lundi 8 janvier 2018

Séries 2017, partie I : le flop


Comme tu le sais, les séries c'est une de mes grandes passions, et j'en regarde beaucoup trop.

(D'où le fait que je prenne soin de m'entourer de tarées des séries comme Sarah, pour avoir l'air normale à côté.)

(Love sur toi, Sarounette 💖)

Et donc, une fois par an, je fais le bilan (calmement) (cette chanson va rester dans ma tête jusqu'au jour de ma mort, qu'avez-vous fait de moi Jacky et Ben-J) et je donne mon avis totalement subjectif des meilleures et pires séries de l'année.

Parce que, quitte à regarder 45 séries par an, autant que je puisse faire profiter ces casus pathétiques ces gens normaux que vous êtes, et faire un peu le tri pour vous autres qui n'avez pas le loisir de passer des week-ends entiers à binge-watcher dix épisodes d'une série pour finalement dire:

- Ouais, c'était pas formidable, hein.

Sans plus attendre, voilà donc le récap des séries que j'ai pas kiffées cette année!

1. Les séries que j'ai arrêtées de regarder cette année:





Au début, je voulais expliquer séparément pourquoi j'avais arrêté chaque série, mais en faisant ça, je me suis rendu compte qu'il n'y avait qu'une seule raison:

Je vis dans une époque avec trop de bonnes séries pour me contenter de trucs juste pas mal.


Parce qu'en fin de compte, y'a rien de fondamentalement horrible avec les nouvelles saisons de Fresh Off The Boat, Modern Family, Mom ou The Good Place. C'est plus ou moins la même chose que les autres saisons – mais c'est bien là le problème.

Parce qu'en plus de renouveler des séries extraordinaires (Crazy-Ex Girlfriend, Narcos, Peaky Blinders, Silicon Valley, Fargo, Stranger Things, Vikings, Orange is the New Black, et Brooklyn Nine-Nine, pour ne nommer qu'elles), 2017 a aussi vu naître des nouvelles séries DÉMENTES (article en préparation à ce propos.)

Donc oui, pardon mais du coup j'ai plus le temps pour vos histoires de "qui a volé la crème solaire de Mitchell" et "le nouveau mec de Bonnie vole des sacs à main", déso pas déso.

Même si j'avoue que ça me fait quand même un pincement au coeur de dire au revoir à Jessica de "Fresh off the Boat" et Jason de "The Good Place", parce que ces gens étaient la raison même pour laquelle j'ai tenu aussi longtemps avec leurs séries respectives.



(Je vous aime tellement.)


2. La série que j'attendais au tournant, que j'ai quand même vue jusqu'au bout, mais où j'étais bien déçue:


Et c'est bien dommage, parce que cette série commençait quand même super bien!

Malgré le fait qu'il ait fallu QUATRE épisodes avant que les Defenders commencent enfin à castagner du méchant ensemble, genre okay on sait que vous êtes pas pressés, mais c'est quand vous voulez les mecs.

Je disais, malgré les lenteurs du scénario et la présence de cette sale tête à claques d'Iron Fist, la série démarrait quand même plutôt bien – notamment le traitement de l'image et des couleurs, qui est simplement exceptionnel dans les trois premiers épisodes, où chaque héros évolue dans un environnement monochrome avec la couleur qui lui a été assignée.



(Je suis force bleue!)



(Je suis force jaune!)



(Je suis force rouge!)



(Je suis force vert vomi dégueulasse!)

Alors des fois, c'est pas très subtil:


(PLUS DE ROUUUUUUUGEEEEUUH!)

Mais des fois, c'est fait de manière discrète et super élégante:


 (Ca se voit qu'on est les potes à Daredevil, ou pas?)

Et quand les Defenders se rencontrent, leurs couleurs se mélangent de manière super cool, cf. la rencontre entre Daredevil et Jessica Jones:


Le tout culmine dans la scène où les héros sont tous réunis au restaurant chinois, où la maîtrise de l'éclairage est simplement démente:



  (Qui est le chef op qui a sauvé tout le début de cette série, qu'on lui envoie des fleurs?)

Malheureusement, c'est vraiment la seule chose à sauver dans "The Defenders", parce que tout le reste est complètement à la ramasse.

Un scénario difficile à suivre et bourré de non-sens, un gâchis total de Sigourney Weaver qui s'en bat visiblement totalement la race de son rôle de méchante, et d'ailleurs des méchants jamais crédibles – mais en même temps, quand on s'appelle "la Main" et que les boss de fin s'appellent "les Doigts", comment tu veux t'empêcher de pouffer?

D'ailleurs, c'est bien simple, Flaxou et moi on a fait des jeux de mots pourris dès que les méchants apparaissaient:

- Oh non ! La main a perdu un de ses doigts!
- Est-ce que ça veut dire que la main est...à plat?


(Mon époux, l'homme le plus drôle du monde.)

Et, même si j'admets que ça m'a fait très plaisir de voir Luke Cage rembarrer Iron Fist comme le sale petit morveux qu'il est, il y avait beaucoup trop peu d'interactions entre les Defenders, tous trop occupés à essayer de suivre une intrigue qui partait dans tous les sens.

En huit épisodes, on doit gérer beaucoup de choses, en premier lieu la résurrection d'Elektra Natchios (NATCHIOS?) (SANS DÉCONNER?) (Eh, tu veux de la sauce sur tes natchios?) (Nan mais merde, les gars.)


(Main levée : qui ne peut absolument pas sacquer ni cette actrice, ni ce personnage?) 

(Non? Juste moi?)

Bref, la Main récupère Elektra parce qu'elle est apparemment une arme mystique qui s'appelle le Black Sky, et lui efface la mémoire, mais HAAAN SES SENTIMENTS POUR MATT NE PEUVENT PAS ETRE EFFACÉS PARCE QUE C'EST DE L'AMOUR VÉRITABLE QUI FAIT BATTRE SON PETIT CŒUR DE ZOMBIE!

(Deux secondes, je vais vomir d'originalité et je reviens.)

Entre-temps, tout le monde enquête sur des trucs différents (un séisme mystérieux, des jeunes de Harlem qui disparaissent, le nouveau siège social de Midland Circle, un père de famille porté disparu) mais qui sont tous liés à la Main, ah oui et les Doigts de la Main sont tous des immortels parce qu'ils ont une substance magique qui vient des os d'un dragon (?), et la Main veut récupérer Iron Fist parce que son poing magique est la clef pour ouvrir un portail inter-dimensionnel pour accéder aux os du dragon (??), et y'a une lutte interne entre les Doigts de la Main (non mais sérieux, vous voyez ce que vous me faites écrire?) et aussi le sensei aveugle de Daredevil est là, on sait pas trop pourquoi, ah oui et puis vous vous rappelez du père de famille disparu de l'épisode 1? En fait il avait stocké des explosifs partout (...okay?) et du coup les Defenders veulent faire exploser le QG de la Main, et Daredevil se retrouve au sous-sol d'un bâtiment recouvert de plastique AU MOMENT DE L'EXPLOSION mais il est toujours vivant, parce que... la magie des os du dragon?



Mention spéciale aux effets spéciaux du dernier épisode, parce que sérieusement, les gars, vous avez fini la série avec un dollar de budget? Qu'est-ce que c'est que ces immondes rochers en mousse et ces os de baleine sortis de la file d'attente du Poséidon?


(Et on ne parle même pas des figurants ninjas qui attendent sagement que ce soit leur tour de se faire taper – un hommage aux plus grands des nanars.)

Pour conclure, la série souffre clairement d'avoir centré l'intrigue autour de Iron Fist – c'est vraiment pas pour être méchante, mais des fois il faut appeler un chat un chat et un mauvais acteur un mauvais acteur : Finn Jones est une énorme erreur de casting, et c'est pas ses grimaces geignardes qui vont sauver ses répliques déjà pas bien glorieuses.


(Je sais pas qui il a sucé pour avoir ce rôle, mais visiblement c'est au moins UN domaine dans lequel il a du talent.)

Allez, assez bashé, passons à la suite:

3. Les séries où il m'a suffi de 3 épisodes pour me dire que c'était clairement pas ma came:



"Ozark" est une série Netflix assez sombre, qui conte l'histoire de Marty Byrde, trésorier d'une entreprise de taille moyenne, père de famille, bien sous tous les rapports.... mais qui en fait blanchit de l'argent pour le cartel de la drogue. Menacé de mort par le cartel (car des sous ont disparu), il s'achète un sursis en leur promettant de leur blanchir une tonne d'argent, et déménage au Lake Ozark (traduction = au milieu du trou du cul de nulle part) avec sa famille qui lui en veut UN BRIN.

Alors, il y a quand même pas mal de points forts dans cette série, en particulier ses interprètes (et en haut du panier, un Jason Bateman étonnamment crédible dans un rôle dramatique), ses personnages tout en nuances, et.... pardon je me suis endormie rien qu'en repensant à cette série, parce que BON DIEU QU'EST-CE QU'ON SE FAIT CHIER.

Et vraiment, on sent toute la bonne volonté du monde derrière cette série, mais woulaaah comme il passe mal l'épisode d'une heure où le moment le plus palpitant, c'est un mec qui sort d'un bateau, quoi.

Au final, j'ai vite décroché et j'ai commencé à faire des sudokus en même temps que l'épisode passait (ce qui est déjà pas très bon signe), du coup, au bout de quelques épisodes, j'étais complètement perdue dans les myriades d'intrigues secondaires (attends, il fait quoi là déjà, le mec qui va a la pêche? Il est du... FBI? Ou quelque chose?) et, pour tout dire, je m'en carrais un peu.

Donc, désolée Ozark, tu n'es pas Breaking Bad, rien ne sera jamais Breaking Bad sans déconner cette série était surpuissante.



Au départ, tout était parti pour me plaire dans "Insecure" : une série HBO (ça veut dire qu'on peut dire des gros mots!) écrite et réalisée par son interprète principale, Issa Rae (une meuf pleine de talent), et qui narre de manière comi-tragique sa vie de jeune trentenaire Afro-Américaine à Los Angeles.

Là où j'ai très vite déchanté, c'est que "Insecure" est une série qui s'exporte malheureusement très mal, vu que les dialogues sont à peu près ça:


Le deuxième souci, c'est que j'ai beaucoup de mal à rentrer dans un film/une série si je ne ressens aucune empathie avec les personnages principaux, et là, franchement, tout le monde m'exaspère. Quand c'est pas Issa (t'es la pire amie du monde, déso pas déso), c'est sa copine (on s'en fout de ton site de rencontres premium, meuf! va pécho le gars charmant qui est pas allé à la fac!), et quand c'est pas elles, c'est le mec d'Issa (VA BOSSER! HIPPIE!)

Sans transition, attention! Derrière toi! Une série britannique!


Oui, je sais.

Tu es probablement en train de te dire "Une série britannique? Mais comment ça pourrait être mauvais? En plus y'a Jon Snow dedans ! Et en plus il s'ambiance à la cool avec toute la cream of the cream du petit écran londonien! "

(Démenti: n'utilisez jamais l'expression "cream of the cream", c'était juste pour le fun, en vrai ça n'existe pas.)

(Je suis prof d'anglais maintenant, j'ai plus le droit de vous induire en erreur.)

Donc, je suis d'accord avec toi, "Gunpowder" était super bien parti sur le papier.

Une série historique comme la BBC sait si bien les faire, un casting quatre étoiles, et pour toile de fond, l'une des périodes les plus intéressantes de l'histoire d'Angleterre : le gunpowder plot.

(Petit récap pour ceux qui dormaient dans le fond en 3èB : en 1605, c'était la merde en Angleterre. Tout le monde se foutait sur la gueule parce que le roi était anglican et persécutait les catholiques, du coup y'a des catholiques qui décident de l'assassiner, et de faire d'une pierre deux coups en faisant sauter le Parlement tout entier. (Ah ouais mais j'avais dit que c'était tendu, hein.) Finalement ça marche pas, et les Anglais sont tellement contents qu'ils célèbrent encore jusqu'à aujourd'hui le 5 novembre, alias la fois où on a PAS tué leur monarque.)

(Ils sont bizarres, ces gens.)

Bref, Gunpowder avait tout pour me plaire, même son format de mini-série qui promettait du divertissement sans trop s'étaler.

SAUF QUE.

Sauf que j'ai regardé un épisode et que j'ai à peine réussi à garder les yeux ouverts.

Pas découragée, je me suis dit "Boh ça démarre lentement, qu'importe, je devais être fatiguée ce jour-là, l'épisode 2, là, il va vraiment se passer des trucs!"

EEEEET NON.

Pas du tout, en fait.

C'est juste incroyablement chiant.

C'était probablement l'un des moments les plus chiants de ma vie, et pourtant j'ai vu "A.I.". AU CINÉMA. EN 2002. ET J'Y PENSE ENCORE.

(Sans déconner, quand y'a un fondu au blanc (après environ DOUZE HEURES de film) j'étais tellement heureuse parce que je pensais que ça voulait dire que je pouvais enfin rentrer chez moi, et en fait non il y avait encore trente minutes de film sur David le robot qui fait la sieste avec sa maman et putain mais tuez-moi tout de suite avant que je m'étouffe dans cet océan de guimauve.)

Pour en revenir à "Gunpowder", c'est bien simple, je me suis tellement fait chier que j'ai même pas regardé le dernier épisode. Alors qu'il me restait, genre, une heure pour finir la série en entier!

(Mais non, désolée, j'aime aller au bout des choses, mais à un moment donné, je suis pas venue ici pour souffrir.)


Alors attention, là on arrive sur de la GROSSE déception (traduction : je vais râler pendant mille pages).

Pourquoi de la grosse déception? Mais parce que "American Gods", le livre, est l'un des romans les plus incroyablement cools de ces 10 dernières années!

(Et si tu me crois pas, va voir la listes des récompenses littéraires qu'il se traîne.)

Le synopsis vite fait: le héros, Shadow, est sur le point d'être libéré de prison, quand sa femme meurt dans un accident de voiture. En route pour les funérailles, Shadow croise la route du mystérieux Mister Wednesday, qui se révèle être la personnification du dieu Odin. Il révèle à Shadow que les dieux païens de l'ancien monde vivent toujours en Amérique, mais que leur existence est menacée, parce que les gens les remplacent par des nouveaux dieux (la télévision, la technologie, etc.) Shadow accepte bon gré mal gré de l'aider dans sa guerre – ah oui et aussi sa femme revient d'entre les morts et c'est un genre de zombie, mais gentil?

(Ouais, c'est pas mal perché.)

C'est un de mes livres préférés au monde, Neil Gaiman est l'un de mes auteurs préférés au monde, bref, j'étais de toute façon partie pour être déçue.

Alors, je ne jette pas entièrement la pierre à Starz (la chaîne qui a fait l'adaptation) : "American Gods" est un roman qui ne suit pas une route linéaire, qui se perd parfois dans des méandres de réflexion, et qui, surtout, a une forte composante symbolique – autant te dire que c'était pas de la tarte, comme matériau de base.

Mais je leur jette quand même un peu la pierre pour avoir gâché un super potentiel, et ce, pour deux raisons:

Premièrement: "American Gods" n'aurait jamais dû être adapté en série. C'est un roman qui a un début, un milieu et une fin bien définis. Et, même si le livre est mastoc (800 pages et quelques), quand l'histoire est finie.... eh ben elle est finie, ma foi!

Donc, je ne dis pas que l'adaptation était impossible, mais "American Gods" aurait clairement dû être soit un film en deux-trois volets, soit une mini-série (six ou sept épisodes de 50 minutes, au grand maximum).

Va savoir pour quelle raison (le pognon), Starz a décidé d'en faire une série au long cours, mais s'est clairement retrouvée dépassé par l'ampleur de la tâche (et la difficulté de partir de rien du tout une fois le livre terminé), du coup, ils ont fait exactement le truc qu'il fallait pas faire : ils ont étiré.

MAIS ÉTIRÉ!

MAIS SI TU PENSAIS QUE LE HOBBIT C’ÉTAIT DU REMPLISSAGE, T'AVAIS RIEN VU, MA COUILLE.

Et on arrive à la seconde raison pour laquelle je jette la pierre à Starz : ces gens n'ont aucune idée de comment réussir une adaptation.

En gros, ils se sont dit "Comment on va faire tenir ce bouquin jusqu'à ce qu'on se fasse annuler?", et ils ont décidé de l'adapter PAGE. PAR. PAGE.

(En rallongeant un peu la sauce quand y'avait moyen de le faire.)

Sauf que, tu te rappelles ce que j'ai dit plus haut avec les histoires de digressions et de symbolisme?

Ouais, ben voilà, ils ont tout laissé comme tel.

Résultat, on se retrouve avec une série qui part dans tous les sens sans aucune explication, et qui est donc extrêmement difficile à suivre pour les gens qui n'ont pas lu le livre, ce qui est évidemment l'antithèse d'une bonne adaptation (qui devrait être facile à suivre même – et surtout – pour les non-initiés) (le Seigneur des Anneaux = bonne adaptation) (Harry Potter et l'Ordre du Phoenix, où Sarah a dû me répéter cinq fois "ça a du sens si t'as lu le livre" = mauvaise adaptation).

(Même si, là, je ne blâme pas les scénaristes de Harry Potter, vu qu'ils devaient faire tenir 800 pages d'intrigue en deux heures trente de film.)

(Bref bref.)

 Et pour ce qui est du symbolisme, laisse-moi te dire qu'on peut se le carrer au cul, parce que TOUT est retranscrit LITTÉRALEMENT comme sur le papier.

Ce qui donne lieu à des scènes complètement improbables, au hasard: la scène où une déesse couche avec un type et L'ABSORBE DANS SON VAGIN (ouais ouais).

(Et encore, ils en sont pas encore au passage du livre où Shadow couche avec une femme-chat.)

(Si, si, une femme-chat. Avec la queue, les oreilles, la fourrure, la totale.)

(Pour la saison deux, peut-être?)

Bref, tu l'auras compris : cette série se plante royalement et nous livre une adaptation tellement fidèle qu'elle en devient complètement merdique.

(Qu'on se le dise: ça ne s'appelle pas une ADAPTATION pour rien.)

(On ne raconte pas une histoire dans un livre comme on la raconte à l'écran.)

(T'es censé te concentrer sur la trame principale et nous livrer une histoire simple et épurée – pas passer mille ans à nous raconter chaque histoire de chaque pékin qui est arrivé en Amérique en l'an ouat'mille et s'est mis à prier Mars sur le coin de la porte!)

Ajoute à ça que la série est MEGA MOCHE, toute en Photoshop ratés et images de synthèse dégueulasses (c'est en revoyant le sang hyper fake en images de synthèse que je me suis rappelée que Starz est la chaîne qui a commis produit la série "Spartacus") et tu comprendras qu'il n'y a vraiment rien à racheter dans "American Gods".

La série a été miraculeusement reconduite pour une saison 2 (pour les curieux, on en est actuellement au tiers du bouquin, c'est dire si les scénaristes ont vu large), et pour le moment, tout porte à croire que la suite va bien puer du cul: Gillian Anderson a pris la fuite, les deux showrunners de la saison 1 se sont fait congédier, et ceux qui vont hériter du bébé pourri n'ont pas encore été tirés à la courte paille annoncés.

Pour résumer, American Gods : livre = très bien, série = pas bien.

(Je devrais faire toutes mes critiques comme ça, en fait.)

(On gagnerait un temps fou.)



Marvel's Iron Fist = de la merde.

(Dis donc, c'est vrai que c'est vachement plus efficace comme ça!)



BONUS ROUND : Mention spéciale à Marvel's Inhumans, alias la série que j'ai même pas commencée, parce que deux jours après la sortie, les premières recherches Google donnaient ça:


Et Rotten Tomatoes, AKA "la pute à super-héros" (qui a quand même mis 74% à la série Defenders, et 75% à Age of Ultron) (alors qu'on est d'accord que c'était une grosse daube) (même Chris Hemsworth n'a pas suffi à sauver ce film à mes yeux) a mis 10%, avec le commentaire suivant:


Donc c'est bon, je pense que d'autres ont fait le tour pour moi, et perso je me suis déjà bien fait enculer fait assez de mal sur les trois premiers épisodes d'Iron Fist.

Voilà, j'espère que ce récap 2017 t'a plu! A très bientôt pour un article beaucoup moins méchant, où je vais parler de mes dix séries préférées sorties en 2017.

(Prépare-toi à lire "trop d'la balle" toutes les deux phrases.)

(Oui, mon vocabulaire est toujours coincé en 2002.)

(Ça doit être le traumatisme lié à "A.I.")

Des bisous cathodiques!

3 commentaires:

  1. Je ne regarde aucune de ces séries,mais vos commentaires sont à mourir de rire.

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  2. J'ai même pas essayé "The Defenders" du fait de la nullité du premier épisode d'Iron Fist (non mais j'ai failli mourir d'asphyxie tellement je riais devant), de ma haine profonde à l'égard du personnage de Luke Cage que j'ai trouvé tellement ridicule dans Jessica Jones (tiens, d'ailleurs, j'ai même pas essayé sa série à lui non plus) et de mon indifférence pour Daredevil (série tellement lente que je n'ai pas dépassé le troisième épisode... #ennui). Clairement, je comprends pas le choix de Finn Jones. Déjà dans Game of Thrones, il était pas très très bon, mais alors là, on touche le fond.

    Gunpowder, j'ai trouvé le premier épisode pas trop mal (mais lent)(très lent). Du coup, j'ai toujours pas regardé la suite ET BORDAYL LE COUP DE VIEUX QU'A PRIS LIV TYLER, JE SUIS CHOKAY.

    American Gods, j'ai découvert qu'un livre existait une fois attaqué le visionnage de la série. Bon, je suis allée quand même allée jusqu'au bout des huit épisodes (en m'y reprenant trente fois, parce que je m'endormais devant à chaque fois ou presque), en tentant de faire abstraction des litres de botox dans les joues de Scully (#XFiles4eva) et du fait que je ne pinais absolument rien au truc mais heu... Le dernier épisode m'a doucement faite ricaner (Jizeusse et son auréole faite au rabais sur Photoshop, voilà voilà) et sans la présence du gentil loser roux en forme de Leprechaun, c'est sûr et certain que je n'aurais jamais terminée la série.

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  3. J'ai trouvé que la saison 2 de The Good Place était mieux que la saison 1 (plus de rebondissements), c'est dommage !

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