vendredi 6 mars 2015

L'Instant Kiwi: Un week-end au Tongariro


Le week-end dernier, Professeur Flaxou et moi, on avait envie de challenge.

Alors on s’est dit tiens, c’est encore l’été, il va faire beau, si on se faisait le Tongariro Crossing.

Le Tongariro Crossing, c’est quoi ?

C’est un circuit de rando d’une journée, situé, comme son nom l’indique, au beau milieu du parc national du Tongariro (au centre de l'Ile du Nord). La balade consiste à escalader un volcan, jouer un peu dans les cratères, et puis redescendre.

Le Tongariro Crossing est considéré comme la plus belle randonnée d’une journée à faire en Nouvelle-Zélande, et (si l’on en croit les offices de tourisme Kiwies) l’une des plus majestueuses et grandioses merveilles de l’univers et du multivers réunis.

(Ouais, ils sont parfois un peu dithyrambiques.)

Il n’en reste que le Tongariro Crossing a une réputation légitime de rando bien bien cool (ambiance deux mille visiteurs par jour) et donc l’histoire de merveille c’est quand même pas tout du chiqué.

Du coup le Tongariro Crossing, on parle de le faire depuis deux ans.

On en parle, on en parle, mais on le fait pas.

Pourquoi ?

Déjà parce qu’on est des mous du bide et que la rando dure entre six et huit heures (et que je m’essouffle déjà quand je marche jusqu’à l’arrêt de bus un peu vite), mais surtout parce que le Département de la Conservation (qui gère le parc national dans lequel est situé le circuit) en rajoute des tonnes avec leurs avertissements, ambiance « Si tu fais pas des marathons tous les trois jours laisse tomber tu vas carrément mourir direct fossilisé sur place, et ta pauvre mère te reconnaîtra qu’à la couleur de ton petit coupe-vent ».



(Ambiance.)

Du coup, on était un peu refroidis par la perspective de devoir appeler un hélicoptère pour qu’il vienne nous chercher parce qu’on était trop nuls et mous pour finir une rando.

Mais au fil du temps, j’ai réalisé qu’il y avait un écart assez énorme entre les avertissements du Département de la Conservation et ce que j’entendais autour de moi.

Par exemple, le DOC te dit que le Tongariro Crossing c’est difficile et seulement adapté aux alpinistes médaillés olympiques, mais une de mes collègues l’a fait avec ses parents sexagénaires.

Bon, alors là je me disais, je connais pas ses parents, si ça se trouve c’est grave des sportifs de la mort et ils mangent que des graines depuis trente ans, moi tu me mets à côté et ils me réduisent en poussière pour en faire des barres énergétiques.

Sauf qu’après j’ai entendu qu’un autre collègue avait fait le Crossing avec sa petite nièce de huit ans, et là pardon, j’ai pas une super grande confiance en mes capacités physiques mais je pense que je peux quand même égaler un môme d’un mètre dix qui a encore des dents de lait, merde.

Alors on a fait fi des avertissements, on a réservé la dernière chambre du dernier hôtel, et je me suis mis en mode « gros préparatifs » pour la rando du siècle.

Car oui, j’étais peut-être un peu en panique au moment de faire les bagages pour la rando, puisque de un c’était ma première longue rando, et que de deux, le Département de la Conservation mettait bien la pression avec sa liste interminable de choses essentielles à avoir sur soi :

J’ai quand même laissé tomber l’idée de se trimballer avec une tente sur le dos pour une rando de huit heures (c'était conseillé sur un des sites) parce que faut pas déconner non plus, mais pour le reste, j’ai quand même excellé dans le « cas où ».

Nos sacs une fois prêts contenaient donc les essentiels (chapeaux, crème solaire, chaussures de marche, coupe-vent) et à peu près un million d’articles « au cas où », du style :

- Trois litres d’eau par personne, au cas où on suerait dix litres par heure et qu’il faille remplacer fissa toute cette eau perdue ;  
- Des pansements anti-ampoule, de l’Arnica et de la pommade cicatrisante, au cas où on aurait les pieds en sang ou les muscles en spasmes ;
- Une paire de leggings en merino (qui m’a coûtée la peau des yeux de la tête), un bonnet de ski, des gants en opossum et un pull en laine, au cas où, durant la journée, ça s’arrête subitement d’être l’été ;
- Des chaussettes de rechange, au cas où je sais pas, franchement là je suis au bout des explications logiques et rationnelles ;
- Et puis HUIT KILOS DE BOUFFE mais j’y reviendrai.

Et Professeur Flaxou, me diras-tu ? Eh ben il a fait comme il fait toujours : il est parti avec sa bite et son couteau il a fait avec le minimum.

- T’as besoin de chaussures de marche ?
- Pourquoi faire ? J’ai mes Rangers.
- Tu veux que je t’achète un pantalon de rando ?
- Pourquoi faire ? J’ai mon jean.

(Cet homme est fort économique.)

Mais quand même, je me sentais mal d’avoir dépensé trois mille boules en sous-vêtements thermiques je m’inquiétais pour son confort :

- Il risque de faire froid, tu veux pas que je t’achète au moins des leggings en laine ? Le jean ne te protégera pas du froid.
- J’ai fait du ski en jean. Tu penses qu’il va faire plus froid qu’au ski ?
- Ben… non.
- Ben voilà.

Du coup, vendredi soir, c’est chaud bouillants qu’on s’est tapés les 300 kilomètres de route de nuit pour être prêts dès le point du jour.

Car oui, le Crossing n’est pas une boucle (tu montes le volcan d’un côté et tu redescends de l’autre), donc la majorité des gens choisissent de réserver une navette qui les dépose au pied de la montagne et viennent les rechercher au retour.

Sauf que la navette, elle part TÔT.

Tôt comment ?

Tôt comme SIX HEURES DU MATIN.

Alors qu’on s’entende tout de suite : en lisant ça, tu te dis peut-être que c’est pas si terrible.

Mais perso, je crois que je ne me suis jamais levée aussi tôt dans ma vie quand c’était pas pour prendre un avion.

Et okay, peut-être qu’il y a des créatures en ce monde qui trouvent ça normal de se lever à cinq heures et demie du matin un samedi pour aller vadrouiller dans la cambrousse, mais si y’en a laisse-moi te dire que j’ai pas envie de les connaître, parce qu’à tous les coups c’est des gens qui font leurs propres yaourts probiotiques et qui ont une carte fidélité chez The North Face, et pour mon estime personnelle, je pense que c’est mieux si je continue à fréquenter des geeks et des sérivores et qu’on peut tous se rassurer mutuellement que c’est cool de passer un week-end en pyjama à manger des chips, et après tout qui a besoin de vivre au-delà de 50 ans, franchement ?

(Ouah, c’était la phrase la plus longue du monde.)

(Prends une minute pour reprendre ton souffle, et on continue.)

Donc le Tongariro Crossing était placé sous le signe des premières fois : première fois que je me lève volontairement avant neuf heures un samedi matin:



 Première fois que je commence une rando avant que le soleil se lève:



 Première fois que je marche plus de trois heures d’affilée:



 Première fois que je fais plus de dix kilomètres en une seule journée avec juste mes pieds.



(Sans jet pack ni rien du tout !)

On est partis avec plein d’enthousiasme, même s’il était six heures et demie du matin. Le soleil se levait derrière nous, le chemin montait en pente douce, et on n’a presque pas eu trop la honte de se faire doubler par huit mille personnes pendant qu’on marchait à la vitesse de deux escargots asthmatiques.





(Mais y’avait la flore alpine à prendre en photo, c’est quand même pas de notre faute !)

Et puis le soleil s’est doucement levé en même temps que la pente, et la balade est devenue au fur et à mesure plus difficile et plus jolie.






(Professeur Flaxou l’amoureux des cailloux était à fond à fond.)

Et avec tout ça il était déjà bien huit heures du matin, donc c’était le bon moment pour un petit déj.

Tu te rappelles plus haut quand j’ai dit que j’avais prévu huit kilos de bouffe ? Ben j’étais pas très loin de la réalité.

Parce qu’encore une fois, intimidée par l’idée de marcher une journée entière, je m’imaginais qu’on aurait besoin de genre neuf mille calories pour compenser tous ces efforts physiques. Du coup, en plus des sandwiches pour la pause de midi, j’avais aussi embarqué des dattes, des noix de macadamia, des pommes, et surtout : le lembas.

Le lembas, c’est le nom qu’a trouvé Flaxou pour définir les barres de céréales que j’avais préparé moi-même avec amour.

Car ouais, comme je voulais pas faire les choses à moitié, j’avais décidé de préparer des barres énergétiques de mes blanches mains. J’ai regardé les recettes sur Internet, mais au lieu d’en choisir juste une, je me suis dit : tiens, si je mettais tout ce qui a l’air bon dans le mélange et on verra ce que ça donne.

Ce que ça a donné, c’était ça :



Dans ces barres, on avait donc, en vrac : de l’avoine, de l’orge, du blé, du son, du millet, des raisins secs, des cerises confites, des pommes séchées, des pruneaux, des baies de cassis, des graines de potiron, et a peu près un million de noix (noisettes, noix, noix de cajou, noix du brésil, noix de pecan, amandes et macadamia), le tout retenu ensemble par un mélange de sucre caramélisé et de sirop d’érable.

Pour résumer : c’était bon, mais c’était lourd.

En gros, c’était du lembas.


L’avantage c’est que ça tient au corps, l’inconvénient c’est que j’en avais préparé douze et qu’au bout d’une, t’as mangé pour la journée.

Du coup maintenant, on fait plus de sport mais y’a encore du lembas plein le frigo, et laisse tomber si tu manges un truc pareil dans une journée sédentaire, c’est genre trente points Weight Watchers dans la face.

(Mais ça va, on a trouvé comment les fourguer : Flaxou les amène au boulot pour les filer à ses collègues sportifs.)

(On est passés à ça de devoir faire du sport régulièrement.)

(Fiou.)

Bref bref.

Je vais de ce pas répondre a la question que tout le monde (si) se pose :

Bon alors, finalement, le Tongariro Crossing, c’est comment ?

Eh ben c’est super cool, et c’est pas difficile pour un sou.


Alors bon, c’est sûr que ça grimpe pas mal et que ça descend bien sec, donc faut pas avoir une prothèse de la hanche ou des problèmes de genou/cheville



Mais franchement, n’importe quel mollasson qui n’a pas de handicap physique peut parfaitement faire le Tongariro Crossing sans plus de séquelles qu’une ampoule au talon.

(Sérieusement, si deux geeks sédentaires comme nous avons réussi, alors n’importe qui peut réussir.)

(Ceci était l’intervalle Rocky IV de cet article.)



Franchement, je me sentais carrément dupée en faisant cette balade et en réalisant qu’il y avait des vieux, des gamins, des gros, des maigres, et plein de pas doués de la vie. 

Limite j’étais vexée de pas être la seule mollassonne à faire cette rando qu’on m’avait vendue comme la grosse aventure pour alpinistes de l’extrême, alors que bon hein faut pas déconner, les mecs ont quand même mis des marches  partout des que ça grimpe un peu.

(Et même des rampes, à un endroit.)

(Quelle bande de salauds.)

Bon, après, c’est vrai aussi qu’on reprenait notre souffle genre tous les mètres et demi, et qu’on a complété le circuit en presque dix heures, alors que la brochure dit qu’il faut compter entre six et huit heures.

Mais quand même.

Ce qui est assez rigolo, c'est que, même une fois sur le terrain, le DOC était toujours un peu parano des randonneurs, et donc c'était la débauche de panneaux inquiétants, donc je te fais un petit top 3 ici:

Numéro 3: Le panneau qui t'indique la conduite à suivre en cas d'explosion volcanique sous tes pieds, ambiance "Que faire si le sol se fissure sous mes pieds et que le gouffre des enfers en fusion s'ouvre devant moi":



(Genre tu seras pas de toute façon mort dans les trois secondes suivant des explosions de cailloux ou des nuages de cendre.)

Numéro 2: Le panneau qui t'indique sympathiquement que, eh tu sais ce volcan actif sur lequel tu te balades depuis ce matin? Ben y'a une partie encore plus active que le reste et on va te faire passer dedans MAINTENANT!



("Ouais, okay, mais le chemin est super joli, juré!")

Et mon préféré, numéro 1: Le panneau qui te signale que t'es sur le point de traverser un pont au milieu d'une zone de lahar (coulées de boues très lourdes et très dangereuses) et qui t'indique gentiment qu'il faut tendre l'oreille quand tu es dans la zone dangereuse, des fois qu'une coulée de boue s'approche de toi à 200 kilomètres heure.


(Encore une fois, pas très utile, vu que si tu entends la coulée de boue venir, t'es probablement déjà cané.)

Je te rassure, on n'a eu aucun souci (même si j'avoue qu'une petite éruption aurait permis de pimenter un peu cet article, mais passons).

La rando en soi était super, faut dire qu’on était aidés par le temps radieux qui a duré toute la journée.



(Même si, pour le coup, j’ai enlevé mes leggings thermiques, mon bonnet de ski et mes gants en opossum au bout d’une-demi-heure de trajet.)

On a grimpé sur des sommets caillouteux :



On a vu des beaux cratères :



On a vu des trous qui fument :



On a vu des fleurs tenaces :



Et surtout, on j’ai eu un gros instant « Fan 2 » :

- Iiiiih Flaxou !
- Quoi ?
- Mais tu reconnais pas ?
- Quoi ?
- C’est la montagne !
- Quelle montagne ?
- LA montagne !!!



CETTE montagne, donc, c’est le Mont Ngauruhoe (à tes souhaits), aussi plus connue sous le nom beaucoup plus cool de MOUNT DOOM, et sous le nom complètement minable de « Montagne du Destin » (ci-mer les traducteurs francophones qui puent).



(Faut juste se l’imaginer avec des coulées de lave et un gros œil rouge pas trop loin, mais sinon, c’est comme si on y était.)

Et, en voyant les champs de cailloux a perte de vue, c’est également assez flagrant de se dire que les scènes de l’Emyn Muil ont été tournées tout près d’ici :


Pareil pour le Rangipo Desert, qui a été utilisé pour la plupart des scènes du Mordor :







(Franchement, presque.)

D’ailleurs, j’en profite pour caser ce petit instant de LOL sur Google Maps, qui n’est pas le dernier pour la déconne :


(À côté du club de rando catholique. Magistral.)

Et puis c'était l'arrivée au sommet, et la vue impériale du sommet:



- Cette formation rocheuse on dirait trop un vagin.
- Fla!

(Professeur Flaxou et le sens de la poésie.)

- Sérieusement, c'est carrément un vagin. 
- ....
- Mais à l'envers, parce que le bout qui dépasse en bas, ce serait le...
- Je te hais.

(Laisse tomber comment il a pourri mon groove.)

N'empêche que c'était quand même bien chouette d'être enfin arrivés en haut:



Mais bon, tout ça c’était bien joli, mais ce n’était rien comparé au clou de la journée : les célèbres « Emerald Lakes » :




Des lacs de cratère très jolis, à la couleur verte et turquoise (due aux concentrations chimiques du coin).


Résultat : c’est très beau, mais ça pue.


(Profite bien des photos, parce que crois-moi ça sentait pas la rose.)

C’est donc un peu en amont qu’on a fait la grosse pause de la journée, d’autant qu’on avait fait presque toute la montée, mais qu’il fallait quand même qu’on prenne des forces pour la descente dans la poussière de cendres.

Car les cendres, c’est sympa parce que c’est mou, mais c’est très légèrement casse-gueule.

J’ai donc ressorti des fonds de tiroir ma magistrale technique du chasse-neige, apprise a l’école de ski en 1995, et laisse-moi te dire tout de suite que j’en ai impressionné plus d’un :


(On rigole, on rigole, n’empêche que je suis presque pas tombée.)

Puis c'était la traversée du long désert de cailloux jusqu'au Blue Lake.



Et là, c'était le drame. 

- Fla.
- Quoi?
- Je dois faire pipi.

Parce que, dans le circuit du Tongariro, les gars c'est pas des sauvages, ils ont installé des toilettes.

(On est en Zélandie, rappelle-toi, ici on ne fait pas pipi dans la nature.)

(En plus c'est un parc national, et y'a déjà que trois graines dans tout le tas de cailloux, on va pas non plus les tuer à l'ammoniaque, on n'est pas des bêtes.)

Or donc il y a des toilettes, MAIS dans leur génie, le DOC a installé deux cabines au début du parcours et deux cabines à la fin.

Et, entre les deux, il n'y a RIEN.

Donc non seulement y'a l'équivalent de 4 heures de trajet (ce qui fait 6 heures pour nous autres les mous du bide) sans toilettes, mais faut pas non plus t'imaginer que tu peux aller te foutre discretos derrière un buisson. Car, comme le rappelle si élégamment le DOC lui-même, TOUT LE MONDE VA VOIR TES FESSES:




(Une manière très classe de te dire que tu peux pas espérer un peu de dignité.)

Alors bon, j'étais bien en train d'échafauder des plans pour m'abriter derrière un gros caillou deux minutes, sauf que derrière moi, y'avait ça:



Et devant moi, y'avait ça:


Autant te dire que la discrétion n'était pas assurée.

D'autant que, rappelons-le, le Tongariro Crossing est la rando la plus populaire de Nouvelle-Zélande, et qu'en été, on compte minimum mille personnes par jour, tu t'imagines donc bien que c'était assez difficile d'échapper aux regards.

(Et je refuse de me retrouver les fesses à l'air sur Youtube et qu'on dise encore que c'est les Français qui foutent la merde.)

Donc sur le reste des photos du circuit, faut m'imaginer en train de contracter tous les muscles de mon corps en priant tous les dieux de Tolkien pour que je me retrouve pas avec une vieille cystite de derrière les fagots.

(Glamour toujours.)

Donc on est descendus, on est descendus, et peu à peu la végétation est revenue, d'abord à coups de mousse:



Puis à coups de bruyères:




Puis à coups de petits buissons:




Et c'était le retour au bush luxuriant:






(Vers la fin, j'avoue qu'on était un peu claqués.)

Et c'était le retour triomphant au parking, couverts de sueur et de poussière et de larmes de sang.


Et le lendemain?




(Oh ben, ça allait.)

En conclusion: le Tongariro Crossing, c'est une randonnée super chouette. Si jamais tu es de passage en Nouvelle-Zélande, c'est vraiment un truc à faire et je te le conseille de bon coeur.

(Par contre, je ne viendrai pas avec toi.)

(Je veux bien faire du sport une fois l'an mais faut pas pousser mémé dans les orties non plus.)

5 commentaires:

  1. C'est un chouette endroit :) Je la ferai bien, la randonnée !

    C'est pas gênant d'avoir autant de gens qui font la ballade en même temps ?

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    1. Pas plus gênant que de marcher dans les Vosges en été ^^

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  2. Magnifique excursion, en effet. Remarquons juste qu'il est aussi courant de voir des mamelons en montagne que des bites dans les ports. Mais pour vérifier que la ressemblance de ce que monsieur ton mari a cru y voir est bien réelle, suffit juste d'attendre si elle sera censurée ou non.
    Un peu comme l'"origine du monde" à été censurée par Facebook.

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  3. Voici en tout cas la preuve que Boromir raconte n'importe quoi: you CAN simply walk into Mordor!

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  4. Trop envie d'y retourner !!!! Mais c'est vrai que nous on n'a pas pu prendre la navette (annulée pour conditions météorologiques alors que c'était grand ciel bleu et que les gamins de 4 ans y allaient avec leurs parents), du coup on a fait tout le début jusqu'aux lacs et leurs jolies couleurs puis redescendu du même côté. Donc c'est sympa de voir la suite en photos ! Merci :) En tout cas oui, définitivement une des choses qu'on a préféré en Nouvelle-Zélande, à faire absolument !

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