génériques de série.)

(Je sais pas ce qui s’est passé, si les Wachowski ont eu un accès illimité à GettyImages pendant quelques jours et qu’elles ont décidé de se faire plaiz, mais stop. On s’en bat les couilles, montrez-nous encore des partouzes si vous voulez, mais stop les images de volcans et d’enfants qui mangent des barbes à papa, merci.)




Gravity Falls


Je triche un peu parce que c’est pas une série qui a commencé en 2016, mais qui s’est terminée en 2016 – mais vu que je l’ai découverte sur le tard, ça restera mon gros coup de cœur de 2016.

J’ai découvert Gravity Falls comme je découvre 30% des séries que je suis (les autres 70% étant Sarah qui me message frénétiquement en disant « Meuuuf regarde cette série j’ai personne avec qui en parleeeer ») : à savoir, en tombant sur des gifs rigolos sur le net et en suivant les commentaires qui font ‘Haha funny - source plz?’

C’est d’ailleurs comme ça que je suis tombée sur Parks and Rec (la meilleure série de l’univers et du multivers réunis) (et je ne dis pas ça parce que Leslie Knope est mon animal spirituel).

(PS : J’ai fait découvrir Parks and Rec à mes deux collègues du département Marketing, et elles sont toutes les deux revenues en hurlant OMAGAD CHARLOTTE YOU ARE SUCH A LESLIE KNOPE THIS IS INSANE – et je ne sais toujours pas si c’est un compliment ou si ça veut dire que je suis soûlante.)

Bref.

Gravity Falls est une série animée qui est sortie sur Disney Channel – en théorie deux bonnes grosses alertes à la culculserie et l’infantilisme de bas étage – mais que nenni ! Cette série est en fait beaucoup plus mature qu’elle n’y paraît.


(3615 belle leçon pour nos têtes blondes)


(3615 blague de cul)



(3615 BONNE NUIT LES PETITS)

L’histoire se résume vite : Dipper et Mabel, des jumeaux de 12 ans, partent vivre chez leur grand-oncle Stan pendant les vacances d’été, et passent deux mois (deux saisons) dans le village de Gravity Falls en Oregon, où ils remarquent qu’il se trame plein de choses mystérieuses à base de monstres et autres créatures paranormales.

Et bon, on va faire simple et direct : j’aime TOUT dans cette série.

L’animation est jolie et très bien faite, les personnages incroyablement attachants (mention spéciale à Mabel, au top de l’adorabilité), les doubleurs excellents (avec certains guests crème de la crème), l’intrigue sait rester légère sans jamais piétiner, et surtout LA CONTINUITÉ EST TELLEMENT AU TOP JE FONDS DE BONHEUR.

(Tu vois que l’auteur savait exactement où il allait dès le début, et ça c’est du kif pur à regarder.)

Bref, je te conseille cette série à mille pour cent, tout y est génial et magique, fonce et remercie-moi plus tard.




The Man in the High Castle


Techniquement pas tout à fait une série de 2016 non plus, puisque le pilote est sorti il y a ouat’mille ans, mais on va pas enculer les mouches.

The Man in The High Castle est une adaptation du roman éponyme de Philip K. Dick, auteur cultissime de SF à qui on doit l’inspiration derrière d’immenses chefs-d’œuvre du cinéma (Blade Runner), d’autres très bons films (Minority Report, A Scanner Darkly, The Adjustment Bureau) et d’autres… films (Total Recall).

J’étais doublement hypée pour The Man in the High Castle, d’abord à cause de la qualité du matériau de base, mais aussi parce que l’histoire est une uchronie, alias mon genre littéraire préféré de tous les temps.

Petit rappel pour les anciens Bac S : L’uchronie est une forme de science-fiction qui nous dépeint un présent alternatif : l’auteur va changer un élément de l’Histoire, et, à partir de là, élaborer où en serait la société actuelle. (Pense L’Effet Papillon, Wolfenstein: New Order, ou encore l’excellent 22/11/63 de Stephen King). C’est un genre très casse-gueule, mais quand c’est réussi, c’est ultra cool.

Tout ça pour dire que j’avais beaucoup d’attentes de cette série. Et dis donc ma gueule, j’ai pas été déçue.

En fait, c’est l’une des seules fois dans ma vie ou je n’ai PAS préféré le livre.

(La seule autre exception étant le premier film Twilight – qui est mauvais, certes, mais moins mauvais que le livre, parce qu’au moins on n’a pas à subir l’affreux style d’écriture de Stephenie Meyer.)

Le livre présente une idée intéressante, mais s’arrête au final très peu sur la description de la société, et à la place choisit de partir dans des réflexions sur le destin et le libre arbitre – ce qui ne m’avait pas vraiment dérangé, mais m’avait un peu frustré, parce que j’aurais voulu en savoir plus sur le monde que décrivait Philip K. Dick.

Et là, c’est super, la série s’en charge, j’ai eu le beurre, l’argent du beurre et le sourire des Nazis.


Oui parce que l’histoire, la voilà : nous sommes en Amérique du Nord, dans les années 1960, sauf que c’est l’Axe qui a gagné la Seconde Guerre Mondiale. Les anciens Etats-Unis sont donc séparés en colonies du Japon (à l’Ouest) et du Troisième Reich (à l’Est), avec une zone-tampon au milieu, dans les Montagnes Rocheuses. Les deux anciens alliés sont en pleine guerre froide, et on sent bien que tout le monde est pas mal nerveux à l’idée que ça pète.

La série est bien jouée, bien filmée, et DIEU MERCI les personnages Allemands parlent en vrai allemand, pas en allemand d’Hollywood (« Ach ach nous zommes drès médchantz ! »). Mais surtout, l’univers dépeint est crédible et réaliste, et oui d’accord c’est parfois bien déprimant, mais en général j’enchaîne avec un épisode de Gravity Falls et ça rééquilibre l’univers.



Master of None


Techniquement une série de fin 2015 (okay, je triche) mais je trouve ça criminel qu’il n’y ait pas plus de gens qui connaissent Master of None, alors voilà.

Master of None est une série originale écrite et jouée par Aziz Ansari, un acteur et comédien qui fait du stand-up, mais qu’on connaît surtout pour son rôle de Tom Haverford dans Parks and Recreation.


(Oui je sais, je fais référence à Parks and Rec tout le temps, j’y peux rien c’est génial.)

Bref, Master of None est une série qui suit le quotidien de Dev, un jeune acteur de second plan, ses amis, ses amours, ses emmerdes, tout ça.

Et en parlant d’emmerdes, la série avait un très fort potentiel pour devenir emmerdante (comme toutes les séries bâties autour d’un seul personnage), mais heureusement pour nous, Master of None déborde d’humour, d’énergie, et de moments absolument choupis et pas du tout culcul (un équilibre très rare).

Et aussi, c’est une anecdote, mais les parents de Dev dans la série sont joués par les vrais parents d’Aziz Ansari, et non seulement son père crève l’écran alors que c’est même pas un professionnel, mais aussi c’est les gens les plus adorables du monde, et je voudrais les adopter tout de suite s’il vous plaît.



(Ils pourront m’aider à élever le gosse sans dents de Stranger Things.)




Voilà, c’est mon top personnel de 2016, j’espère qu’il t’aura aidé à relativiser la nullité qu’a été cette année.

(Enfin, dans la globalité des choses, hein.)

(Parce que personnellement j’ai eu une très bonne année 2016 – j’ai eu une augmentation, je me suis baignée sous des cascades, j’ai fait du vélo et j’ai mangé des Ferrero Rocher géants.)

(Et c’est pas genre une boîte de petits Ferrero Rochers en forme de Ferrero Rocher géant.)

(C’est UN GROS rocher.)

(Je sais pas si tu saisis à quel point c’est important comme nuance.)

Bref, c’est tout pour aujourd’hui – n’hésite pas à partager tes coups de cœur, j’accueille toutes les suggestions de nouvelles séries avec grand plaisir.

(Sauf toi, Sarah.)

(Tu m’en donnes déjà trop, laisse un peu parler les autres.)

6 commentaires:

  1. Euh Sense8 c'est carrément 2015 meuf. y'a que l'épisode de Noël qui est sorti en 2016.

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  2. Alors c'est pas une série mais si tu kiffes les uchronies il faut carrément lire The First Fifteen lives of Harry August ! Le monsieur naît, meurt et renaît toujours à la même date , sauf qu'il garde en mémoire ses vies précédentes et qu'il est donc super intelligent. Pas encore convaincue ? Mhhh... y a des scènes de tortures HILARANTES , et juste pour ca il faut lire ce bouquin !

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  3. J'ai vu les plus "gros" Black Mirror et Stranger Things et il est évident que ce sont des bombes. Pour le reste, je note, je pense m'attaquer à Gravity Falls parce que ça m'intrigue énormément.
    PS: ça n'a absolument rien à voir mais je me souviens que tu avais fait un concours il y a genre 10 ans pour faire gagner une carte postale de Nouvelle Zélande et j'étais parmi les gagnants. Tu nous a demandé nos adresses et je n'ai jamais répondu. Je voulais juste te signaler que c'était dû à ma mémoire de poisson rouge et pas du tout au fait que j'ai participé une fois à un concours pour ne jamais revenir ensuite. Je suis fan de ton blog et je lis tous tes articles, c'est juste qu'il y a des moments où je suis totalement à la ramasse. Bises.

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  4. "mais le gangster c’est un Allemand et il a pas de Bierbauch ?"
    → Comme j'ai ri! Cela dit, fallait bien qu'on ait un bégeay ténébreux et torturé dans le lot hein. Parce que bon, Riley, à part être un ersatz de Peyton Sawyer (oui, les Frères Scott)(grosse référence culturelle inside) en encore plus exaspérant (je pensais pas ça possible, comme quoi, la vie est pleine de surprises), on peut pas vraiment dire qu'elle soit utile/intéressante/dark/ténébreuse. Pourtant, ils ont essayé hein (les cheveux blancs, le look, l'histoire cheloue en Islande toussa) mais non, vraiment, je n'arrive pas à m'attacher à elle.
    Pour moi, le triplé gagnant, c'est Wolfie / Sun / Kala (dans une moindre mesure)(genre avant qu'elle fabrique une bombe avec du gros sel et de la Javel, elle fait un peu tapisserie). Et Sun, c'est la badassitude tranquille, j'adhère totalement.

    Sinon, dans le mille pour les relations Stranger Things // Parks & Recreation. Double fou rire sur Eleven et sa perruque et le papa de Jean-Ralphio.

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